Mais que certains vont dénigrer presque systématiquement tout ce qui concerne l'art d'avant-garde.

Je connais même certain critique, qui pourtant est à la fois du métier de photographe (mais probablement sans le CAP) et de galeriste, dont le compte-rendu d'une d'exposition de photos classiques, réalisée dans une installation / accrochage d'avant-garde, va très largement au-delà de la Juste Colère d'André Tubeuf à la première du Saint françois d'Assise de Messiaen !!!!
(A.T. écrivait pour commencer son fameux article : la grandeur messied au saint d'Assise ...)

E.B.

Jeanba 3000 écrivait
>
> Ioury, parce qu'il faudrait aussi être pigiste
> pour pouvoir avoir un avis sur un repas ou autre
> chose ?
>

Non, mais tu demandais à Michel s'il avait son CAP pour pouvoir dire si un repas est bon...
A mon avis, le critique ne reserve pas son opinion à son conjoint le soir en sirotant sa camomille...

> Ioury encore : mais personne ne parle
> d'objectivité en matière de critique, au contraire
> et c'est assumé.

Bien sûr.
Mais vouloir imposer son point de vue alors que l'on n'est pas capable d'effectuer la même chose, c'est faire preuve de beaucoup de fatuité.

Quand je parle d'objectivité, je veux dire que le gugusse devrait savoir dire "j'aime ou j'aime pas" et non pas " c'est super ou c'est nul".

L'individu lambda est assez grand pour avoir sa propre opinion, non ?

L'individu lambda est assez grand pour avoir sa propre opinion, non ?

Cette remarque n'est valable que pour l'individu mu ou epsilon ; mais pour l'individu lambda, il lui faut lire « Télérama », parce que son temps est précieux et qu'il veut savoir si tel ou tel film, tel ou tel bouquin, tel ou telle émission de télé sur ARTE mérite qu'on lui consacre du temps.

E.B.

s'il lit TéléZ, ça marche aussi ?...

---------------------------------------------------------------------------------------
Sélection
Tout et n'importe quoi, au jour le jour

s'il lit TéléZ, ça marche aussi ?...

Ça, c'est l'individu dZeta ; faut lui demander directement ce qu'il pense des critiques dans télé-Z.
R'marqueZ, s'il y a les programmes de ARTE dans télé-Z, ça pourrait presque suffire à l'individu lambda !
D'autres rêvent d'un monde où, en attendant à la caisse de son supermaché préféré, il y aurait « Télérama » à feuilleter gratos ...

Déjà chez mon marchand de journaux, j'peux acheter mes tickets à gratter hebdomadaires plus un Socrate de chez LeMonde pour 1 euros 50 de plus !! C'st quand même bien quand on a dépassé les 70 ans des droits d'auteur, ça fait baisser le prix des bouquins ...

E.B.

Il y a des critiques autorisés (c'est à dire des valables) et les autres. Je ne considère que les premiers, et ça laisse aux autres la liberté de s'exercer.

Pour moi un critique autorisé c'est surtout celui (celle) qui est passionné(e) par son sujet. Il (elle) va donc y consacrer du temps et de l' énergie à s'éduquer, ou s'acculturer (par tous moyens). C'est cette connaissance, voire érudition, qui va fonder, à mon sens, l'autorité du critique. Et donc son intérêt.

Pour autant un critique reste un être humain et il faut donc connaître ses options, sensibilité ou marotte pour pouvoir discerner l'utilité, pour soi-même, de ladite critique. Par exemple, je connais les goûts de Robert Parker, critique, élevé au stade suprême (catégorie Gourou) en matière de vin.

Je vais filtrer son commentaire pour me faire une idée de ce que je peux attendre du breuvage, sachant qu'on ne hiérarchise pas forcément les caractéristiques de la même manière. Ce n'est donc pas forcément un contrepied, mais par rapport à mes propres goûts,qui peuvent changer au cours du temps au demeurant, je sais qu'il y a des choses qui ne me conviendront pas, comme d'autres me conviendront mieux.

Même chose pour la critique ciné : Télérama ce n'est pas la même chose que les Cahiers du Cinéma.

Il faut donc un filtre - mettons comme un profil icc- pour traduire la pensée du critique autorisé.

L'industrie du chêne doit plus à PARKER qu'à BRASSENS

Je préfère le second

Max