dans ce fil qui part en tous sens... (dont je suis partiellement responsable...)
Une certitude pour moi : (je fais essentiellement du N&B, et je vends des tirages, enfin, pas énormément mais...) : "l'objet final" argentique me séduit infiniment plus qu'une impression numérique, qui pourtant me permet une finesse d'intervention sur les nuances d'un tirage/impression (car je n'ai pas la science de Gene Smith :-). Je ne parle pas de post-prod complexes avec mélange d'images, que pourtant Jerry Uelsman faisait ça très bien en argentique. Ni d'abus d'effets type"clarté" et leur corolaire de peaux cirées.
Par contre en couleur le procédé numérique permet une finesse de rendu et d'ajustement du tirage/impression que ne permet pas (plus?) l'argentique (avis partagé par John Batho qui connait le job couleur), ceux qui se sont farci dans les années 80 des Cibas avec masque de contraste et poussières comprendront :-)
la (une des) spécificité(s) du numérique tient aussi à son coût, qui permet de faire beaucoup d'images et de choisir après? C'est une autre philosophie, avec ses défauts et ses qualités.
Certes il faut les deux, mais un beau baryté dans les mains c'est quelque chose, c'est aussi l'avis de ma galeriste et de ses clients...
Question : sur quels papiers (mat, brillant et semi brillant) imprimez vous?
Pierre Corratgé
[
www.pierrecorratge.com]
[
pierrecorratgephoto.wordpress.com]