Henri Gaud écrivait:
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> Le capteur numérique ne change pas de sensibilité
> en fonction de la température.
Je ne compare pas directement l'usage du Pola et du num.
Je ne parlais que de la relativité du caractère novateur d'une visualisation immédiate du résultat, telle que l'offre un numérique (bon d'accord, le pola n'offre pas d'histogramme).
Si l'on veut revenir à la question initiale des avantages/inconvénients du num, ce que l'exemple de Jean R illustre, c'est que qu’indépendamment du type de capteur, il reste préférable de raisonner avec les fondamentaux de la photographie. C'est à dire, entre autre, d'avoir un certain sens de l'exposition... en fonction d'une nécessaire connaissance des capacités du capteur (qu'il soit argentique ou numérique) et de l'ensemble de ce qu'il y a en amont (le sujet et l'optique) et en aval (le labo / la post).
Si le D700 s'en est sorti plus facilement que le Rolleiflex, ce n'est pas grâce au numérique, c'est grâce à son automatisme. Et un F6 s'en serait sans doute tiré aussi bien.
Là où il y a un piège, c'est que le niveau d'automatisme de ces outils numériques donne une image, même sans la connaissance de ces fondamentaux. Du coup, celui qui fait l'impasse sur ces connaissances ou les oublie peut se retrouver : soit coincé quand l'automatisme ne suit plus ; soit un petit peu "à côté" de ses intensions formelles, parce que c'est la proposition de l'automatisme et non la sienne que le capteur enregistre.
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Laurent
Bordeaux
[
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