en recherchant un lien vers le doc sur Sally Mann qui avait été donné ici, je suis tombé sur ce film sur Sudek

Malheureusement, je ne comprends pas le tchèque pas plus que je ne lis le russe mais on peut y voir Sudek au travail, dans son jardin, au labo et surtout installant son trépied et sa chambre et se déplaçant dans la forêt avec, le tout avec un seul bras...
Du coup, nos pinaillages d'enfants gâtés à propos du choix de matériel paraissent un peu ridicules comparés à la force créatrice de l'artiste...

[video.yandex.ru]

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Sélection
Tout et n'importe quoi, au jour le jour



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/09/2010, 19:50 par didier d.

<<le tout avec un seul bras...
Du coup, nos pinaillages d'enfants gâtés à propos du choix de matériel paraissent un peu ridicules comparés à la force créatrice de l'artiste... <<

Ne vous coupez pas le bras pour capter cette force créatrice ;-))

Sudek est un type formidable,
J'ai un copain à Prague qui l'accompagnait dans ses photos, quand il était enfant, il y a quelques années

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No Pasaran
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Henri Gaud écrivait:
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> Ne vous coupez pas le bras pour capter cette force
> créatrice ;-))


j'ai bien peur qu'il n'y suffirait pas... :o)

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Sélection
Tout et n'importe quoi, au jour le jour

ce docu est émouvant.
Autant que Josef Sudek et son humilité exemplaire.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/09/2010, 21:19 par voldenuit.

Sudek utilisait-il une rotule Arca?

JCMM

Merci.
Pour compléter, ce livre assez formidable sur le photographe Josef Sudek au travail :
Josef Sudek - Prag 1967

Un film touchant et joli à regarder dans ses tons sépia et sa belle musique..

<< Sudek utilisait-il une rotule Arca?>>
Dans le documentaire, son pied semble être privé de rotule et en plus la chambre est vissée sur une tige filetée trop longue et la chambre ne repose même pas sur la platine. Ah ces artistes !

Obturation au bouchon et temps à la louche...

Heureux temps, où les rotules étaient des tiges filetées, les objectifs des "culs de bouteille", et où parmi les hommes venait à passer un Dieu manchot, aux allures de diable ébouriffé.

JCCMM

Il n'y a pas un programmeur d'Arte qui passe par là pour nous traduire et nous diffuser ça.

Si je photographie quelque chose, tant pis pour elle!

mougin écrivait:
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> Heureux temps, où les rotules étaient des tiges
> filetées, les objectifs des "culs de bouteille",
> et où parmi les hommes venait à passer un Dieu
> manchot, aux allures de diable ébouriffé.
>
> JCCMM

On voit quand même une rotule à berceau.
C'est sympa je trouve, mais c'est juste une belle histoire,
Avec des dieux magiciens et malicieux.

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No Pasaran
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Bonjour l'ambiance!!
Même si je trouve Sudek très marrant en vieil excentrique, le film me rend triste.

merci pour le lien, Didier
très intéressant.
En navigant sur le même site, au hasard vu que moi et le tchèque on fait deux, j'ai trouvé cette vidéo-ci:
[video.yandex.ru]

Michel Grini

Merci pour le lien
Serge pourquoi es tu triste? Ce peut être beau la photo non? c'est réjouissant ce vieil homme qui continue de croire à cette poésie sur le dépoli.
salut

Jean-Claude, Sudek est un grand bonhomme, il photographie les dieux, il parle avec eux.
Je connaissais ses fabuleuses photographies, mais je ne connaissais pas son handicap et j'ai pris un coup dans le bide en découvrant ce film. Je ressens presque physiquement un embarras, une gêne en le voyant manipuler sa chambre avec une main. Et puis il y a cette musique en arrière fond et ces enfants qui courent en toute liberté dans les champs.
Les plus belles histoires sont souvent tristes non ?

Embarrassant, je trouve aussi, mais un film qui dit bien que l'essentiel du travail du photographe est hors de toute agitation : ni frénésie productive, ni débauche de moyens. Une invitation à réfléchir aussi sur l'économie de la photographie.

Sudek me fait penser à un personnage hors du commun, un excentrique venant d'une autre époque et vivant dans un autre monde. Peut-être venait-il directement du Moyen-Age, avec une autre perception du temps que celle que nous avons.
Il y a une petite histoire que j'aime beaucoup et que voici :
" On conte qu'un nouveau riche, curieux de connaître un domaine seigneurial, visita celui d'un lord.
Il s'extasia devant les pelouses.
Il demanda : Combien de temps vous a-t-il fallu pour les obtenir?
Le lord répliqua : Quatre cents ans."

A peu près 2500 ans
Pour aimer en chacun sa simplicité et sa force

Moi , j'aime aussi le cameraman.

Max