Que faut-il pour développer les films SCALA
Bonjour
J'ai utilisé régulièrement le film AGFA SCALA 120 mais je l'ai toujours fait développer selon le procédé "secret" dans l'un des labos proposant le service. Le film SCALA est un gélatino-bromure comme un autre ; sa courbe de sensibilité spectrale est très proche de celle de l'APX 100. On peut donc le développer comme un négatif mais c'est un peu dommage, ce film est toujours vendu en 135 et le service de développement existe toujours.
Pour le tirage : sur papier d'après diapos SCALA en 120 (du 6x6 au 6x9), j'ai eu de très bons résultats soit par scan sur un Imacon, soit par scan dans un labo équipé d'une machine FUJI FRONTIER qui a scanné la diapo SCALA comme une diapo couleur. Une fois la diapo scannée on est ramené au problème du tirage d'un fichier numérique correspondant à une image monochrome. Les différents tirages N&B que j'ai pu avoir d'après SCALA scannée ont été faits soit sur une machine lambda soit par une imprimante monochrome à jet d'encre.
Il était également possible de tirer directement à l'agrandisseur une SCALA sur de l'ILFOCHROME mais vu l'arrêt dudit procédé, je cite cela pour mémoire.
Et on peut également re-photographier la diapo posée sur un négatoscope, cette solution donne à l'amateur qui n'a pas accès à une Fuji Frontier ou à un scanner de haut de gamme une solution permettant d'exploiter décemment une SCALA, de mon point de vue le résultat est meilleur qu'avec un scanner-film d'amateur dont les résultats sont souvent très décevants. Les scanners film pour amateurs ont beaucoup de mal à scanner une SCALA correctement. Ayant vu ce qui peut sortir d'un Imacon ou d'une FUJI FRONTIER, je ne casse plus beaucoup la tête et j'utilise mon scanner d'amateur pour d'autres tâches d'amateur, pas pour scanner une SCALA ;-)
On peut évidemment passer par un internégatif et un deuxième tirage à l'agrandisseur si on ne veut aucun intermédiaire numérisé.
Le scan direct à l'IMACON est probablement ce qui conserve le plus de netteté à l'image, avec un beau grain qui n'est évidemment pas aussi fin que celui d'un microfilm ! Le grain d'une SCALA est bien plus visible que celui d'une PROVIA 100 F, par exemple.
Je n'ai pas d'expérience d'inversion photo-chimique directe d'un COPEX, je m'en étais servi comme film de contretype pour faire une diapo N&B en re-photographiant un négatif. ça marche très bien et c'est très facle à faire. On perd évidemment en netteté en repassant à travers l'optique de repro.
Compte tenu du
temps de conservation séculaire d'une diapo N&B gélatino-bromure, je n'ai pas l'intention d'arrêter la diapo N&B. Rien ne presse pour avoir des tirages ; on a déjà le plaisir de les voir, jusqu'au 6x7 on peut les projeter montées sous caches, et en 20x25 si on en trouve encore ça se projette au rétroprojecteur !
E.B.