Gary How écrivait:
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> Je suis désolé de jeter un petit caillou dans les
> eaux paisibles du consensus mais je ne crois pas
> vraiment que la définition de l'oeuvre d'art et de
> la jouissance artistique puissent se résoudre à la
> possibilité inhérente de changements de points de
> vue (Henri):
Pour ma part je suis ravi qu'on vienne dire que c'est une idée qui reste à prouver ;-)
>. Valéry
> parlant du portrait aux violettes de Berthe
> Morisot (musée d'Orsay) me semble en avoir donné
> une bien meilleure approche: "Ainsi se produit-il
> parfois que l'enchantement d'une musique fasse
> oublier l'existence même des notes. Je puis dire à
> présent que le portrait dont je parle est poème.
> Par l'harmonie étrange des couleurs, par la
> dissonance de leurs forces, par l'opposition du
> détail futile et éphèmere d'une coiffure de jadis
> et je ne sais quoi d'assez tragique dans
> l'expression de la figure, Manet fait résonner son
> oeuvre, compose du mystère à la fermeté de son
> art".
Très bon matériau au contraire, comme l'a déjà souligné Guillaume, pour illustrer la pratique d'opposition des logiques (et la jouissance pour Zoran qui ne veut pas jouir) :
on dit ici la
jouissance (l'enchantement) à ce que la vision unitaire devienne le tout (les notes devenant la musique)
La revendication du mystère apparaît aussi. C'est un grand truc classique que l'artiste doive être mystérieux. Il se positionne ainsi à la charnière entre les Dieux et les hommes comme Kurz et Kris l'avaient bien vu dans leur livre L'Image de l'Artiste... ( [
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