Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 03-09-2004 11:05
Francis : une seule réponse : testez-les avec un film diapo moderne, mais mesurez-bien la lumière et exposez-bien le film, sous réserve que votre obturateur Pentacon soit bien réglé. Vous pouvez aussi faire des tests sur mire en noir et blanc. je ne sais pas si le pentacon a le pré-relevage du miroir, attention aux vibrations. la baïonnette du Pentacon est très bonne et très robuste, il faut la préférer à celle du Kiev 88 d'origine. Vous pourrez monter ces optiques sur les kiev 60 et 88 récents qui sont équipés de cette baïonnette 'K6' ou 'P6'.
Historiquement le biometar à 5 lentilles équipe le Rollei 2,8B au début des années '50. Celui du Pentacon est certainement différent à cause de la présence du miroir. J'ai vu des diapos faites avec cet objectif et projetées avec un P66 Rollei, c'était en 1980, l'appareil appartenait à un brillant polytechnicien yougoslave qui rigolait du prix des 'blads en France alors qu'il pouvait avoir un Pentacon 6 et toute (j'exagère un peu, il y avait aussi un rare 500 mm) la gamme optique aus Jena pour le prix d'un dos-magasin 'blad. Rien à dire sur ce biometar là en projection, très bon. Il vous manquera le Flektogon de 50 pour avoir l'assortiment principal.
Le 120 n'a pas de raison d'être mauvais au contraire car il n'est pas pénalisé par le miroir. Un peu comme le planar 100 à 5 lentilles aus Oberkochen qui est d'un poil meilleur que le 80 à 7 lentilles.
Le 180 est cher aux Zeiss-o-philes. C'est, soit exactement, soit de façon très proche, l'Olympia-Sonnar du contax d'avant guerre. Je ne me prononce pas sur les performances de celui que vous avez, mais la réputation de l'Olympia Sonnar le fait s'arracher entre collectionneurs. J'espère que le vôtre est bon.
Soyez doux avec le levier d'armenent du pentacon 6, surtout ne pas le relâcher brutalement, c'est le point faible de l'appareil qui a tendance a bouffer les vues à cause d'un mécanisme (réglable, certes) d'espacement mal conçu.
Autrement dit, les défauts potentiels du boîtier sont plus à craindre que le passage forcé des optiques de Zeiss Iéna dans le bloc communiste... on en retrouve le savoir-faire jusqu'à Kiev.
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