Bonsoir,
Voilà ma petite contribution. Mon équipement ; une Sinar F1 avec un puis deux objectifs. Pour ce qui est des décentrements, j'étais avec le 150 Sironar N et son petit 72° un peu timoré par peur du vignétage. Avec le 80 XL, je suis entré dans un autre monde pour ce qui est du cercle d'image. Il me faut en appréhender les limites. Mais c'est vrai que sortir l'horizon du milieu du cliché est de rigueur. D'où une première source de mouvements.
Quand aux bascules étant un partisan fervent du c'est net du début à la fin... Je vais souvent chercher les quelques degrés qui vont bien. D'ailleurs, un des rares (ce n'est que temporaire j'espère) plans films qui soit aujourd'hui dans un grand cadre à côté de moi a bénéficié d'une double bascule. Avant autour de l'axe horizontal et arrière (moins de 5 degrés si mes souvenirs sont bons) pour "faire venir" les fleurs du premier plan.
"Faire la mise au point en tournant la molette, tout le monde y arrive plus ou moins
Le faire en jouant sur les bascules et amener son plan de netteté là où on le souhaite, résulte d'un apprentissage, qui n'est pas évident et qui fait vraiment le plus que peut apporter une chambre...
Mais tout le monde n'est pas obligé d'utiliser les bascules, soit par ignorance, soit par choix."
Les Bascules oui. A fond. J'essaye de ne pas aller trop loin ; le choix de la Sinar s'est fait pour l'outil d'aide à la mise au point. Puis il y au sur les pages du forum d'avant une intervention d'Emmanuel Bigler parlant d'un calcul pour connaitre le nombre de degrés nécessaire et suffisant pour avoir tout net du pied à l'infini en fonction de la focale. Il le redonnera peut-être... Bref, l'idée c'est de ne pas le faire à la trop grosse louche. Je me souviens aussi des vidéos de Jean Desmaisons
ici où vous aviez, François une méthode qui vous est propre ;-)) (pardon ; pas pu résister entre 4:26 et 4:30). Elle démontre, ci besoin était que le charme du grand format tient non seulement à la rigueur de travail qu'il impose, mais aussi à la liberté qu'il octroie.
Décentrements et bascules sont les deux premières raisons qui m'ont fait passer non pas du 24x36 au moyen format (et c'est en cherchant des informations sur le Pentax 67 II que je suis arrivé sur le site de Galerie Photo), mais du 24x36 au grand format.*
Enfin, si je suis aussi d'accord avec l'idée que des mouvements à zéro sont des mouvements ; je ne voie guère l'opportunité de leur utilité ; hormis pour une façade plein cadre ou un portrait... Quoique ; j'metrais quand même un ou deux degrés pour avoir tout net du nez aux oreilles ;-)
Jérôme.