Jusqu’au 26 mai, c’est somptueux.
Un petit aperçu : [www.galeriecameraobscura.fr] (cliquer sur l’image pour faire apparaître la suivante).

C'est pas mal, mais pour moi, somptueux, non !

A part les rizieres enneigés j'ai pas vraiement accroché.
J'ai trouvé les cadrages trop simplistes (malgré la beauté des lieux).

Avec sur deux des defauts : un bout de toit noir dans l'image ou une ouverture/lucarne trop lumineuse qui fait un carré blanc mal placé.

Pour moi c'est sans plus ...

> ... Avec sur deux des defauts : un bout de toit noir dans l'image ou une ouverture/lucarne trop lumineuse qui fait un carré blanc mal placé.

Je lis ça ce matin et ça me trotte dans la tête : tout de même, Eric Dessert n'est pas un perdreau de l'année, s'il a laissé passer ces deux photos, il savait ce qu'il faisait :-). On peut voir ce morceau de toit autrement, comme si on était dans un avion survolant le fleuve et les collines douces. Et ce carré de lumière qui vient éclairer par en haut cet étrange objet rond ne me paraît pas mal placé du tout.

Ne vous arrêtez pas à ces quelques rares et pauvres photos sur écran : les photos de Dessert sont magnifiques, son noir et blanc vibrant et rempli de grâce. Ceux qui connaissent ses tirages, que ce soient les petites albumines ou d'autres tirages plus grands savent de quoi je parle. Comme le savent aussi ceux qui connaissent son très beau - et très peu cher - livre "Une autre Chine", magnifiquement imprimé, comme rarement noir et blanc fut imprimé... en Chine. Rappel du livre ici. J'ai souvenir de deux pages qui se suivent, une rivière et des bateaux à gauche, une petite photo sur la page de droite, un tissu rugueux percé d'une minuscule déchirure qui fait comme un écho à l'eau et aux barques de gauche.

Je me souviens de quelques minuscules contacts de Chine entr'aperçus il y a quelques années et jamais oubliés. Fleuve et barques vus de haut encore, intérieurs et clair-obscurs... Délicatesse de la lumière, matière des tirages, précision et simplicité des cadrages.

Photographie classique bien sûr. Qui rappelle d'autres visions photographiques classiques également mais très différentes de la Chine, celles par exemple de Bogdan Konopka ou de Lois Conner pour ne citer que ces deux-là. Les gris de Chine de Konopka et Dessert se ressemblent par'fois beaucoup même si le propos est très différent.

Jimmy

Jimmy Péguet écrivait:
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> Je lis ça ce matin et ça me trotte dans la tête :
> tout de même, Eric Dessert n'est pas un perdreau
> de l'année, s'il a laissé passer ces deux photos,
> il savait ce qu'il faisait :-).

;o)))

pour certains, cela ne doit pas être assez classique... :)
je vois ces choix comme du poil à gratter, le petit caillou dans la chaussure qui gêne la marche, qui force à s'arrêter et prendre conscience de l'environnement...

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Sélection
Tout et n'importe quoi, au jour le jour

Du choix de l’adjectif somptueux : cette exposition est « empreinte, source de beauté, de grandeur, d’abondance ». Beauté des vues, grandeur des cadrages, abondance des sujets. Mais aussi beaucoup de recul, de subtilité, de sincérité dans une mise en espace rigoureuse et riche. Il est intéressant de comparer le choix des images du livre Eric Dessert et Lucien Bianco, Une autre Chine, Lyon, Éditions Lieux-dits, novembre 2009, avec celui du « galeriste » de Camera obscura pour argumenter plus encore l’emploi de somptueux.

Je vais essayer de trouver ce bouquin, (épuisé) pour nuancer ma réponse...

Le livre, Une autre Chine, est – encore — disponible à la galerie.
Cet ouvrage reflète une idée contemporaine de la Chine, accompagné du texte d’un historien de renom ; l’exposition, dont le titre est le même, montre un choix d’images récentes, prisent en Chine (dont la majorité sont dans ce livre).