"Si vous devez vous lancer dans la production d'un produit X ou Y et que vous le vendez en dessous de son prix de revient, je vous conseille de ne pas vous lancer.
Je vous remercie, je tacherai de m'en souvenir quand ce sera nécessaire.
" C'est ce qu'à fait Kodak pendant des années."
C'est là que nos avis divergent : vous n'en savez rien et n'avez (sauf à faire partie du "board") aucun moyen de le savoir. Marrant cette idée de prendre les américains pour des doux dingues qui ne savent pas compter.
Partant du principe que vous ne pouvez savoir s'ils ont ou non gagné de l'argent en vendant du film (et j'ai tendance à croire qu'ils en ont beaucoup gagné mais je suis un indécrottable optimiste) ; alors vous ne pouvez parler de mise à niveau nécessaire.
"Vous ecrivez que vous vous en foutez. Tant pis pour vous . Mais alors quel intéret de prendre part à la conversation?"
Auriez vous la gentillesse, Aurélien, de relire attentivement ce que j'ai écrit. Juste pour ne pas trop déformer mes propos.
J'ai dis que je me moquais de savoir combien je payais le rouleau de Tri-X il y a 20 ans parce que simplement je vivais différemment, avec des priorités différentes et donc il n'y a pas de comparaison possible. Point Barre.
J'ai aussi écrit que je n'allais pas pleurer sur le sort de Kodak. Parce qu'ils ont été mauvais au tournant du numérique. Parce que le monde est ainsi fait : ils ont joué et perdu. Mais quand ils gagnaient, il ne se sont pas penché sur mon berceau. Le grand groupe industriel qui est là pour améliorer ma vie j'ai du mal à y croire. Ils sont là pour me proposer leurs produits. Leurs produits me plaisent. Je les achète. Ils disparaissent. Je ne les achète plus.
Je regretterai, si elle devait se faire, la disparition de la Portra ou de la Tri-X que j'adore. Mais pas celle de l'entité Kodak. Même s'ils font aujourd'hui partie du patrimoine culturel américain.
Il en va ainsi. Les entreprises arrivent et partent. C'est la vie.
Alors, si je prends part à la conversation, c'est parce que ce que vous avez écrit m'a interpellé. Je pense que vous avez été maladroit. Je suis convaincu que Kodak n'a pas besoin que vous tentiez de justifier leur décision.
Je pense aussi que si vous le faites c'est parce que vous êtes vous-même manipulé par Kodak qui arrive à vous faire gober ces histoires de prix de marché et vous transformer en chevalier blanc.
Maintenant, j'ai pris le temps d'argumenter, je sais cela peut paraitre long à lire.
Auriez-vous préféré, Aurélien, que le 6 j'écrive à chaud ma réaction du moment ? Elle aurait été certes plus courte, mais aussi plus lapidaire !
"Conneries !"
Avalez, si vous le souhaitez, les couleuvres et les enrobages marketing de vos fournisseurs. Mais ayez, s'il vous plait Aurélien, la décence de ne pas me prendre pour un perdreau de l'année en tentant de me vendre une justification merdique à une augmentation.
Quand j'y pense... tous ces petits ricains qui ne mangent pas à leur faim depuis dix ans parce que Kodak a oublié d'augmenter le prix de ses films et vend à perte.
Ça va faire pleurer dans les chaumières ça !
Jérôme.
Dominique c'est pas Germinal, mais c'est que Zola il n'a pas niqué
Ophélie