c'est un choix de France très particulier
Si j'en juge par les photos que le Raymond a faites en Franche-Comté, c'est dans le monde rural qu'il est à l'aise, je rejoins cette remarque, le choix est particulier.
Ce que nous avions vu du travail de R.D. chez nous
(exposé en plein air à Arc-et-S'nans puis au musée rural de Nancray, Doubs) n'était pas si nostalgique que cela. Ici nous n'avons pas franchement l'impression que les fermes et l'activité agricole vont disparaître ; les photos du Raymond en Franche Comté m'ont semblé « nature », tout simplement.
Les toits des remises sont en tôle ondulée rouillée, les bâches bleues couvrant les tas de bois sont pétantes dans le paysage, et dans les villages, certes la verdure est dominante, mais il y a des fils électriques, et on a le sens pratique, le Christ fait bon ménage avec la cabine téléphonique et le local-poubelles.
Mais, à part une belle vue un peu lugubre de Saint Claude (Jura) un jour gris, plus une vue plutôt oniririque des forges de Syam (Jura), on cherchera vainement dans la vision de R.D. l'autre Franche Comté, celle qui exporte de la valeur ajoutée industrielle, une tradition métallurgique bi-centenaire au moins
(l'usine Peugeot de Sochaux est la plus grande usine de France, avant l'usine Michelin à Clermont Ferrand)
Ce qui n'enlève rien à l'intérêt des images de R.D.
Mais le choix est « particulier » effectivement.
Nous, on aime encore bien ces photos du Raymond, mais on est lucide sur ce qui fournit
effectivement des emplois à la Franche Comté.
« Il faut les deux »
E.B.