Pour ma part, j'ai beaucoup aimé les images, avec leur univers très proche des belles photographies de Fauquet ( [
www.galerie-photo.com] ).
Concernant la lecture du texte, dans une première lecture et tout frais, j'ai commencé par regarder la première image en page de droite, puis j'ai lu le premier menu "royal" et sa police grand siècle à gauche. J'ai compris qu'on opposait le menu royal à la frugalité des photographies montrées à droite. J'ai vu les outils d'ouvriers dans la première image et je suis tout de suite allé confirmer cette impression que je tenais la clef de lecture sur les autres images. Puis je me suis dit que les photographies n'étaient dans le fond pas si frugales que cela, que cette technique était très riche. Je suis revenu voir un autre texte et finalement je me suis dit que ces lourds menus étaient bien pénibles. On en lit un avec plaisir et étonnement, et déjà on ne lit plus le second, par dégoût de l'excès. J'ai pensé que c'est ce que tu avais dû vouloir dire par ironie (te connaissant). Du coup je suis revenu aux images pour me reposer avec leur frugalité ; j'ai alors trouvé qu'il y avait peut-être beaucoup d'accidents de technique dedans, que c'était peut-être autre chose que tu voulais dire, cela : que tu maniais une sorte de plaisir un peu pervers, et gourmand toi aussi, avec cette attention précieuse aux images : une attention précieuse à l'excès dont, finalement, tu te moquais aussi un peu.
Ce texte un peu long parce qu'on a aussi l'impression que tu cherches, par le grand écart texte/image que tu proposes, à nous amener quelque part, et assez précisément. Il me semble qu'on est vraiment obligé, du coup, de chercher ce que tu as voulu dire.
Voilà un renvoi brut. Tu le compareras au chemin que tu as voulu faire accomplir au spectateur : c'est la mesure de l'écart qui te diras si c'est réussi, pas moi ! ;-)