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Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: henri peyre
Date: 25/10/2011, 13:13

Au sommaire de novembre 2011 sur [www.galerie-photo.com]

- Lottie DAVIES : Memories and Nightmares
- Jean-Michel LELIGNY : 2°20' - Journal (semaine 2) - Paris - Crézençay
- A quelle vitesse allait la voiture de Jacques-Henri Lartigue ? par Julia Peyre
- Mécanique esthétique de l'image : Théorie des Mondes, par Henri Peyre

Merci à Georges Laloire
pour sa relecture attentive !

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: Emmanuel Bigler
Date: 25/10/2011, 13:42

Comme quoi, il n'est pas nécessaire de sortir de Polytechnique pour s'intéresser à la technique des appareils grand format ....
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... y rentrer peut cependant aider à comprendre le technique de l'une des plus célèbres photos de Lartigue !! ;-);-)
Après cette démonstration suisse-de-précision, il n'y a plus qu'à tirer le rideau ! ;-)

Ou comme on disait autrefois dans « Chasseurs d'Images », à propos des tests d'objectifs : une qualité d'image qui grimpe aux rideaux ...


(heureusement, dans cette livraison de Novembre 2011, Papa-Peyre livre, tout de suite après, un contre-poison esthétique à ceux qui souffriraient d'une indigestion de maths, mais qui n'auraient pas peur de la théorie ;-)

E.B.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 25/10/2011, 13:47 par Emmanuel Bigler.

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: CPB
Date: 25/10/2011, 17:55

Bonjour.

Dans les calculs de Julia Peyre, un élément me turlupine : elle semble supposer que Lartigue a pris cette photo depuis un véhicule en marche. D'où tient-elle cette information ?
Et que donneraient ses calculs en admettant le cas standard, à savoir une simple rotation de l'appareil ?

Charles



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/10/2011, 18:02 par CPB.

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: guy toy
Date: 25/10/2011, 18:51

Il nous manque l'âge du capitaine pour être certains de la vitesse ! :=))

Merci pour cette superbe livraison d'articles.

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: Georges Giralt
Date: 25/10/2011, 21:40

Félicitation à Julia et tout les vœux pour la suite de ses études.
Même si le raisonnement pose des questions (rotation de l'appareil ou déplacement dans uen auto) le travail est remarquable.
Il me rappelle ce vieil ingénieur dans la maison de retraite qui regardait fixement la coupe de champagne destiné à fêter ses 89 ans. A sa petite fille qui lui demandait ce qu'il avait il répondit "environ 1,2 G de CO2 dissous dans le verre" .....
Julia semble de la même veine !

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: pierre corratgé
Date: 26/10/2011, 10:18

Bravo à Julia pour le choix du sujet et la maîtrise de l'approche! Mais comme Charles, je privilégierais la rotation de l'appareil (pour suivre la Delage) plutot qu'un déplacement de translation de l'opérateur.
Ces TIPE doivent receler des mines (sans jeu de mot) de sujets aussi passionnants que farfelus (mon fils avait fait le sien sur les trajectoires des boules de billard...).

Henri, bravo aussi pour ton article passionnant, mais qui soulève des hypothèses ardues. Mais tu vois, dans la photo de Sturges, je vois deux mondes et ne reste pas au documentaire...

Pierre Corratgé
[www.pierrecorratge.com]
[pierrecorratgephoto.wordpress.com]

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: Gilles VILLARET
Date: 26/10/2011, 10:47

J'ai lu ( un peu rapidement parce qu'au boulot ) l'article de Julia Peyre , c'est excellent .

J'en déduis qu'avec une Speed Graphic , le rideau est aussi à défilement vertical, on devrait pouvoir obtenir le même type de déformation .
Reste à trouver un véhicule à grandes roues sans trop de carrossage.

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: pierre corratgé
Date: 26/10/2011, 11:37

Henri, est-ce que ce qu'induit la perception de 2 mondes ne serait pas du même ordre que le décalage impulsé par le "punctum" de Barthes?

Pierre Corratgé
[www.pierrecorratge.com]
[pierrecorratgephoto.wordpress.com]

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: jean christian valero
Date: 26/10/2011, 12:57

D'accord avec le rapprochement du punctum de Barthes, la photo du manifestant et de la colonne de chars est assez emblématique : le point de charnière ou punctum est la chemise blanche de l'homme, si elle avait été de couleur sombre la silouhette se serait confondue avec le char, et l'effet de la photo aurait été détruit. La simple opposition entre le manifestant et les tanks n'aurait pas suffit à faire l'image.
Donc re-d'accord sur le punctum-point de charnière :)

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: Fabrice Pejout
Date: 26/10/2011, 13:28

D'accord aussi pour le rapprochement avec Barthes, sauf que pour moi, le manifestant fait partie du studum (qu'il soit en blanc ou en gris le rend juste plus ou moins lisible) c'est à dire de ce qu'énonce la photographie en première intention: l'opposition entre la force et la détermination pour la liberté.
Le punctum qui m'attire comme introduisant un autre monde c'est plutôt le bus calciné au bord de l'avenue.
Il n'a pas de fonction dans le sens premier de l'image (il pourrait en être retiré) mais il renvoie à ce qu'aurait été cette avenue photographiée quelques jours avant, probablement encombrées de véhicules comme toutes les grandes avenues du monde.
Bref, c'est en tous cas un très bel article qui comme souvent avec Henri offre un éclairage et une méthodologie d'approche de la photographie originale.
merci à lui.

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: henri peyre
Date: 26/10/2011, 15:05

Pour l'article de Julia, je ne vois pas qu'elle ait dit que Lartigue était dans une voiture lui aussi : en cas de rotation sur lui-même, si Lartigue n'a pas tenté un simple "suivi" globalement parallèle à la voiture avec l'appareil, le cas est évoqué en fin d'article (lors de la discussion sur les approximations).
(je réponds pour elle parce qu'elle dans le stage militaire et loin de toute informatique)



Concernant le punctum. Barthes a tenté dans la Chambre Claire, mais sans beaucoup de conviction, un genre d'énoncé à certains moments sur la piste de ce que je propose. Il le discute d'une façon peu claire, reconnaissant à la fois que le punctum peut donner de la valeur et étant irrité par cette façon de valoriser la photographie. Rien sur l'idée d'allongement du désir, de travail sur la charnière. Beaucoup de confusion et d'approximation. Sa mère vient de mourir. Il n'est peut-être pas tout à fait en état d'aller au bout d'une analyse "désincarnée" ! Il pense studium et punctum en tant qu'Essence, bien plus qu'en tant que rapport, et c'est ce qui le bloque. En fait il cherche à faire renaître sa mère à ce moment ; même dans le concept il lui faut de la chair... alors analyser les relations entre des entités...
Il abandonne finalement le chemin de cette analyse assez brutalement pour une recherche sur "l'air" de sa mère à peine disparue.
[www.galerie-photo.com]

Je pense que la plupart des artistes ont obéi, sans trop s'en rendre compte, à l'espèce de formulation que je propose. Ils sont probablement les moins difficiles à convaincre.
Je ne fais que radicaliser l'énoncé de quelque chose qui est tellement énorme, tellement récurrent, tellement répandu dans les œuvres qu'on s'étonne que ce genre d'approche n'ait pas été formulée avec plus de systématique avant.
Mon hypothèse là-dessus, et c'est particulièrement visible puisqu’on évoque Barthes, esprit pourtant simple et aéré, c'est que l'art, au moment où il écrit, a tellement remplacé l'approche magique puis religieuse qu'au moment de raisonner d'invisibles œillères empêchent d'aller à la conclusion finale.

Si moi-même je peux arriver à pousser le bouchon un peu plus loin c'est probablement que l'époque a amené en art depuis Barthes un désenchantement à forme ludique, qui permet de supputer avec moins d'œillères... ou avec d'autres que nous laissons aux suivants le soin de découvrir. ;-)

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: Fabrice Pejout
Date: 26/10/2011, 15:08

...originale et universelle car elle s'applique aussi à des photographies qui ne relèvent pas seulement de la photo plasticienne discutée habituellement ici; les photos de reportages qui sortent du lot d'un point de vue formel joignent le plus souvent la rigueur de la géométrie au chaos du monde (cf HCB)

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: pierre corratgé
Date: 26/10/2011, 18:28

Le problème du "punctum" et on en a eu une démonstration pour la photo de Tien An Men, c'est que chaque spectateur peut le situer différemment. Je me souviens d'une photo de Lisa Fonsagrives par Irving Penn où pour moi le punctum était l'arrière plan qui apparaissait dans le coin haut et droit derrière le fond et pour d'autres dans l'expression décalée de Lisa.

Pierre Corratgé
[www.pierrecorratge.com]
[pierrecorratgephoto.wordpress.com]

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: henri peyre
Date: 26/10/2011, 18:51

pierre corratgé écrivait:
-------------------------------------------------------
> Le problème du "punctum" et on en a eu une
> démonstration pour la photo de Tien An Men, c'est
> que chaque spectateur peut le situer différemment.
> Je me souviens d'une photo de Lisa Fonsagrives par
> Irving Penn où pour moi le punctum était l'arrière
> plan qui apparaissait dans le coin haut et droit
> derrière le fond et pour d'autres dans
> l'expression décalée de Lisa.

Oui, c'est exact. La principale difficulté est d'arriver à une lecture objective de la morphologie de l'image.
J'ai fait un peu de travail concernant la hiérarchie des sujets ( [www.galerie-photo.com] ) ; il faudrait remonter des pistes, il y en a, concernant la hiérarchisation des formes (pas commode) et des couleurs (plus facile)...

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 27/10/2011, 15:24

Merci à Julia pour ce magnifique article complètement inutile,
Je suis très heureux de constater que les ingénieurs peuvent aussi faire du futile,
Ne perdons pas de vue que l'inutile est totalement indispensable.

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No Pasaran
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Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: Emmanuel Bigler
Date: 27/10/2011, 15:29

Merci à Julia pour ce magnifique article complètement inutile ...

... mais qui nous permet sans discussion possible d'arriver à une lecture objective de la morphologie de l'image de Lartigue aux roues ovales.

Quoi de plus objective qu'une élève-ingénieure de l'X regardant une image de Lartigue ! ;-)

E.B.

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 27/10/2011, 15:35

Emmanuel Bigler écrivait:
-------------------------------------------------------
> Merci à Julia pour ce magnifique article
> complètement inutile ...
>
> ... mais qui nous permet sans discussion possible
> d'arriver à une lecture objective de la
> morphologie de l'image de Lartigue aux roues
> ovales.

Sans doute, mais connaitre la vitesse vraie du véhicule relève plutôt d'une scherlockholmite aïgue que de la lecture objective, qui serait juste de dire que la voiture, of course, allait assez vite.

-------
No Pasaran
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Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: bernard ardaud
Date: 28/10/2011, 09:03

Très bel article de Julia que je mettrais en parallèle avec celui de son père.
Partant de la photographie et à l' aide d'un raisonnement impeccable elle résoud avec beaucoup d' élégance une question ,peut-être futile, mais que nous nous sommes tous posé un jour.
Henri avec un raisonnement plus "humaniste" mais avec la même rigueur,décortique l'image pour en dégager de grands principes de construction,nous donnant des pistes qu'il convient désormais d' approfondir.
Dans les deux cas,la photographie bénéficie d'une analyse "scientifique ou cartésienne" qui nous change du charabia habituel des critiques de formation littéraire.
Et tout cela dans un seul but : Notre Seul Plaisir
Que nos deux auteurs en soient vivement remerciés !
Bernard Ardaud

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: jean christian valero
Date: 28/10/2011, 12:01

Bernard Ardaud nous écrit : "la photographie bénéficie d'une analyse "scientifique ou cartésienne" qui nous change du charabia habituel des critiques de formation littéraire"

Voilà qui sonne comme une revanche, on entend déjà le glas des "littéraires", ces pisseurs de copies au vocabulaire abscons. Pour ma part je trouve que si le texte de Peyre-père à des qualités (je n'ai pas lu celui de Peyre-fille), à tout le moins est d'un effort louable, peut être louangeable, fort bien.
Cependant et pour ma part, je crains que certaines affirmations péremptoires affaiblissent le caractère pseudo scientifique de l'affaire, et ceci dit malgré l'utilisation d'un vocabulaire scientifique assez comique dans le contexte d'analyse d'image : je relève le mot "biotope" en lieu et place du plus commun "environnement", dont la vulgarité anti scientifique et "littéraire" n'aura échappé à personne :)))
Bon allez un peu de sérieux, revenons aux affirmations péremptoires :

1 "Le moment de la perte de contrôle de soi est le moment paroxystique de la jouissance."

L'auteur veut sans doute parler d'"orgasme", sans y parvenir ;-)


2 "En route vers Cuzco ; cette image d'un jeune Indien du Pérou est une belle et complète description d'un personnage et de son biotope. Bien après avoir été prise, elle fascinera toute une génération qui voudra y voir un symbole du retour à la nature, loin de la société de consommation"

Je connais bien et apprécie l'œuvre de WB, cette photographie très connue, n'a à ma connaissance pas fait l'unanimité "d'un retour à la nature", cet enfant n'a probablement jamais quitté ses montagnes péruvienne. Je ne vais pas délivrer le supposé message universel de cette photo, mais apporter un point de vue personnel. Cette très belle image m'est toujours apparue comme très poétique (un mot qu'un commentaire pseudo scientifique expurgera avec soin, comme le fait Peyre-père). En effet elle contient une métaphore visuelle très directe : les champs travaillés en lignes horizontales de l'arrière-plan apparaissent comme une partition musicale jouée par l'enfant, la flûte en son extrémité inférieure touche une des lignes des champs : l'enfant "joue" un paysage maîtrisé par l'homme. L'idée d'une relation harmonieuse (cette fois non au sens musical, mais existentielle) de l'homme et de son environnement domine ce tableau humaniste.

3 "On pourra par exemple parler d'intérêt croissant pour le spectateur de cette image bien faite de Werner Bischof ... à cette image de Jock Sturges, où la description du biotope est toute aussi bonne mais où le photographe introduit la nudité des personnages, facteur d'attraction supplémentaire pour le spectateur"

Je verrais au contraire une opposition franche entre les deux images : l'enfant de Cuzco "joue" la partition du paysage, quand les nudistes (pratique sociologique d'urbains) "singent" le retour à la nature :)))


4 "Ces images sont évidemment déjà de bon niveau : elles sont techniquement irréprochables et leurs auteurs témoignent d'un indéniable sens de la composition. Leur sujet est attirant pour le spectateur ; elles n'en restent pas moins, relativement à d'autres, peu artistiques ; ce sont avant tout des images d'illustration. Elles sont bien faites, bien conduites, bien tirées ; elles peuvent aussi captiver le regard par le sujet présenté. Mais elles ne créent pas par elle-même cette jouissance esthétique beaucoup plus intense que d'autres images savent construire."
A ce stade il s'agit donc de commentaires strictement subjectifs qu'il conviendrait d'assumer comme tels , et non de remarques objectives à portée universelle ...


Pour le reste du texte on peut accélérer :

Les illustrations Tian Anmen et suivantes jouent sur des registres d'oppositions caricaturales : petits personnages et masses menaçantes ou écrasantes, c'est tellement gros qu'on tombe dans le symbolisme avec celle de Tian Anmen ... qui fait mauvais ménage avec l'idée de "jouissance artistique plus élevée pour quelqu'un de cultivé."

"Ce paysage pastoral de Beate Gütschow est extrêmement dérangeant parce qu'il est une photographie qui essaie d'être une peinture."

hein ??? ça fait longtemps que la critique dite "littéraire" s'est débarrassée de ce genre de frayeur ... mais peut être que de souffler sur les braises depuis longtemps froides de la guerre peinture-photo permet de justifier ces propos...

"Sans opposition de mondes, pas de jouissance et pas de photographie artistique."

Ben si, ça n'a rien d'obligatoire, les deux fonctionnent mon capitaine : celle de Bishof marche bien avec l'idée d'harmonie poétique sans faire état d'une opposition.


Le reste du texte où l'on tire à vue sur la série et les dispositifs d'expositions sont un peu pénibles dans le sens où transpire un peu trop fort la violence du règlement de compte de l'auteur qui ne parvient plus à contenir son calme :)))
Un peu moins de guerre esthétique nous ferait le plus grand bien et serait un vrai changement d'attitude et de pensée, mais ce n'est pas évident, surtout dans la période troublée que nous traversons peu propice à l'appaisement des esprits.

En conclusion j'dirais que l'texte contient des idées intéressantes desservies par les points évoqués ci d'ssus.


a+

jicé



Modifié 7 fois. Dernière modification le 28/10/2011, 12:13 par jean christian valero.

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: henri peyre
Date: 28/10/2011, 14:04

Bonjour M.Valero,

On peut discuter de tout sans haine, ne pas être perpétuellement dans des combats contre tous et tout et c'est ma nature. Je ne fais pas même d'effort pour m'y tenir. Il me semble donc que le " transpire un peu trop fort la violence du règlement de compte de l'auteur qui ne parvient plus à contenir son calme" est peut être une sorte de projection de quelque chose d'extérieur à cet article et je vous invite à essayer de refaire la même lecture, sans invoquer un climat de haine qui n'y a vraiment pas sa place.

Dans votre mot je relève surtout ce passage :
En effet elle contient une métaphore visuelle très directe : les champs travaillés en lignes horizontales de l'arrière-plan apparaissent comme une partition musicale jouée par l'enfant, la flûte en son extrémité inférieure touche une des lignes des champs : l'enfant "joue" un paysage maîtrisé par l'homme.
Cela m'a intrigué et je suis allé revoir l'image en question. Et c'est vrai, peut-être peut-on faire cette lecture ; elle n'en reste tout de même pas moins une sorte de projection de sens. Pour être plus précis :
Une portée musicale présente 5 lignes. Le paysage au fond en fait sept. Pour ma part j'ai fait pas mal de musique : 8 ans de violon, 2 de clarinette et un an de musicien professionnel pendant mon passage sous les drapeaux. J'ai vu tant et tant de portées musicales, que j'ai un mal fou à assimiler 7 lignes parallèles à une portée... il faut que je me force réellement pour vous suivre (mais en me forçant, je reconnais que je peux voir cette portée quand même !). Ma culture, si je veux discuter du fond de cette photographie, m'amènerait plus à saisir l'intérêt des plis qui couvrent la montagne et la vallée en écho au pli du tissu qui couvre l'enfant.
Dans les deux cas, que ce soit pour l'affaire de la portée ou l'affaire des plis, mon interprétation bute sur le sol : caillouteux, banal, sans rapport ni au pli ni avec la (presque) portée. Autrement dit, il ne me semble pas qu'il y ait là d'interprétation manifestement portée par l'image, d'interprétation vraiment fondée par des éléments rationnels vraiment intrinsèques à l'image et voulus par l'auteur. On est dans le cas d'une projection culturelle personnelle, cas cité dans l'article et qui vous honore : plus un être est cultivé et plus il peut augmenter les champs d'interprétation intrinsèques à la photographie, et la juger donc digne d'être une œuvre.

Concernant :
"Les illustrations Tian Anmen et suivantes jouent sur des registres d'oppositions caricaturales : petits personnages et masses menaçantes ou écrasantes"
Je commence bien par cette image parce que son moteur est en effet énorme ; pédagogiquement elle peut susciter une adhésion de début pour le lecteur.

"Sans opposition de mondes, pas de jouissance et pas de photographie artistique."
Ben si, ça n'a rien d'obligatoire, les deux fonctionnent mon capitaine : celle de Bishof marche bien avec l'idée d'harmonie poétique sans faire état d'une opposition.

Transformer le paysage en une partition, c'est introduire un changement de point de vue : vous jouez avec une charnière que vous introduisez (je vois un paysage qui est un paysage naturel) / (je vois une partition musicale). C'est un motif de jouissance et c'est vous qui l'introduisez... et vous l'introduisez en outre pour valoriser l'image.
Je crois que dans le fond nous serions donc d'accord... c'est exactement ce qui est dit dans l'article en cause.

Concernant les dispositifs d'exposition, ils ne sont pas sujets de l'article. Il s'agit d'essayer d'étudier ici la mécanique de l'image et de comprendre comment cela marche. Comment faire pour réaliser une image artistiquement forte ? C'est cela la question.

Il y a des œuvres qui sont, dès l'origine, des installations qui marchent bien, comme la série de Sophie Calle sur les aveugles par exemple : sont mis côte à côte un portrait noir et blanc d'un aveugle, la phrase où il décrit la plus belle chose qu'il puisse imaginer, et cette plus belle chose, conforme à la description, prise en photo. [holbein.free.fr]
On pourrait tout à fait montrer que les installations sont intéressantes quand elles jouent à fond avec les points de vue : ici les emplois simultanés de media par exemple (photo netb / photo couleur / texte), et les simultanéités de points de vue (point de vue du voyant/ point de vue du non-voyant), (point de vue du sujet/sujet du point de vue). C'est la multiplication interne des points de vue qui rend l'installation réussie.

Même dans votre intervention, le mélange que vous faites d'une argumentation classique soutenue avec des passages plus virils, des interjections ou des raccourcis de mots témoigne que vous-mêmes avez parfaitement intégré ce plaisir dans votre propre langue, et que le changement brutal de point de vue dans votre texte vous cause quelque satisfaction. Vous avez relevé l'emploi de "biotope" plutôt que d'"environnement" dans l'article. Cela témoigne que vous êtes assez sensible au mot et que les mots que vous employez ne doivent pas forcément au hasard ;-)

Je pense donc que nous sommes bien plus proches que vous n'avez l'air de le dire sur pas mal de points.

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: vincent vost
Date: 28/10/2011, 16:49

Bonjour à tous,
@ Henri et Valero
En fait votre échange me fait apparaître deux positions pour la lecture des images photographiques (on lit aussi une partition, une succession de signes dont la valeur d'usage, d’interprétation est normée ;-) ).
Ainsi la lecture de votre article Henri m'incite à vous percevoir comme très attaché à la perception peircienne de la photographie soit les Indices, symboles et icône. L'usages des flèches dans votre démonstration renforce ce sentiment. La discussion sur le punctum aussi.
Chez Jicé Valerao qui je crois réagissait de façon épidermique sur la question "des littéraires" je perçois une position qui mobilise l'idée de poésie. Soit une approche plutôt anthropologique (la pensée magique).
Cependant votre idée des contre-mondes est très anthropologique.
Le rapprochement de la jouissance esthétique avec l'orgasme sexuel ne me parle. Je ne situe pas ces expériences comme interchangeables, pas aussi facilement.
L'idée des mondes pourrait être la question de l’intentionnalité finalement non ?
Il est vrai que dans votre démonstration, les cas d’écoles choisis sont intéressant car il démontre la nature de votre interprétation peirciene. En effet je n'ai pas les mêmes analyse que vous sur certaines images.
Cette différence de perception entre nous (tous) est un sujet en soi.
Henri, comment nommez vous cette espace blanc (infini ?) entre une clé de fa et une clé de sol ? Peut on y inscrire cinq lignes ? ;)

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: vincent vost
Date: 28/10/2011, 17:00

[les cas d'école] ... "ils démontrent" pardon !

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: vincent vost
Date: 28/10/2011, 17:01

houla excusez moi pour les fautes.

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: henri peyre
Date: 28/10/2011, 18:58

vincent vost écrivait:
-------------------------------------------------------
> Ainsi la lecture de votre article Henri m'incite à
> vous percevoir comme très attaché à la perception
> peircienne de la photographie soit les Indices,
> symboles et icône. L'usages des flèches dans votre
> démonstration renforce ce sentiment. La discussion
> sur le punctum aussi.

Je ne connais pas Peirce. Concernant Saussure, j'ai vainement tenté de m'y intéresser dans le temps. En fait je ne suis pas sûr qu'il soit très utile d'ajouter des mots au vocabulaire pour arriver à décrire des choses nouvelles et c'est la raison pour laquelle je n'ai pas accroché avec lui.

Si nous parlons de sentiments (colère, honte, amour, avarice etc.), j'ai l'impression qu'on est à la peine pour ajouter des mots nouveaux ; ajouter des mots n'ajoute pas de sentiments nouveaux.

En art c'est un peu la même chose ; il y a déjà trop de mots et j'ai l’impression qu'un vocabulaire assez simple peut donner une énorme prise sur le réel, à condition d’être bien utilisé. On ne manque pas d'outils, on manque des esprits capable de s'en servir. En art, le travail de simplification reste largement à faire et il me semble qu'on peut atteindre assez souvent à la joie que donne la lumineuse compréhension par moins de règles et des règles plus simples et plus universelles.

La principale difficulté, comme toujours, est d’essayer de voir les choses le plus possible en faisant la part entre ce que dit la chose elle-même et ce que nous y entendons de surcroît par nos projections. Cette sensibilisation devrait d’ailleurs être le point principal d’une formation artistique ; probablement que dans le domaine scientifique ce distinguo est établi plus clairement et depuis plus longtemps (même s’il a ses limites aussi, limites qu’on essaie dans les sciences de quantifier…)


Pour finir, il s’agit de bien comprendre ce qui se passe, de bien se familiariser avec les invariants pour après, éventuellement, faire œuvre en s’appuyant sur la compréhension des mécanismes en jeu. Rien n’empêche de convoquer alors, en tant qu’artiste, les egos et les vécus des spectateurs. Mais il s’agit alors de mijoter le piège à ego le plus infernal possible… ;-)

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: jean christian valero
Date: 28/10/2011, 19:36

il me semble donc que le " transpire un peu trop fort la violence du règlement de compte de l'auteur qui ne parvient plus à contenir son calme" est peut être une sorte de projection de quelque chose d'extérieur à cet article


Le mot "haine" est trop fort, mais enfin vous avez écrit quelques mots fort "vifs" ;-) : "un certain type de présentation d'images devenu une tarte à la crème en photographie : la présentation en série. Dans le contexte de la série, l'image par elle-même ne vaut rien etc."
J' y ai lu une réminiscence de la série vue comme un dispositif de guerre contre le tableau (ce qu'elle a historiquement été, sans conteste).


Une portée musicale présente 5 lignes. Le paysage au fond en fait sept. Pour ma part j'ai fait pas mal de musique : 8 ans de violon, 2 de clarinette et un an de musicien professionnel pendant mon passage sous les drapeaux. J'ai vu tant et tant de portées musicales, que j'ai un mal fou à assimiler 7 lignes parallèles à une portée...

Le point d'achoppement serait donc l'exactitude ou l'inexactitude, j'en doute un peu : s'il y avait le compte de lignes, les critères d'interprétations "objectives" vers un paysage "joué" par le petit flûtiste péruvien ne seraient pas remplis pour autant, car objectivement ces lignes ne sont rien d'autre que des plis de la montagne. Exit donc toute évocation ou métaphore visuelle, et la poésie suit logiquement le même chemin vers la sortie.


Voyons alors ce que donne cette idée d'exactitude sur un texte poétique. Rimbaud écrivait :


"Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal"



"Idéal" n'est pas entendu ici comme parfait, mais comme la destruction du vêtement qui donne à celui qui le porte le confort que le paletot neuf entravait. Le mot idéal est donc ici "inexact", mais pourtant producteur d'un sens qui lui est étranger. Classique du registre poétique, c'est l'ensemble du texte qui redresse le sens d'une partie ou d'un détail "impropre". C'est pourquoi en vous "forçant un peu", vous pouvez malgré l'inexactitude du détail de la portée/plis de montagne, souscrire à cette interprétation. Il y a donc une zone un peu grise ou inexacte dans laquelle vient se nicher un sens acceptable et qui peut être partagé. D'autant que la photographie de cette époque de Magnum valorisait le rapport de sens ou graphique en miroir entre premier-plans et arrière-plans de l'image.
Et pour corroborer votre analyse de la jouissance : c'est bien entendu l'opposition de sens élévation/destruction qui transforme les mots de Rimbaud en art poétique.
Entre parenthèse, la jouissance de reconnaître le point de charnière se fait pour moi sans la perte de contrôle de l'orgasme, plus ce point de charnière résiste, plus il se fait désirer, plus la jouissance sera grande de le mettre à jour. Alors la photo de Tien Anmen qui se livre d'un coup est trop frustrante ;-) Pour filer la métaphore sexuelle, il faut que ce point de charnière pénètre profondément mon cerveau jusqu'à la surprise de découvrir des zones inexplorées, des liaisons restées secrètes ;-)))


La seconde chose à laquelle votre recherche d'exactitude me fait penser, c'est l'image en relief. Le relief devrait selon cette logique des oppositions être la technique privilégiée de la photo artistique : on part d'un document plat pour arriver à la sensation de 3d, c'est le règne de l'illusion, la construction de mondes qui n'existent pas. Pourtant la photo en relief artistique est extrêmement marginale et le cinéma dit 3D est en situation d'échec commercial aux états unis, les studios font marche arrière brutalement, stoppent les projets de films 3D et semblent pressés d'en finir avec cette technique (il y a eu quelques articles de presse la semaine passée sur ce revirement). Alors pourquoi ça ne marche pas ? J'ai l'impression que même si le spectateur est la victime consentante de cette illusion d'exactitude, finit, passé les premiers étonnements, par accepter comme exacte cette l'illusion. Ce qu'on veut finalement ce n'est pas être plus près du réel, mais de s'en détacher, la conscience active d'être pris dans les filets de l'illusion de 3D ne suffit pas, la sensation, finit toujours par être la plus forte !
Cette remarque est jetée ici un peu vite et reste à creuser .


Merci pour les travaux de S. Calle, très intéressants et bien dans l'esprit de ce que vous voulez faire passer.

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: henri peyre
Date: 29/10/2011, 08:35

jean christian valero écrivait:
-------------------------------------------------------
> Dans le contexte de la série, l'image par
> elle-même ne vaut rien etc."
> J' y ai lu une réminiscence de la série vue comme
> un dispositif de guerre contre le tableau (ce
> qu'elle a historiquement été, sans conteste).

Ce point de la dévaluation de l'image, produit par des outils mécaniques qui marchent bien et vite, est analysé par Olivier Lugon dans le Style Documentaire. A partir des années trente, un certain nombre de photographes vont perdre confiance dans la valeur de la photographie, vécue comme une image trop vite faite. Ils adopteront alors la posture de l'éditeur : la création pour eux ne sera plus au niveau de la photographie mais au niveau de la collection de photographies. La montée en puissance des magazines au même moment banalise l'idée que la photographie doit être légendée et montée en reportage. Le crédit de l'image isolée baisse encore. On est sur ce point dans un aspect qui ne s'inscrit pas dans le rapport entre la photographie et la peinture.



> Et pour corroborer votre analyse de la jouissance
> : c'est bien entendu l'opposition de sens
> élévation/destruction qui transforme les mots de
> Rimbaud en art poétique.
Entièrement d'accord, cela marche parfaitement en littérature. Il y a même des champions incontestables en la matière : [www.galerie-photo.com]


> Entre parenthèse, la jouissance de reconnaître le
> point de charnière se fait pour moi sans la perte
> de contrôle de l'orgasme, plus ce point de
> charnière résiste, plus il se fait désirer, plus
> la jouissance sera grande de le mettre à jour.
> Alors la photo de Tien Anmen qui se livre d'un
> coup est trop frustrante ;-) Pour filer la
> métaphore sexuelle, il faut que ce point de
> charnière pénètre profondément mon cerveau jusqu'à
> la surprise de découvrir des zones inexplorées,
> des liaisons restées secrètes ;-)))


J'ai l'impression qu'il pourrait y avoir là un point très intéressant. A vous lire, vous ne sollicitez peut-être pas tant l'orgasme, qui est perte de contrôle, que l'allongement de la durée du désir.
Je partage en ce sens votre déception sur la photo de Tien Anmen qui se livre trop vite, frustrant la montée du désir.
Mais il y a probablement une question à se poser : la jouissance que nous désirons atteindre est-elle dans le désir ou dans l'orgasme ?
La réponse convenue est souvent que l'orgasme est la fin du désir et qu'il est intelligent de prolonger le désir en retardant l'orgasme. Mais peut-être pour les contemplatifs la réponse est-elle différente ? Peut-être un contemplatif essaie-t-il de faire durer le plus longtemps possible la phase d'indétermination de l'orgasme ? Cela est me semble-t-il le propos de Robert Musil dans l'article en lien.
Le parfait jouisseur ne sera pas inconsolable, qui peut à la fois faire durer le désir puis l'orgasme.
A dessein je reste jusqu'au bout dans la métaphore sexuelle, sur laquelle chacun a la plus riche expérience et l'intérêt maximum. Rien d'inconvenant, au contraire, puisque tout le reste en découle.



Sur le relief :

> J'ai l'impression que même si le
> spectateur est la victime consentante de cette
> illusion d'exactitude, finit, passé les premiers
> étonnements, par accepter comme exacte cette
> l'illusion.

Le début est ravissement, puis après il y a habitude. En fait on jouit du rendu auquel on n'est pas habitué, (il y a un changement de point de vue par rapport au cinéma plat) puis l'instant d'après, habitué au relief, on cesse d'en jouir. C'est le problème, on est d'accord.


> La seconde chose à laquelle votre recherche
> d'exactitude me fait penser, c'est l'image en
> relief. Le relief devrait selon cette logique des
> oppositions être la technique privilégiée de la
> photo artistique
C'est en effet a priori très prometteur, puisqu'il y a d'emblée un choc d'interprétation. Pour prolonger cette courte extase il faut après ajouter, au niveau de l'image elle-même, des contenus porteurs d'autres changements de points de vue. Avec un peu de méthode (à laquelle on essaie de contribuer avec cet article), la chose apparaît faisable.
Faire durer l'orgasme sera multiplier les points de vue possibles.

C'est intéressant d'ailleurs votre évocation de la photographie en relief par rapport aux notions de désir ou d'extase : le choc de la perception du relief me semble plus relever de l'extase que du désir. C'est un changement brutal de point de vue qui s'impose sans crier gare...

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: Pascal Moraiz
Date: 29/10/2011, 12:20

Moi, j'ai été scotché par les images de Lottie Davies, je ne connaissais pas, vraiment bien !

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: Marco42
Date: 29/10/2011, 19:43

Rue89 s'intéresse au travail de Julia Peyre :

voir ce site

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: ioury
Date: 30/10/2011, 20:35

Un exercice intéressant (pour moi, mais peut être aussi pour d'autre ?):

1- Analyser une image.

2- Garder son analyse secrète.

3- Contacter l'auteur, et lui demander le message qu'il a voulu transmettre.

4- Publier le comparatif.

P.S Je ne sais pas analyser une image.

Re: Nouveautés de novembre 2011 sur galerie-photo
Envoyé par: Raphaël
Date: 30/10/2011, 21:51

C'est très interessant ioury, on vous laisse contacter Jacques Henri Lartigue le premier, passez devant ;-))#

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