Henri Gaud écrivait: "Les espaces de liberté fragiles, c'est beau comme du Seguela."

Je ne te le fais pas dire (écrire) ;-)

Zoran écrivait:
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> Henri Gaud écrivait: "Les espaces de liberté
> fragiles, c'est beau comme du Seguela."
>
> Je ne te le fais pas dire (écrire) ;-)

Et toi lire.
Ce sont les espaces qui sont fragiles

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No Pasaran
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Henri Gaud écrivait:
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> Sa démarche semble assez claire…
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A ceux qui y voient clair, je me permet de poser une question : comment est reçue son exposition en Israël ? Quel en est le bénéfice ? Je ne vois pour l'instant que de l'opportunisme dans ce travail : le gars se sert d'un lieux d'extrême tension comme de faire valoir. Il crée l'événement, s'assure que celui-ci sera relayé dans les médias et passe à autre chose. Que laisse-t-il derrière lui qui rende la situation meilleure qu'elle ne le fût avant son arrivée ? Pas grand chose à mon avis, voire rien du tout. C'est de l'épate bourgeois et ça fonctionne encore à merveille !
Ailleurs il fait participer la population à un projet. C'est très bien ! mais pourquoi en faire tant de foin si ce n'est pour servir son propre projet : entretenir sa célébrité ? Les travailleurs humanitaires sont en général beaucoup plus discrets…

Au passage, il est tout aussi opportuniste de balancer cela comme une soi-disant "info", sans autre commentaire et d'attendre de voir comment le vent tourne pour prendre position.

Henri Gaud écrivait:
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> Zoran écrivait:
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> > Henri Gaud écrivait: "Les espaces de liberté
> > fragiles, c'est beau comme du Seguela."
> >
> > Je ne te le fais pas dire (écrire) ;-)
>
> Et toi lire.
> Ce sont les espaces qui sont fragiles

Non ce n'est pas une question d'espace (il existe), ni de liberté, ce sont les possibilités d'amener ces discussions qui sont quasiment inexistantes. Les fils du type de la remarque donnent un peu de grain à moudre aux trois pékins qui s'intéressent aux questions d'esthétique, dont certains doivent essuyer une pluie d'insultes de la part d'intervenants qui n'ont que leur mépris à partager. Il y a peu d'intérêt en photographie, on le voit dans le domaine du livre d'essai : rares sont les auteurs français, beaucoup sont étrangers, surtout américains dont les textes abondants sont peu traduits en français. Nous avons pris un retard considérable, mais je crois et j'espère que cela va changer.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/10/2010, 18:05 par Zoran.

<<Au passage, il est tout aussi opportuniste de balancer cela comme une soi-disant "info", sans autre commentaire et d'attendre de voir comment le vent tourne pour prendre position.

Mais pourquoi donc veux-tu une position ?

Ce qui me semble intéressant c'est le côté géant, donc je donne l'info qui n'a rien de neuve, mais voilà cela reste une info.
Pour cette histoire de vent, il faudrait pour cela qu'il y ait du vent et que ce vent ait du sens, mais je n'en vois guerre, ni de vent, ni de sens à ce que tu dis.
Je vois juste Don Quichotte et Sancho Panza qui battent la campagne, rien de plus.

Quand à ces vastes questions ???

<<Quel en est le bénéfice ?
<<Que laisse-t-il derrière lui qui rende la situation meilleure qu'elle ne le fût avant son arrivée ?

C'est le prêche du dimanche ou quoi ?
Quelle est cette loi qui dicte l'obligation de bénéfice à un art (ou activité) aussi futile que la photographie.
La photo n'a pas d'obligation de ce genre, les photographes encore moins.

<<C'est de l'épate bourgeois

Il n'y a pas plus d'épate que dans une photo de presse,
Et la photographie est un art bourgeois par excellence, dans sa pratique en tout cas.

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No Pasaran
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<<Les fils du type de la remarque donnent un peu de grain à moudre à aux trois pékins qui s'intéressent aux questions d'esthétique, dont certains doivent essuyer une pluie d'insultes de la part d'intervenants qui n'ont que leur mépris à partager.<<

Encore une fois il s'agit d'une victimisation stérile.

Les articles esthétiques de ce site sont lu et personne ne les descend en flammes à part toi,
Qui en le faisant pense critiquer, alors que tu ne fais que flatter ton égo fort mal placé.

Du mépris il en faut, c'est parfois nécessaire, mais celui-ci ne s'adresse pas à ceux qui construisent.

Construire ce n'est pas recracher vite fait quelques citations, ou croiser le fer sur quelques lignées de photographes, c'est structurer une pensée et être capable de transmettre cette pensée, par des écrits et:ou des images. Mais juste quelques phrases sur un forum, ce n'est pas suffisant.

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No Pasaran
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Henri Gaud écrivait:
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> Quelle est cette loi qui dicte l'obligation de
> bénéfice à un art (ou activité) aussi futile que
> la photographie.
> La photo n'a pas d'obligation de ce genre, les
> photographes encore moins.
—

J'estime que si on tente de s'interposer dans une situation aussi inextricable (cf son projet en Israël) comme le fait ce "héros", c'est pour y apporter quelque chose de positif, la faire évoluer vers une amélioration. Le type se dit "activiste" : quel est son but, comment y tend-il, quels sont les résultats ?
Là-dessus, il est urgent de prendre position.
Bien sûr, il est plus facile de se laisser flatter le pseudo rebelle qu'on a toujours rêvé d'être.

> J'estime que si on tente de s'interposer dans une
> situation aussi inextricable (cf son projet en
> Israël) comme le fait ce "héros", c'est pour y
> apporter quelque chose de positif, la faire
> évoluer vers une amélioration. Le type se dit
> "activiste" : quel est son but, comment y tend-il,
> quels sont les résultats ?

on lui a juste demandé de faire un "Vœu pour changer le monde"

<<Celui-ci s'est vu offrir un chèque de 100 000 dollars délivré par l'institution à un "individu exceptionnel". Il est également invité à émettre un "Vœu pour changer le monde", que la fondation TED se chargera de réaliser.<<

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No Pasaran
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<<J'estime que si on tente de s'interposer dans une situation aussi inextricable (cf son projet en Israël) comme le fait ce "héros", c'est pour y apporter quelque chose de positif, la faire évoluer vers une amélioration. Le type se dit "activiste" : quel est son but, comment y tend-il, quels sont les résultats ?
Là-dessus, il est urgent de prendre position.
Bien sûr, il est plus facile de se laisser flatter le pseudo rebelle qu'on a toujours rêvé d'être.<<

Tu estimes bizarrement,
La situation est sans doute inextricable, mais c'est un point de vue occidental,
Là bas, il y a des gens, et des rires et des pleurs, et des choses inutiles,
Pourquoi pas, ou est donc le problème de faire du futile au milieu d'une guerre,
C'est peut-être JR qui a raison.

Prendre position, c'est vraiment curieux, tu te prends pour une référence, que connais-tu de la guerre ?

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No Pasaran
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Henri Gaud écrivait:
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> Encore une fois il s'agit d'une victimisation
> stérile.

Il n'y a strictement aucune victimisation, aucune stérilité dans le fait de pointer les remarques ordurières.

> Les articles esthétiques de ce site sont lu et
> personne ne les descend en flammes à part toi,
> Qui en le faisant pense critiquer, alors que tu ne
> fais que flatter ton égo fort mal placé.
> Du mépris il en faut, c'est parfois nécessaire,
> mais celui-ci ne s'adresse pas à ceux qui
> construisent.
> Construire ce n'est pas recracher vite fait
> quelques citations, ou croiser le fer sur quelques
> lignées de photographes, c'est structurer une
> pensée et être capable de transmettre cette
> pensée, par des écrits et:ou des images. Mais
> juste quelques phrases sur un forum, ce n'est pas
> suffisant.

Pour que des idées puissent être validées et garder une inscription dans le temps, il faut les mettre en question, qu'elles puissent résister au débat contradictoire, de ce point de vue il y a eu des échanges intéressants et productifs sur le forum esthétique. Le mépris est totalement inutile dans cet exercice, même s'il flatte l'ego de celui qui pense écraser l'autre dans un effort vexatoire, il crée simplement un "bruit" superficiel, inutile.
Concernant les citations de la remarque, je peux t'affirmer qu'elles sont le fruit de plus amples lectures que les quelques lignes reproduites ici, et bientôt de traduction de textes jamais parus en français. Certaines de ces lectures ont changé ma façon de voir, m'ont vraiment enrichi, alors si même si cela ne sert qu'à un seul type silencieux qui ne se fera jamais connaître, ça me va aussi très bien, les médailles je m'en fous.

Je ne suis pas fan de ce travail, parce que c'est de la photographie "au rabais", tirée vers le bas, et ce dès la prise de vue, du traitement, et ensuite du procédé d'agrandissement !
Mais c'est un travail tourné vers les habitants du lieu, une interpellation et une appropriation des lieux par la jeunesse qui y habite, grace a la photographie de ce monsieur.

Je supporte donc tout a fait totalement la démarche très méritoire a mes yeux, qui cherche a interpeller, décloisonner, projeter...
Et ce, tout particulièrement en des lieux qui sont bien souvent exclus de manifestations d'art contemporain (qu'ils soient en demande ou non) , exclusion qui démontre déja une différenciation.

Différenciation souvent justifiée par le PIB par habitant, ce qui n'a rien a voir, bien sur, avec le degré de connaissances d'histoire de l'art, d'humanité, de personnalité, de sensibilité artistique...

Sans parler des blocus économiques et politiques qui concernent ces lieux, bien sur totalement iniques et scandaleux, mais sur lesquels peu d'hommes politiques souhaiteraient se bruler les ailes, d'ou une inaction généralisée !

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[www.photographe-pro.com]