Et pourtant en 2001 la cour d'appel a considéré des photographies de tableaux comme des oeuvres originales :
« loin de s’effacer derrière le peintre, le photographe de son œuvre en a recherché la quintessence et au travers du choix délibéré des éclairages, de l’objectif, des filtres et du cadrage ou de l’angle de vue, a exprimé dans la représentation qu’il en a faite, sa propre personnalité, mettant en relief, là un trait qu’il fait ressortir, là un contraste ou un effet procédant du support ». Le photographe « a de surcroît, à plusieurs reprises, procédé à des agrandissements mettant en exergue un fragment de l’œuvre lui apparaissant particulièrement ». La cour en a conclu que « les photographies en cause étant de ce fait originales et bénéficiant de la protection par le droit d’auteur, la reproduction qui en a été faite sans autorisation constitue bien une contrefaçon »
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Que se soit vrai pour des repro de peintures mais pas pour deux poissons sur une assiette à de quoi plonger dans un bocal de perplexité.
JCL