(suite)
Pieds rotules & autres supports
Dans un monde où le moindre appareil numérique d'amateur tourne à 6400 ISO, on pourrait penser que seuls les vendeurs de filtres gris ont un avenir : comment faire pour prendre une photo d'amateur soleil brillant dans le dos selon la règle de seize avec un appareil qui ne dépasse pas le millième de seconde et dont le meilleur diaph doit être f/4, et pas plus fermé sous peine de diffraction?
Grave erreur de jugement ! Car à la Photokina, là où le marché décide et pas les rêveurs, et encore moins les ingénieurs, l'offre en trépieds, rotules et autres têtes
bien faites dépasse l'entendement ; comme si tous les futurs clients de ces dispositifs n'allaient travailler que comme Saint Ansel lui-même. À moins que ce ne soit l'effet de la mode du raccordement panoramique qui pousse le marché du trépied ?
Donc on ne va même pas essayer de balayer tous les stands à trépieds et têtes, et pour l'euro-patriote c'est facile, il suffit de voir les quelques marques dont on possède des produits en se voilant la face sur la concurrence. On parlera des rotules & têtes de chez Arca Swiss plus bas, le hasard du plan des stands avait fait mettre A/S tout à côté de chez Berlebach, alors que Gitzo était dans une autre halle.
Berlebach
On ne boude pas son plaisir à voir sagement alignés l'ensemble des productions de la fabrique de Mulda, les toucher, les soupeser, les déplier, etc... une espèce de table faite dans une grande planche de ce fameux
Eschenholtz permettait de voir la matière avant découpe. Magnifique ! Berlebach étend progressivement son catalogue du côté des têtes, d'abord il y a eu des têtes 3-d bien sages et bien classiques avec des manches de commande bois/acier assez agréables au toucher, puis des « boules à zéro » incorporées au sommet du trépied, il y a la petite boule pour les trépieds raisonnables pour le commun des mortels, et il y a la grosse boule à zéro à associer avec les énormes trépieds prévus pour y poser des enclumes en fonte grise.
Aujourd'hui il y a une nouvelle rotule Berlebach indépendante du pied, avec boule inversée comme chez les voisins de Kina, et un demi-blocage comme sur certains modèles de chez FLM. C'est la Pegasus, c'est du costaud. La fonction de demi-blocage transforme la rotule en une tête 2 axes. Un axe supplémentaire sous le plateau d'attache rapide permet de basculer ce plateau de nonante degrés sur le côté en un clin d'oeil.
J'ai également manipulé le petit trépied, sur le marché depuis un an ou deux, et qui est très tentant pour la photo de fleurs en randonnée / sac à dos. Il a un compagnon avec une boule à zéro qui permettrait presque de se passer de rotule, mais si je me laissais tenter je prendrais le modèle sans boule, ce serait un bon prétexte pour l'associer avec une petite [censuré par le modérateur].
Gitzo
Chez Gitzo, là encore, voir et toucher tout le catalogue est un plaisir. Dommage pour celui qui prétend ne pas être collectionneur d'outils d'être déjà équipé d'un pied Gitzo alu classique, acheté neuf et aujourd'hui en parfait état... On remarque chez G... la diffusion de certaines idées, j'ai vu une boule avec blocage par un large anneau juste sous le sommet, un peu comme chez [censuré par le modérateur], mais sauf que ce n'est pas une rotule inversée. L'offre en rotules Gitzo est vraiment vaste, mais les têtes 3 axes à manches sont toujours là pour ceux qui en veulent, deux modèles avec une référence à 4 chiffres commençant par 2.
Arca Swiss
Chez Arca Swiss la nouveauté en têtes c'est la tête-rotule d4/d4m. La manipulation de l'objet m'a montré que la photo de la publicité était très bien prise, donc pas de mystère, en mains c'est comme sur la photo. Deux axes de bascule se croisent en un même point, la liaison est donc une liaison rotule par combinaison des deux mouvements. Sur la d4m, pas d'engrenage, on désserre, on bascule, on bloque indépendamment les deux axes comme dans une tête 3D classique. Le plateau panoramique est au-dessus comme il se doit, depuis que j'ai çà sur ma B1 je me sers plus jamais du plateau panoramique qui est sous la rotule. Le modèle d4 offre en plus de la d4m une commande par pignon et crémaillère débrayable. Mise on place rapide : on désserre, on place à peu près, on resserre, on peaufine avec l'engrenage. La différence majeure vis à vis du cube C1 c'est que les axes de rotation, le centre de la liaison rotule, se trouve sous le plateau comme dans une rotule classique. Avec les têtes à berceaux croisés, les axes de rotation se situent au-dessus du plateau d'attache, donc beaucoup plus près du centre de gravité de l'appareil ce qui minimise les balourds.
Une particularité des têtes d4/d4m est qu'il n'y a pas de porte à faux comme dans la plupart des têtes 3 axes. Les axes sont soutenus par une pièce en forme de U, ce qui garantit certainement une charge statique plus élevée et une meilleure résistance au vibrations. Mais attendons les données du constructeur. Au moins pour la charge statique admissible, car pour les vibrations il n'existe pas de norme indépendante qui s'appliquerait à tous les constructeurs, donc il est difficile de se prononcer sur ce point important de façon quantitative et impartiale.
Sinon, toujours chez A/S, toute un nouveau système d'équerres et de petites plaques, pour les chasseurs de pupille d'entrée mais pas seulement. Les nouveaux étaux sont à double queue d'aronde, la plus large des deux coince les plaques classiques ; l'étroite coince les nouvelles petites plaques ou directement le rail des chambres A/S sans manchon intermédiaire.
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Sinon j'ai vu la rotule motorisée dont parle Thilo, bon, mais je n'ai pas eu le temps de questionner ceux chez qui elle est exposée.
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Chambres & objectifs de chambre
Disons que c'est surtout pour voir ce matériel qu'on était venu. En pensant, peut-être, à nos petites emplettes du futur
(lorsque nous serons immensément riches, en février prochain, comme disait Alphonse Allais).
Pas mal de chambres sont exposées dans d'autre stands pour des produits divers comme le papier direct-positif de chez Harman-Ilford (voir plus haut), sinon un certain nombre de marques connues sont au rendez-vous. Je n'ai pas cherché Toyo ni Horseman donc je n'en dirai rien. En chambres en bois je n'ai vu que Shen Hao. Pas de Seagull bi-objectif sur ce stand représentant aussi la marque Seagull, mais divers accessoires de visée et toute la gamme des sympathiques dos rollfilm 120 avec la fenêtre rouge où on voit passer les chiffres sur le papier.
Donc en autres fabricants de chambres que j'ai vus, par ordre alphabétique.....
Alpa
Stand en forme de comptoir, beaucoup de jeunes collaborateurs enthousiastes, accueil excellent, on touche, on manipule, on discute, vraiment très bien. Plus de superbes images qui démontrent ce qu'on peut faire passer en un seul coup de déclencheur à travers un Rodenstock Digaron de 23 monté devant un dos 65 Mpix : paysages, industrie, bref le top du top de ce qu'on faisait en film naguère, le savoir faire n'est pas perdu, les résultats sont impressionnants de netteté, pas besoin d'insister, comme on dit chez Capaul & Weber, "au sommet les choses sont simples".
Chez Alpa proposent un arceau de montage pour un ail-faune utilisé comme viseur électronique. Vu la forme, Çà aurait pu être le boîtier de commande de l'obturateur Rodenstock (pas Sinar tout de même, mais sait-on jamais ?) ou le dernier posemètre Gossen... eh bien non c'était bien un ail-faune. De là à ce que l'optique de l'ail-faune couvre 110° pratiquement sans distorsion comme les optiques digitales de chez Schneidenstock ou comme le superbe viseur optique de la Rm3D de chez A/S... j'en doute ; mais l'ail-faune ne va pas disparaître comme cela du monde de la foto professionnelle,
bien au contraire.
Arca Swiss
Chez A/S étaient installés dans la même halle que Seitz, Alpa, Hasselblad et Berlebach. Un beau stand ouvert avec des tables pour toucher toutes les chambres, plier les rails à volonté, faire de l'accordéon avec les soufflets de cuir moulé, etc.... La F-line 13x18 était là avec un beau soufflet grand-angle pyramidal cousu dans la même veine que l'extra plat pour la 6x9. Sans oublier la misura 20x25, la première sur laquelle on tombait en entrant. En démo, plusieurs F-line et M-line non équipées d'une optique avaient la planchette adaptatrice R-line pour bien montrer la compatibilité de la baïonnette R-line avec toutes les monorails du catalogue.
M. et Mme Vogt étaient là avec Martin, épaulés par trois personnes, On a donc pu manipuler le nouvelle Rm2d (sans bascule mais avec décentrements) et se rassasier de la précision du nouveau "clic-clac" sur la Rm3di permettant de tourner tout le bloc avant de nonante degrés si on veut faire une bascule d'axe vertical. C'était l'occasion sous l'oeil des concepteurs, de re-jeter un coup d'oeil au viseur qui a pensé aux porteurs de lunettes, ou de re-manipuler la rampe hélicoïdale des R-line: 2,5 mm par tour, une résolution de l'ordre de 1 à 2 centièmes de mm pour les gens inquiets, 5 tours de course au total soit 12,5 mm, ce qui permet de faire la MaP à un mètre avec un 110 de focale, map à 40 cm avec un 70, sans rallonge. Et si çà ne suffit pas avec de longues focales à l'infini ou en macro, on rajoute un soufflet à l'arrière, un petit bout de rail et le support de fonctions misura avec sa crémaillère classique (mais de précision) à 2 cm par tour.
M. Vogt nous a fait la démo du télémètre à ultra-sons qui affiche les limites de profondeur de champ, avec un choix de cercle de confusion raisonnable (un question sur laquelle on aurait pu discuter des heures..) c'est un dispositif qu'on peut utiliser tout seul et il est prévu pour être couplé avec une R-line et son capteur de déplacement logé au niveau de la rampe hélicoïdale.
Cambo
Cambo était dans une troisième halle, les chambres classiques étaient exposées ainsi que les chambres extra plates pour dos numériques. Plus un truc sur cardan de forme étrange avec un soufflet-sac pour monter un boîtier reflex 24x36 devant une optique de chambre. Et les gros pieds de studio, fidèles au poste... qui les utilise encore ?
Canham
Dans un p'tit coin vers chez Kodak, nous avons eu le plaisir de discuter avec le fils Canham, le papa était à côté. Je dois dire que la présence parmi les fabricants de chambres de petites entreprises familiales dynamiques comme canham qui partent à l'assaut de la planète nous enchante. Il y avait les trois chambres Canham alu et bois bien connues, la 4x5, la 5x7 et le 8x10. J'ai demandé laquelle était le best-seller : réponse sans équivoque, la huit-dix.
Linhof
Un vaste stand juste en face de chez Rodenstock et de chez Rolleiflex(alias DHW Fototechnic). Un belle 20x25 monorail avec le 550mm de chez Schneider et sa finition plaqué-or. Sur de gros pieds de studio de la marque, toutes les chambres classiques étainet là , les deux technikardan la p'tite et la grande, les panoramiques et évidemment la technika. La dernière techno était en vitrine, on n'a pas touché. Nous avons eu le plaisir de voir la démo de la nouvelle tête Linhof à berceaux croisés, démo par une dame anglophone charmante. L'objet est sympathique, pas trop lourd, de facture robuste et nettement plus simple qu'une autre tête à berceaux fabriquée pas loin de chez moi. La Linhof a des possibilités plus limitées, mais elle est deux fois moins chère. Derrière la démo de la tête à berceaux, un grand tirage panoramique d'une célèbre vue de l'ouest, des méandres dont j'ai oublié le lieu. Probablement pris avec une Linhof technorama sur film, résultat parfait qui fait vraiment douter l'amateur que je suis de l'intérêt de faire du numérique, si on ne fait que quelques images par anavec ayant l'ambition de monter au niveau ce tirage-là qui déjà placé si haut.
Rodenstock
Toutes les optiques étaient en vitrine, toute la gamme classique "film" et bien entendu toutes les nouvelles séries "digitales". La nouveauté vedette c'est le digaron de 32 mm. Nous avons eu le plaisir de l'avoir en mains au stand A/S grâce à l'obligeance de la famille Vogt, ainsi que son concurrent direct, le nouveau 28 schneider. Le digaron de 32 est très gros, imposant même ; en comparaison, la compacité du 28 Schneider est impressionnante. J'ai pris la doc du digaron 32, oups ! il va falloir s'habituer à voir les courbes des 80 cy/mm sur les diagrammes ftm !! On n'a pas l'habitude ! On attend donc avec impateince le match au sommet entre les images du Rodenstock de 32 et le Schneider de 28.
Schneider-Kreuznach
Le nombre d'entreprises qui s'appellent Schneider en Allemagne oblige parfois à préciser la raison sociale complète. Sur galerie-photo, évidemment, l'équivoque n'est pas à craindre.
Beau stand, un ensemble de slogans / logos assez accrocheurs, mais dans d'une maison d'optique sérieuse on attend évidemment de beaux produits. Un atelier de Scheimpflug était installé, en direct pour le public, libre manipulation sans chichis, avec l'un des nouveaux objectifs à bascule et décentrement monté sur un reflex numérique. La surprise c'est que ces optiques sont énormes en comparaison de ce qu'on a pu voir chez Cakon en objectifs basculables et décentrables. Disons qu'étant déjà équipé en chambre et optiques de chambre, il pourra s'écouler pas mal de temps avant que ces rétrofocus de course n'arrivent chez moi...
Seitz
Seitz Ag de Lutsdorf avait son stand à côté de chez Alpa. J'en connais qui vont dire : normal, mais c'était l'occasion de voir de près l'extravagante chambre 6x17 à balayage numérique rapide. Il y avait un certain nombre de belles images prises avec cette machine unique en son genre sur le stand des papiers Canson, dans une autre halle. Il y avait des démos des machines à raccorder les images automatiquement.
Silverstri
En fait on est tombé sur le stand par hasard, on n'a pas osé engager la conversation avec la dame qui était de service, à grand tort parce que c'était l'occasion unique de voir le matériel exposé. Silvestri propose aussi une chambre extra plate. Vive la concurrence !
Sinar
Beau stand mais qui ne montait pas tout le catalogue des chambres bien connnues, donc pas comme Linhof qui était presque en face. Il y avait au moins 3 chambres genre P3 équipées de dos numériques pour faire le démo de prise de vue sur un faux rocher en carton-pâte surhargé de trucs hétéroclited, mais typiquement suisses (çà ne manquait pas d'humour, j'ai apprécié). Vitrine de présentation du nouvel obturateur à commande électronique 1/250. Le même était en vitrine chez Rodenstock 5 mètres plus loin.
Film papier labo
Dans la voiture en venant, la conversation avait évoqué une stabilisation espérée du marché noir et blanc classique en films et papiers. Sans doute avions-nous été un peu optimistes. En noir et blanc, certes Foma et Lucky avaient un stand avec toutes leurs boîtes, J'ai demandé à la dame de chez Foma de confirmer l'éventuelle sortie du FOMAPAN R-100 (inversible pour diapos N&B) en format 120. Le film n'existe qu'en 135 et les formats ciné. réponse sans appel : NON, Certes, çà avait été évoqué mais il n'y a pas assez de demande ; il faut pour le 120 utiliser un support plus mince que pour le ciné (et donc le 135), donc nous n'allons pas faire une fabrication de FOMAPAN R-100 en 120 car çà obligerait à faire une autre fabrication sur un autre support que l'actuel support. Première douche froide.
Deuxième douche froide : Harman-Ilford avait choisi de ne présenter que le papier direct positif. Avec de nombreux exemples, y compris en petit rouleau de 61 mm de large rebobiné sur une bobine 120 pour faire de la prise de vue directe. Tel quel, le support donne des images trop contrastées pour être (à mon goût) intéressantes sans manipulation préalable. La personne du stand a évoqué la possibilité de jouer sur le contraste par une pré-lumination. Effectivement il y a certains grands agrandissements genre 30x40cm qui sont de contraste acceptable, faits sous l'agrandisseur. Plus des exepples de protraits en pied au rapport 1:1 faits dans la machine de Mme Susanna Krauss à Berlin.
Donc c'est probablement un produit à essayer, mais ce n'est pas demain la veille qu'on surclassera par un papier direct positif la souplesse du procédé négatif positif. La déception est de ne même pas voir tout le catalogue Ilford, pas d'échantillons....
En distributeurs allemands, il y avait Foto-Impex mais apparemment pas Monochrom.
Disons qu'on est un peu restés sur sa faim en s'interrogeant sur le manque de présence des fabricants de papier N&B argentique... parce qu'en ce qui concerne le film, disons que quelqu'un qui n'aurait jamais vu boîtes de film de sa vie aurait eu un peu de mal à trouver les vitrines avec des boîtes de film dedans. Et pourtant comme l'a dit Thilo, il y avait un nouveau fim Kodak négatif 400 avec un magnifique tirage démontrant la qualité du produit.
La petite vitrine de filmes 135 Agfaphoto était en fait noyée dans un immense stand de cette marque qui distribue des truc-bidules électroniques et du service de photo-façonnage pour les familles (voir ci après).
Je ne m'intéresse pas aux papier jet d'encre, mais M. Ossette et moi-même avons reçu le meilleur accueil au stand du papier Canson. c'est vrai que la personne de service était francophone, ne dame charmante, çà aidait la conversation. Il y a donc un partenariat entre Canson et un photographe britannique qui travaille avec la chambre Seitz numérique 6x17. Le résultat est très beau, il faut se pencher le nez sur le tirage pour voir de rares petites franges colorées qui nimbent un passant sur un pont de Londres.
Divers et variés
Je n'aurais jamais pensé que la photo des familles en Allemagne deprésentait un marché si énorme, du moins si j'en juge par les surfaces gigantesques des firmes CEWE, Agfaphoto, est autres qui proposent toute une gamme de services pour la photo des familles, avec tout un choix de livres-photo étonnants.
Et les marchands de cadres photo ! Et les albums italiens reliés plein cuir !!
Dans la voiture au retour on s'est dit que finalement, même si 90% des photos des familles s'auto-effacent des CD d'ici une décennie, il restera toujours bien 10% de ces images qui seront matérialisées ru sun support ou un autre. DOnc fianlement, pas besoin de s'inquiter pour la mémoire des familles, le système va s'auto-réguler.. ?????
Télescopes
En France le monde des télescopes et autres lunettes est assez séparé de celui de la photo. Pas à la photokina en tous les cas, avec les produits de chez Leica et Zeiss. Leica avaiut installé ses lunettes terrestres sur un eestrade de façon que le public puisse viser au loin par dessus la foule. Zeiss présentait une lunette terresytre avec appareil photo numérique incorporé. Il y a une lame séparatrice qui renvoie en permanence une partie du faisceau vers un caoteur. ON veut une photo ? facile, on déplie un écran, on appuie sur un bouton et on capture ce quon a vu dans l'oculaire. Exactementr ce qu'on fait en microscopie depuis frt longtemps, soit avec un prise séparateur soit en tirant une tirette qui renvoie vers la sortie photo une fois l'image cadrée.
Dehors il y avait des fauconniers qui faisaient évoluer des rapaces que le public pouvait observer de loin depuis une estrade replie de lunettes de touets les marques. Un test comparatif assez sévère, en conditiosn réelles.
Russie
Passé par hasard devant divers fournisseur russes d'optique & matériels d'optique ou photo. Vu un magnifique apochromat de 250mm de diamètre, focale dans les 1,5 mètre pour lunette astronommique, un truc que je n'avais jamais vu dans un salon grand public. Sur le stand Zenit, outre la gamme complète des bonnes loupes sympa Horizon, des binculaires à metrte sur les lunettes de vue et tout un catalogue d'intensificateurs d'image. En particulier des modèles l'intensificateur peut fonctionenr sans pile en pressant sur une céramique piézo-électrique. Au lieu d'une éincelle, on garde les charges dans un condensatuer haute ten,sion et çà fait marcher l'intensificateur. Pas de démo sur el stand, j'ai juste pris des docs avec des textes en anglais.
"Chinatown"
Le nombre d'entreprises chinoises présentes à la kina est très élevé. Souvent ce sont de petits "boutiques" et beaucoup vendent de petis accessoires, mais pas seulement, il n'y a, de fait aucun domaine de la photo qui ne soit pas dans le champ d'activités de l'industrie chinoise, c'est ainsi.
Ce que j'ai raté : évidemment beaucoup d'aurtes matis, j'ai pu constater en éclairage que l lahs est toujours là.
Mais surtout : pas vu les expos d'art. Heureusement, Bernard B. y est allé et il témoigne...
Mais il aurait fallu sabrer dans le matériel ; pour la première fois, on s'est autorisé à se laisser prendre aux rêves du matos avec délice. Mais promis, la prochaine fois on ira avec Bernard B. voir les expos d'images autres que les démos commerciales pour faire vendre des produits !
E.B.