Intéressant l'histoire des passe-vues. Mérite qu'on échange nos expériences là dessus.
Personnellement en moyen format : film 120, j'opte pour un compromis lorsque j'ai un passe-vues bien adapté à mes films, par exemple 6x6. Verre qui presse par dessus, et rien en dessous.
Les films N&B que je développe sont souvent un petit poil en tuyau, avec le bombé vers le haut si je place l'émulsion vers le bas. Donc le verre du dessus presse pour aplanir le bombé, et mon objectif vise la gélatine en direct.
Séquence émotion sincère :
J'ai utilisé le pressage entre deux verres avec les négatifs de mon père, du film 129, coupé à l'unité (!!!) en 5x7,5 cm pour lesquels je n'avais pas de passe-vues sans verres adapté.
Coupés à l'unité, j'imagine parce que souvent ces images (de 1935-1940) étaient tirées par contact pour l'album de famille. Je ne saurai jamais si c'est le photographe de quartier qui coupait les films comme cela ou si c'est mon père qui les recoupait ainsi. Mon père ne développait pas ses films, mais il tirait par contact sur papier citrate dans un petit châssis que j'ai toujours quelque part.
J'ai également remarqué que pour les films N&B développés par mes soins, je n'avais guère d'anneaux de Newton bien que mes verres de passe-vues soient ordinaires de chez
Ordinaire.
En revanche, en tirant le Ciba d'après diapos-ekta-E6, pour des raisons que j'ignore, il y a plus d'anneaux de Newton. Le support des ektas serait-il moins mat que le support des films N&B ???
Et concernant le choix d'un agrandisseur d'occasion, il faut dire et redire cette forte maxime du Prof. Gandolfo (que je salue bien bas au passage)
Adoptez ces machines !
E.B.