Toujours sur les bouquins. Regardant régulièrement ce qui sort depuis un moment, farfouillant dans la liste des bouquins choisis chez Photo-eye pour 2012 (voir fil sur le forum voisin), il me semble que plusieurs choses ressortent. Certaines ne sont pas nouvelles, mais on les voit plus clairement. Par exemple, parmi les bouquins de Photo-eye, on voit un nombre croissant de livres auto-édités ou provenant de toutes petites maisons d’édition. Ce qui permet une grande souplesse de mise en forme bien sûr et permet de concevoir des ouvrages très différents de la forme la plus courante des livres de photo, c’est-à-dire la monographie, le monument, la succession de photographies ou encore le catalogue. Tous ne sont pas faits de cette manière bien sûr, mais ça a longtemps été la forme dominante.
On voit maintenant - ce n’est tout de même pas tout récent - des choses complètement différentes. Des livres sur de petits sujets, à la mise en forme très réfléchie, qui jonglent avec le sujet, les matières, la mise en page. Des livres très condensés avec quelques photographies seulement. Toutes choses que ne permet que plus difficilement, mais ça existe aussi, l’édition plus traditionnelle.
Pour illustrer sommairement ces propos sommaires, quelques exemples vite choisis parmi quelques livres commandés récemment (ou rêvés, certains, comme le « Coexistence » de Stephen Gill étant presque immédiatement épuisés, on voit bien que quelque chose fonctionne dans ces nouveaux modes d’édition).
« Still », de Thomas Hogan (regarder aussi le blog pour voir des détails du livre)
« Touch », un leporello de Peter Dekens (regarder la vidéo).
« Coexistence » de Stephen Gill
On peut trouver cent autres exemples.
Jimmy