Henri Gaud écrivait:
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> Toujours l'histoire du type qui sait à peine lire (…)
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Il n'en demeure pas moins qu'il n'y a dans ce début d'article aucun élément qui éclaire cette idée de "langage" propre à un format.
Après une re-lecture attentive, il ressort de ce texte les quelques éléments suivants :
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poids / lenteur / petit nombre d'image > il est utile de le rappeler : on ne fait pas que "bouffer du film" en 20x25…
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précision du placement > valable globalement pour toute photographie : il faut être au bon endroit.
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utiliser des jumelles / maîtrise du détail / surprises désagréables en 4x3 > évidemment, tout le monde fait des 4x3. Blague à part, un œil attentif peut suffire, à moins de vouloir passer la journée à mater aux jumelles…
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précision du cadrage > c'est une évidence, dès que l'on se pose sur pied, a fortiori avec un appareil technique.
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image au 1:1 > point important quoique l'on puisse aussi travailler en 1:1 en 4x5 ou 13x18 (on est loin du 4x3).
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l'île déserte / les aînés / multitude d'exemples (Weston, etc) > c'est là qu'il serait intéressant de lier ces exemples aux éléments dégagés ci-dessus, mais l'analyse comparée de leurs photographies reste à faire pour éventuellement dégager un langage propre au 20x25.
Un tel langage, s'il existe, doit être décelable et apparaître sous forme d'invariants d'un auteur à l'autre. Est-ce le cas ? Je n'en sais rien, et ce gros travail d'analyse reste à faire. J'ai a priori l'impression que le style l'emporte sur la signature du format : on peut, pour s'en faire une première idée, comparer les portraits de
Joel Sternfeld et ceux de
Richard Avedon.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/09/2010, 09:15 par gp.