Nier les incontestables liens entre photographie et cinéma en se focalisant sur les termes "artisan" vs "industriel" est une escroquerie intellectuelle. Coupons y court en affirmant que des photographes inscrits à la chambre des métiers, il y en a, alors que je doute qu'on y trouve beaucoup de cinéastes. Comme ça Henri aura raison sur ce point, mais je doute que ça lui suffise.
Maintenant, ce qui ressort du discours fallacieux d'Henri, c'est que le photographe, de par son statut, serait libre quand le cinéaste serait soumis au joug de l'industrie. Il suffit d'avoir un peu de culture cinématographique, voire de vivre de ce métier, pour savoir que la réalité est bien plus subtile. Mais la subtilité et la mesure ne sont pas le fort des intervenants des forum en général et de cette discussion en particulier.
Bon, je vous laisse, je dois ripper quelques galettes de ma dévédéthèque pour emmener en voyage les intégrales de JVDK, Michel Brault et Jean Rouch. Ça me fera passer les longues soirées Lilloises pendant que je serai en montage de mon film indépendant chez l'industrielle France Télévision. Dommage que je ne puisse en faire autant avec ma bibliothèque pour transporter Shore, Egglestone ou Friedlander.
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Laurent
Bordeaux
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