Bonjour, merci Henri pour le lien.
Désolé de n'avoir pu répondre plus tôt, j'étais en mer la semaine dernière sur un voilier et donc sans pc, pour un reportage et ne suis rentré que tard hier soir.
A noter, la vidéo posée sur Youtube a été remontée et les séquences titres et agenda culturel (qui coupe l'interview en 2) ont été supprimées. L'émission au complet est visible sur le site de FR3 Caen, émission "Là où ça bouge" du 02 mai.
A la décharge de Jacques Perrotte, le journaliste de FR3, les conditions de tournage ont été bousculées par l'actualité régionale. En effet ce 02 mai, des écologistes manifestaient sur le chantier de l'EPR de Flamanville à une vingtaine de bornes de chez moi, certains s'attachant à des grues etc. Ce qui fait que tout fut bousculé au dernier moment. Les camions de régie du direct ont été mobilisés sur Flamanville, seul un véhicule de montage est resté avec l'équipe de tournage, c'est à dire le preneur de son que l'on voit à un moment à l'image, une camerawoman et le journaliste qui aime réellement mon boulot, je pense que ça se sent.
L'équipe réduite est donc arrivée à l'heure prévue initialement, soit en milieu d'apm.
Là ils m'ont expliqué que le direct serait un tournage dans les conditions du direct mais tournée tout de suite et que l'émission serait diffusée à l'heure normale c'est à dire après l'annonce des titres du 19/20.
Il devait être autour des 15h45, à 16h30 l'émission montée devait être envoyée à la rédaction régionale.
Donc ce fut un run.
Tournage de la séquence près du lavoir, puis le vrai faux direct à la galerie en une seule prise.
A ce côté "urgence" il fallait noter que pour "ma" séquence le timing etait aussi serré en raison d'un gros agenda (la séquence qui présente l'actualité culturelle et qui scinde mon interview). Grosso modo 3mn15 chrono en main pour le journaliste. Donc un peu de cafouillage parfois, de réponses un peu embrouillées par le stress et la difficulté pour moi de "suivre" le rythme donné par l'interviewer, il aurait fallut être court et concis et j'avoue que ce n'est pas ma spécialité comme le savent ceux qui me connaissent. J'ai pas un stress bloquant mais en revanche j'ai besoin de réfléchir à ce que je dis et là, bah il n'y avait pas de temps pour ça.. Donc c'est ce qu'on voit à l'image, des réponses un peu confuses, des gimmicks de paroles ("en même temps") et des raccrochages "en vrac" pour essayer de remonter dans le train en marche et, c'est vrai que c'est du rapide....Rien n'a eu le temps d'être préparé au niveau des questions/réponses, juste un petit scenario de base fait au débotté. Donc pas facile quand on est pas habitué à l'exercice tv.... C'etait ma première interview tv, jusque là mon boulot avait déjà fait l'objet de reportages mais sans ma présence et dans le cadre d'évenements plus larges (festivals, salons etc).
La radio en direct est beaucoup plus stressante que la tv, là pas de micro qu'on vous tend etc, la camera on la sent très peu, mais le format de l'émission qui est toujours très speed de toute façon rend l'exercice peu évident... Il faut suivre....... Pour moi et donc pour ceux qui regardent...
Reste que c'est une expérience à vivre, que les images filmées respectent mon travail que l'émission, c'est le plus important, permet de se faire une idée de mon boulot, de mon atelier-galerie, que ça peut donner envie de voir tout ça en vrai et qu'à mon avis c'est là le principal. Alors oui c'est speed, un peu "rough", parfois en dérapage pas très controlé pour moi, mais bon.... Je suis heureux de l'avoir fait, ravi qu'une chaine publique régionale se soit intéressé à mon travail et ait eu envie de partager son enthousiasme a ses telespectateurs. Le reste, la vacuité de ce que je dis, n'a in fine que peu d'importance, les paroles s'envolent toujours, les images restent...
Bruno
[
www.brunomercier.fr]