L. Martelli écrivait:
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> Qui dit marché, dit à mon sens, un "volume"
> minimum et une durée. Parler de marché sur une
> dizaines d'objets à diffusion confidentielle ne
> rime à rien à mon avis.
>
> Et puis ce n'est pas parce que "le" marché le plus
> utilisé de nos jours est celui régit par les lois
> de l'offre et de la demande qu'il ne peut en
> exister d'autres.
>
> Ça tombe bien, car je ne suis ni côté sur le
> marché, ni représenté par une galerie :-)
Et sans cote, sans représentation officielle, sans présence sur les Foires Internationales vous espérez pouvoir toucher (vendre) ceux qui consacrent une partie de leur patrimoine financier à l'achat d'oeuvres.?? Et qui plus est en leur appliquant un tarif spécial alors qu'on pourrait acquérir vos oeuvres à moins cher que gratuit par ailleurs?
Sans présence sur ce marché, vendre à ces investisseurs est une illusion au mieux un doux rêve trollesque au pire...
Mais pour être sérieux rien n'empeche personne de céder à titre gracieux une photo, de l'échanger contre celle d'un confrère. Si vous n'êtes pas coté vous êtes maitre de vos tarifs et pouvez vendre à prix très serré vos tirages limités, en revanche vous ne serez pas en contact avec ceux avec qui vous comptez faire exploser vos tarifs. Ces investisseurs n'achètent qu'à titre exceptionnel en dehors de ce marché (et ce n'est pas qu'une raison d'investissement mais aussi de garanties).
Non coté, non représenté et sans envie de l'être vous pouvez aussi vous adresser à des Yellow Korner et consorts qui vendent des tirages faussement signés et numérotés à des scores d'edition, encadrés à des tarifs qui frisent la pure indécence. (en gros celui du cadre et du passe). Mais là encore la porte est etroite et les places sont chères.
Bruno
[
www.brunomercier.fr]