Je me répète : on patine si on reste, sur la question du flou, dans le paradigme du "pictorialisme classique" de la fin du XIX°.
D'abord — et je cite par exemple comme référence le numéro 30 de la Revue Exit "Pictorialism" avec notamment le texte de Poivert — il y a un problème sémantique, d'où la reprise de la proposition d'appeler Pictorialisme le mouvement ancien qui s'achève avec la fin de Camera Works (1917) et néopictorialisme les incursions actuelles dans le domaine tel que le définit Poivert (je le mets en anglais pour ne rien trahir : "Pictorialism : the rejection of modernism. Photographic theatricality et antimodernicity")
Pour mémoire les photographes qui illustrent ce numéro : Jeff Bark, Elina Brotherus, Toni Catany, Marie Cosindas, L.J.A.D. Creyghton, Desiree Dolron, Pierre Gonnord, Bill Henson, Tom Hunter, Kim Keever, Laslo Layton, Shinichi Maruyama, Sally Mann, Sheila Metzner, Youssf Nabil, Carla van de Puttelaar, Anoek Steketee, Gregory Crewdson.
Bien sûr, quand on connaît Crewdson, on se doute qu'on n'est plus dans l'effacement du détail par le flou. Si cela mérite un autre fil, je le ferai
Mon anglais étant ce qu'il est, si quelqu'un connait Poisvert pour avoir l'article original en français, je suis preneur car certaines subtilités m'échappent, et la revue est bilingue espagnol anglais.
Merci.
Pierre Corratgé
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