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Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: Cantal
Date: 15/05/2011, 10:10

Il y a métacognition en arts plastiques chaque fois que l'on est en mesure non pas de décrire sa démarche mais de l’expliciter, c’est-à-dire de relier par une opération logique et critique le choix de ses moyens à ses intentions d’expression et ainsi de prendre conscience de la dynamique procédurale que l'on a engagée pour mener à bien son idée.

Selon la définition de la métacognition, les photographes qui poursuivent un projet de prises de vues ou de formation personnelle seraient des métacognitiens.

Il est évident que la plupart des intervenants du forum connaissaient la chose et le mot avant qu'ils se retrouvent énoncés sur la page du forum.

Quelle est la question philosophique ? Réponse : Les photographes sont-ils des cognitiens qui se cognent de la métacognition à longueur de carrière ou des jean-foutres qui se tapent de la pellicule et des bits en manipulant du matériel sans approfondir la chose et le mot ?

Vous avez le droit de crier au troll en guise de joker...



Modifié 2 fois. Dernière modification le 15/05/2011, 10:12 par Cantal.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: GERARD
Date: 15/05/2011, 10:24

"cognitien" quelle différence de sens avec cogniticien ?

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: barbilux
Date: 15/05/2011, 14:42

Si une oeuvre d'art nécessite 5 pages de délire verbal pour se justifier alors ce n'est pas de l'art, mais de la perversion intellectuelle.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: tchamba
Date: 15/05/2011, 14:59

Si une œuvre d'art nécessite 5 pages de délire verbal pour se justifier alors ce n'est pas de l'art, mais de la perversion intellectuelle.

La perversion intellectuelle donne parfois de magnifiques œuvres d'art si l'on accepte l'idée que l’œuvre peut se trouver uniquement dans les 5 pages de délire verbal.

Marcel Duchamps n'a jamais dit autre chose lorsqu'il dit que c'est le spectateur qui fait l’œuvre.

Libre à vous de pisser... enfin je veux dire de passer votre chemin devant sa belle fontaine.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: tchamba
Date: 15/05/2011, 15:03

Selon la définition de la métacognition, les photographes qui poursuivent un projet de prises de vues ou de formation personnelle seraient des métacognitiens.

Cette affirmation me semble très contestable (en tout cas moins que la définition en elle même) mais j'aurais du mal à l'expliciter par ma propre démarche.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: tchamba
Date: 15/05/2011, 16:09

> Vous avez le droit de crier au troll en guise de
> joker...


Au moins un troll n'a pas besoin de définition pour dire des sottises.
Tout dépend de la définition du troll à laquelle vous vous référez.
Celle du geek ou celle de Harry Potter ?
Dans Harry potter les trolls (par définition) ne disent pas de sottises.

Pour répondre à votre question je préférerais être un troll au sens de Harry potter qui fait des images qu'un troll (au sens geek du terme) qui passe sa vie sur des forums à poser des questions stupides.

Mais peut-être suis-je un troll dans les deux sens du terme. En tout cas j'espère ne pas être un métacognitien sauf si vous souhaitez vraiment que j'explicite ma démarche.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: Christophe Frot
Date: 15/05/2011, 17:38

Y'a pas de solution, pour la chose il faut souvent manipuler et approfondir...

mais sinon,
"Les photographes sont-ils des cognitiens qui se cognent de la métacognition à longueur de carrière ou des jean-foutres qui se tapent de la pellicule et des bits en manipulant du matériel sans approfondir la chose et le mot ?"
oui, au contraire et reciproquement!

"L'absurde, c'est la raison lucide qui constate ses limites." Albert Camus

@+

Christophe

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: barbilux
Date: 15/05/2011, 17:56

<<La perversion intellectuelle donne parfois de magnifiques œuvres d'art si l'on accepte l'idée que l’œuvre peut se trouver uniquement dans les 5 pages de délire verbal. >>
alors c'est de la littérature, pas un art plastique.

Oui Tchamba je pisse...dans une mandoline. Je sais bien que vous êtes tous convertis à cette forme d'existence, de justification par la falsification intellectuelle d'une absence de nature. Allez y tapez sur moi, je ne suis plus à çà près. Même seul je crèverai avec ce que je pense. J'ai pas vécu 53 ans de tortures pour en renier l'enseignement acquis dans la souffrance et la déception.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: GERARD
Date: 15/05/2011, 21:05

Barbilux , vous reprenez votre marche vers le martyr ? & !

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: tchamba
Date: 15/05/2011, 21:52

> Oui Tchamba je pisse...dans une mandoline. Je sais
> bien que vous êtes tous convertis à cette forme
> d'existence, de justification par la falsification
> intellectuelle d'une absence de nature. Allez y
> tapez sur moi, je ne suis plus à çà près. Même
> seul je crèverai avec ce que je pense. J'ai pas
> vécu 53 ans de tortures pour en renier
> l'enseignement acquis dans la souffrance et la
> déception.

J'aurais beaucoup de scrupules à vous taper de dessus. D'une part parce que vous n'avez pas tort Il n'y a que trop de verbiage autour d’œuvres qui n'en valent pas la peine. Seulement j'aurais aussi beaucoup de scrupules à dire d'une œuvre que ce n'est pas une œuvre parce que je ne la comprends pas. Il y a beaucoup de textes que je ne comprends pas mais je pense qu'il serait prétentieux de dire que c'est du verbiage.

D'autre part, je pense comme vous : tout apprentissage comporte une part très douloureuse. Rater un plan film ça coute cher. Pour moi c'est toujours douloureux de rater une image même en numérique. L'apprentissage est permanent.

C'est aussi très douloureux d'être mal compris. Lorsque je me moque c'est toujours d'un attitude prétentieuse ou d'un argument. Il ne me viendrait pas à l'idée de me moquer de quelqu'un parce qu'il n'a pas fait de hautes études de philo ou parce qu'il ne comprend pas quelque chose de très simple pour moi. Il y a tellement de choses que je ne comprends pas.

Pour l'absence de nature... Je suis le premier à m'en plaindre.



Modifié 6 fois. Dernière modification le 15/05/2011, 22:05 par tchamba.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 15/05/2011, 22:01

Le sujet c'est La Métacognition chez les photographes ou la vie chez Bizounourses ???

-------
No Pasaran
-------

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: tchamba
Date: 15/05/2011, 22:11

Henri Gaud écrivait:
-------------------------------------------------------
> Le sujet c'est La Métacognition chez les
> photographes ou la vie chez Bizounourses ???


Vous aussi, vous voulez qu'on vous tape dessus. Je vous préviens, c'est hors de question.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 15/05/2011, 22:15

Juste que l'on batte le sujet,
ça dort un peu trop.

-------
No Pasaran
-------

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: Laurent C
Date: 15/05/2011, 22:24

Henri Gaud écrivait:
-------------------------------------------------------
> ça dort un peu trop.

Quand le forum dort, je prends ça pour un bon signe... tout le monde est occupé à faire des photos au lieu de blablater (et Dieu sait si j'aime blablater !).

--
Laurent
Bordeaux
[lc972.wordpress.com]

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 15/05/2011, 22:26

Laurent C écrivait:
-------------------------------------------------------
> Henri Gaud écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > ça dort un peu trop.
>
> Quand le forum dort, je prends ça pour un bon
> signe... tout le monde est occupé à faire des
> photos au lieu de blablater (et Dieu sait si
> j'aime blablater !).

Il fait nuit pour le moment,
On a bien le droit de causer un peu ;-)))

-------
No Pasaran
-------

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: barbilux
Date: 16/05/2011, 06:47

Faites pas trop attention à moi, ce n'est pas parce que je ne suis pas heureux que je dois gâcher vos plaisirs, tous confondus. Mais ce monde m'énerve tellement...il y a tellement de défauts partout

L'unique liberté de l'homme c'est en somme de dire merde à Dieu, sinon c'est la privation de tout et le reniement de soi qu'il faut pratiquer. L'homme s'engouffre dans la première solution, çà se comprend. La perversion procure du plaisir et de l'autre côté c'est un sacrifice total des appétits. Voila pourquoi je suis si triste. La perversion est savoureuse et pimente dangereusement la vie, alors que l'autre voie nécessite de se transformer en parfait crétin obéissant quoiqu'il arrive. Et çà ne manque pas d'arriver, j'avais mis toutes mes billes là dedans et je me suis vautré.
Alors tout ce dans quoi je perçois l'infiltration du mal, de sa dénaturation me hérisse, mais il est prouvé que je ne suis pas capable d'y résister entièrement non plus. Et même, si on m'enlevait tout ce qui procède d'une déviation, d'un défaut de fonctionnement, il ne resterait quasiment plus rien de ce qui fait mon identité. Même faire de la photo, l'art, n'est pas exempt d'un fond de vanité. Alors vous pensez si je porte dans mon coeur ceux qui font profession de pervertir le geste artistique! ou même artisanal.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: tchamba
Date: 16/05/2011, 09:45

Le sujet c'est La Métacognition chez les photographes ou la vie chez Bizounourses ???

Bon bon je veux bien traiter le sujet mais c'est uniquement pour vous faire plaisir (pas pour vous taper dessus)

Pour tout vous dire la dernière fois que j'ai entendu quelqu'un parler de la vie des bisounours pour expliciter sa démarche, c'était Marine Le Pen ("nous ne sommes pas des bisounours"). Je suis rarement d'accord avec Marine Le Pen (Il n'y a pas que le nucléaire qui pollue) mais là il faut bien le reconnaitre, elle n'est pas un bisounours ni même un troll des montagnes. J'ai trop de sympathie pour les bisounours et les trolls des montagnes. J'aimerais seulement qu'on laisse les trolls et les bisounours vivre en paix.
Comment ça les trolls et les bisounours ça ne peut pas vivre en paix ? Qu'est ce que vous savez de la vie chez les bisounours ? Qu'est-ce que vous savez de la vie sexuelle des bisounours ?
Moi par exemple je suis bien moitié troll moitié bisounours.
Comment ça ce que j'écris ce n'est que du politiquement correct ? Vous imaginez la tête de mes parents s'ils lisaient ce que je viens d'écrire ?
Je suis aussi moitié punk. (trois moitié ça ne me dérange pas). Évidemment quand je dis à ma fille qu'elle me doit respect et obéissance, ça la fait rire. On rigole bien chez les bisounours. Marine le pen ne me fait pas rire. Son père non plus. Je n'ai pas envie de savoir comment c'est chez les Le Pen (si on rigole ou pas)
Et, Je ne dis pas ça pour expliciter ma démarche.

On peut toujours justifier le n'importe quoi par du n'importe quoi. La question que je me pose c'est plutôt : si l'on peut combattre le n'importe quoi (la bêtise ou le racisme par exemple) par du n'importe quoi (la philosophie ou l'humour) . Et tant pis si je passe pour un troll qui cherche le combat ou un bisounours (un enfant de cœur repenti) du moment que vous ayez compris ma démarche sans que j'ai besoin de l'expliciter avec des définitions débiles. Je suis nominaliste quand ça m'arrange comme tous les nominalistes par définition.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 16/05/2011, 09:51

Je ne crois pas que le parallèle avec des politiciens connus soit judicieux.

-------
No Pasaran
-------

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: Cantal
Date: 16/05/2011, 20:51

Le mot correcte est effectivement "cogniticien". Il faut croire à une hybridation linguistique avec "cognitician".

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: henri peyre
Date: 20/05/2011, 07:16

Il y a différentes façons de considérer la fonction de l'art.

La classique aujourd'hui en France est de considérer que l'art procède de l'Etat. Il y a un art et des artistes officiels, le financement vient de l'Etat. Des fonctionnaires sont chargés de faire le tri et d'accorder les faveurs de la Nation aux artistes sélectionnés. Il y a des Ecoles d'Art où l'on apprend à fabriquer de l'innovation artistique en balayant le champ de ce qui a déjà été fait et en explorant systématiquement des voies nouvelles. Tout autour il y a un vol de supplétifs : galeries, collectionneurs, critiques d'art, qui ont une fonction dans le réseau et en retirent un peu de pollen.

Il y a une autre façon de voir la chose : la fonction de l'art est d'être un instrument pour se connaître soi-même. C'est quelque chose qui ne sert à rien d'autre qu'à produire des objets improbables qui déclenchent des émotions chez l'auteur, et à la création et à la contemplation.

Dans la première l'artiste rêve que reconnaissance, expositions, livres bruit et médailles récompensent une besogne systématique. La conception épouse plus le regard de celui qui juge le travail que de celui qui pratique la recherche artistique. Il y a un discours quasi scientifique au moment de la création de l'oeuvre : ce discours explique en quoi il y a innovation. Et il y a un discours officiel de lancement de l'oeuvre vers un public ignare qui ne connaît rien à l'état de la recherche : il faut donc le convaincre avec tout un vocabulaire inadapté, romantique et ancien (mais qui a encore un peu de prise) : d'où suit un brouet sur le génie etc. parfaitement inaudible et évidemment décalé par rapport à ce qui est présenté.

Dans la seconde conception l'artiste rêve de silence et qu'on lui fiche la paix. Il tente de temps en temps de mettre au clair avec ses mots ce qu'il tente aussi de clarifier avec d'autres moyens dans son oeuvre. Mais en fait comme tout cela ne parle que de lui, cela n'a aucune chance d'intéresser qui que ce soit et c'est très bien comme cela, puisque l'isolement peut aider à l'honnêteté et à la profondeur de la démarche (qui a besoin de silence).

Il me semble que dans les 2 conceptions on pourrait trouver ce que nous propose Cantal, quoique d'une façon différente.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: tchamba
Date: 20/05/2011, 10:57

henri peyre écrivait:
-------------------------------------------------------
> Il y a différentes façons de considérer la
> fonction de l'art.
>
> La classique aujourd'hui en France est de
> considérer que l'art procède de l'Etat. Il y a un
> art et des artistes officiels, le financement
> vient de l'Etat. Des fonctionnaires sont chargés
> de faire le tri et d'accorder les faveurs de la
> Nation aux artistes sélectionnés. Il y a des
> Ecoles d'Art où l'on apprend à fabriquer de
> l'innovation artistique en balayant le champ de ce
> qui a déjà été fait et en explorant
> systématiquement des voies nouvelles. Tout autour
> il y a un vol de supplétifs : galeries,
> collectionneurs, critiques d'art, qui ont une
> fonction dans le réseau et en retirent un peu de
> pollen.
>
> Il y a une autre façon de voir la chose : la
> fonction de l'art est d'être un instrument pour se
> connaître soi-même. C'est quelque chose qui ne
> sert à rien d'autre qu'à produire des objets
> improbables qui déclenchent des émotions chez
> l'auteur, et à la création et à la contemplation.
>
> Dans la première l'artiste rêve que
> reconnaissance, expositions, livres bruit et
> médailles récompensent une besogne systématique.
> La conception épouse plus le regard de celui qui
> juge le travail que de celui qui pratique la
> recherche artistique. Il y a un discours quasi
> scientifique au moment de la création de l'oeuvre
> : ce discours explique en quoi il y a innovation.
> Et il y a un discours officiel de lancement de
> l'oeuvre vers un public ignare qui ne connaît rien
> à l'état de la recherche : il faut donc le
> convaincre avec tout un vocabulaire inadapté,
> romantique et ancien (mais qui a encore un peu de
> prise) : d'où suit un brouet sur le génie etc.
> parfaitement inaudible et évidemment décalé par
> rapport à ce qui est présenté.
>
> Dans la seconde conception l'artiste rêve de
> silence et qu'on lui fiche la paix. Il tente de
> temps en temps de mettre au clair avec ses mots ce
> qu'il tente aussi de clarifier avec d'autres
> moyens dans son oeuvre. Mais en fait comme tout
> cela ne parle que de lui, cela n'a aucune chance
> d'intéresser qui que ce soit et c'est très bien
> comme cela, puisque l'isolement peut aider à
> l'honnêteté et à la profondeur de la démarche (qui
> a besoin de silence).
>
> Il me semble que dans les 2 conceptions on
> pourrait trouver ce que nous propose Cantal,
> quoique d'une façon différente.

Ces deux conceptions ne me semblent pas inconciliables. L'artiste a besoin de se couper du monde pour créer mais il a aussi besoin du monde pour exister. Il y a une interdépendance entre l'artiste et le monde. L'art n'est pas nécessaire pour la contemplation pure (il suffit d'aller dans un temple bouddhiste pour s'en convaincre).
Trivialement l'artiste a besoin de manger (le monde de l'art lui est vital) mais aussi symboliquement. On ne crée pas à partir de rien. Il y a aussi une inter-dépendance avec l'histoire de l'art. Répéter ce qui a déjà été dit mille fois ne lui présente aucun intérêt. La seule possibilité pour créer du nouveau c'est de prendre conscience du changement (de l'impermanence des choses) et de toutes les connectivités possibles. Il est libre de garder le silence car son œuvre parle pour lui. Il est donc naturel qu'elle entretienne aussi des relations avec le monde du langage (journalisme, critique d'art, philosophie) et pas seulement au sens. L'artiste est toujours libre de ne pas tenir compte du bavardage que suscite son œuvre voir même d'en rire.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 20/05/2011, 10:59 par tchamba.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 20/05/2011, 11:02

<<L'artiste est toujours libre de ne pas tenir compte du bavardage que suscite son œuvre voir même d'en rire.

Rire c'est très bien ...
On peut même rire au éclat, parfois ...

-------
No Pasaran
-------

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: tchamba
Date: 20/05/2011, 11:14

En même temps, je suis bien obligé de contredire ma propre affirmation ou du moins de la nuancer. Dans un cas précis et unique (à ma connaissance) dans l'histoire de l'art , celui de de l’icône russe c'est exactement l'inverse. Il ne s'agit pas de crée du nouveau. L'icône est pure contemplation silencieuse. C'est « l’obsession iconophile d’approcher une expérience de l’Infigurable ».

[www.artsetsocietes.org]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/05/2011, 11:17 par tchamba.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: Arne
Date: 20/05/2011, 11:26

Hej, hej,

???????????

Métacognition -> métaconnaissance

Vous partez d'un prémisse faux :

" Selon la définition de la métacognition, les photographes qui poursuivent un projet de prises de vues ou de formation personnelle seraient des métacognitiens. " Celui-ci est très loin du concept développé par J.H. Flavell.

En tirez un postulat faux :

" Les photographes sont-ils des cognitiens qui se cognent de la métacognition à longueur de carrière ou des jean-foutres qui se tapent de la pellicule et des bits en manipulant du matériel sans approfondir la chose et le mot ? ". Voyez le travail de Jorge Sierra apprenant la photographie à de jeunes enfants en utilisant la métacognition.

Le développement ensuite est :

"Hors-sujet".

Une bonne approche sur la "métacognition" :

Procurez-vous le numéro 12 de la Revue Aster, introduction de Anne Vérin et différents articles de Nancy Bell, A.-M. Drouin, P. Fillon, Jean Veslin, ... "ainsi que des autres auteurs ayant contribué à ce numéro et qui m'excuseront de ne pas les citer (Bernard P.) ".

Cordialement B.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: tchamba
Date: 20/05/2011, 11:33

Henri Gaud écrivait:
-------------------------------------------------------
> <<L'artiste est toujours libre de ne pas tenir
> compte du bavardage que suscite son œuvre voir
> même d'en rire.
>
> Rire c'est très bien ...
> On peut même rire au éclat, parfois ...

On peut aussi "lire aux éclats" c'est encore mieux. ( :-) )

[www.amazon.fr]

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: tchamba
Date: 20/05/2011, 11:39

> "Hors-sujet".

Etre "Hors-sujet" est une de mes activités favorites. Désolé.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: Henri Gaud
Date: 20/05/2011, 12:13

<<Dans un cas précis et unique (à ma connaissance) dans l'histoire de l'art , celui de de l’icône russe c'est exactement l'inverse.

Sauf que ce n'est pas vraiment de l'Art,
Dès qu'une icône devient Art ce n'est plus une Icône.

-------
No Pasaran
-------

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: tchamba
Date: 20/05/2011, 13:42

Henri Gaud écrivait:
-------------------------------------------------------
> <<Dans un cas précis et unique (à ma connaissance)
> dans l'histoire de l'art , celui de de l’icône
> russe c'est exactement l'inverse.
>
> Sauf que ce n'est pas vraiment de l'Art,
> Dès qu'une icône devient Art ce n'est plus une
> Icône.


Ce que vous dites est juste mais la manière dont on conçoit l'art aujourd'hui est assez complexe dans la mesure où il n'y a pas de consensus. De mon point de vue je considère qu'une œuvre d'art peut fonctionner comme une Icône (et alors ce n'est peut-être plus de l'Art) et une Icône peut fonctionner comme une Œuvre d'Art . Une union mystique par le biais d'une icône me semble assez délicate aujourd'hui. Et pourtant, une expérience du "sublime" ne me paraît pas impossible par le biais de l'Art. Là aussi il y aurait beaucoup à dire.

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: Christophe Frot
Date: 21/05/2011, 14:38

Arne écrivait:
-------------------------------------------------------

> Vous partez d'un prémisse faux :
>
..........
> En tirez un postulat faux :
>
.........
>
> Le développement ensuite est :
>
> "Hors-sujet".
>


Merci!!!

comme quoi, les mots compliqués, hein... Vous r'prendrez bin un p'tit changement d'paradigme, peut-etre?

;o)))

@+

Christophe

Re: Métacognition, quand tu nous tiens ou pas.
Envoyé par: Arne
Date: 21/05/2011, 17:51

Hej, hej,

Pas compliqués (les mots) Christophe mais précis, ma première langue apprise n'est pas le français.

- paradigme ne s'emploie-t'il pas seul ?
- paradigme ne s'emploie-t'il seul ?
- paradigme s'emploie-t'il seul ?
- ... (;OD)))))

Cordialement B.

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