Juste une petite remarque qui donne tout son intérêt au logiciel de chez Schneider Kreuznach.
Avec 10 surfaces, oslo-edu pourrait en principe permettre la simulation de tous les objectifs à 4 lentilles. En fait (c'est subtil), en plus des dioptres des lentilles, il faut compter en plus la surface objet, la surface du diaphragme et la surface de l'image.
Donc on ne peut pas simuler avec 10 surfaces l'apo ronar avec ses 4 lentilles non collées (8 surfaces) son diaphragme au centre de symétrie, il faudrait en tout 11 surfaces.
Pas de problème en revanche pour le tessar puisqu'il y a un doublet collé, on gagne une surface.
Si le nombre de surfaces autorisées au calcul est plus grand que 10 dans le logiciel de chez Schneider Kreuznach, alors on peut calculer les éléments cardinaux de presque toutes les optiques de chambre.
Intéressant pour comprendre, par exemple, dans un Petzval où sont situées les pupilles, mais si le Petzval est vraiment inconnu, et qu'on ne peut rentrer aucune donnée de courbures ou d'indices, l'intérêt est mince.
On peut en revanche à partir des données des brevets, par exemple prises sur
le site d'Eric Beltrando, comment se placent les éléments cardinaux d'une optique bien déterminée. On peut par le calcul retrouver les diamètres de pupilles et déterminer les graduations de diaph à partir de la mesure de l'iris au pied à coulisse et la multiplication par le grandissement pupillaire qui sort du logiciel.
E.B.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/05/2011, 14:50 par Emmanuel Bigler.