Zoran écrivait:
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> Les seuls portraits qui ne seront jamais artistiques
> appartiennent à la photographie domestique ou
> vernaculaire. Autrement dit faire passer le
> portrait photographique du côté de l'artistique se
> résume à s'interroger sur ce qui fait l'art dans
> une photographie.
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Je suis presque d'accord, mais il serait intéressant — pour ceux qui veulent avancer — de dégager, peut être au travers d'exemples en images, les caractères qui permettent cette distinction.
(Cela ne change pas fondamentalement les termes de la question de départ.)
De ces "caractères", j'en vois un, évident (enfin, c'est discutable), c'est le sourire adressé au photographe qui peut apparaître tantôt comme une marque d'affection pour ceux qui entretiennent un tel rapport avec la personne photographiée, tantôt comme une horrible grimace pour ceux qui ne connaissent pas le sujet.
A part l'indéchiffrable et discret sourire de Mona Lisa, cette expression est quasi absente du portrait pictural et, par héritage direct, de la photographie.
En variante du sourire, on pourra trouver le regard langoureux (les yeux de merlan frit), ou toute autre expression qui signe une complicité avec le photographe rendant ce dernier quasi présent dans l'image. A l'inverse, il me semble que dans les portraits "réussis", le photographe s'efface et le sujet s'expose simplement à la vue sans jouer de rôle. Un peu
comme ici…
Fausse piste ? D'autres idées ?