Dans la partie I du documentaire, j'aime bien la chambre forte avec les lingots d'argent.
Ce qui nous rappelle que Kodak était une entreprise de chimie, qui fabriquait donc son nitrate d'argent à partir d'argent métal.
Sans doute les labos Kodak de développement recyclaient-ils depuis longtemps leur fixateur usagé, en renvoyant le métal récupéré dans les labos (par électrolyse ?) chez un affineur qui renvoyait, j'imagine, chez K. le précieux métal sous forme de lingots identiques aux lingots achetés par ailleurs 'en neuf' (??).
Et dans la partie II du film, on est bien entendu fasciné par la machine automatique à bobiner le film 120 avec son papier noir ... 1958 ... sans doute pas d'ordinateur pour piloter ce genre d'automatismes, mais probablement déjà divers automates électro-mécaniques. Il y a encore des interventions manuelles, on voit une dame décharger une caisse de bobines en vrac dans une machine à empaqueter automatiquement.
Avec un bol vibrant, les bobines se seraient mises en rang d'oignons, au garde à vous, toutes seules :-)
E.B.