Je ne crois pas que ce soit le problème. De plus photographie documentaire ne veut pas dire technicisme, à moins que je t'aie mal lu, Jean.
Pour recentrer, je redis grossièrement ce que j'ai déjà dit sur Girard, et j'entends évidemment parfaitement qu'on ne soit pas d'accord :-) : c'est pour moi une photographe fine et subtile qui ne se livre pas immédiatement, une photographie qui mêle approches documentaire et poétique (je suis particulièrement sensible à cette dernière, comme je suis sensible aux campagnes de TG). Je trouve totalement absurde le reproche qu'on retrouve fréquemment d'un gars qui sait traiter avec les institutions : cela me semble le B-A BA de celui qui veut vivre de son travail, je prends le pari que certaines de ces photographies n'ont pas enchanté les institutions en question, comme c'est souvent le cas avec d'autres photographes également.
Plutôt que de s'écharper sur des comparaisons oiseuses avec Kenna, Il y a chez Girard des réflexions tout à fait intéressantes sur la photographie, par exemple sur la manière de photographier le paysage, sur la recherche de façons de sortir de la saturation et du
désenchantement d'une certaine photo de paysage, ce qui était le sujet des premiers messages de ce fil. Par exemple dans
ce billet sur Arcadia que beaucoup auront certainement lu.
Jimmy