J'ai le petit plaisir d'avoir récupéré quelques (très) vieilles bricoles que je vais m'amuser à utiliser dont du Velox, du Super XX (périmé en 56, 'tention le voile !) et de vieilles plaques Lumière.

Concernant le Velox, un chlorure à tons froids destiné au contact, il y a parmi les boîtes un Velox Rapid Unicontrast à tons chauds en rouleaux. Ce dernier, plus rapide que le Velox, était un papier destiné aux machines, deux questions à son propos :

1/ Velox Rapid : quel type d'émulsion ?
2/ Quelqu'un pourrait-il m'expliquer ce qu'était un papier Unicontrast (qui n'est ni un papier à grades ni un papier à contraste variable) ?

En faisant quelques recherches, je suis tombé sur ce petit article : [notesonphotographs.eastmanhouse.org]

Jimmy



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/01/2010, 09:55 par Jimmy Péguet.

1956 ?

De toute façon ce qui est marqué sur la pochette n'a plus le moindre rapport avec ce qui est à l'intérieur de la pochette.
Il te reste les tests, as-tu un grand nombre de feuille ?

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No Pasaran
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Oui, j'ai des masses de Velox en petit format, un seul rouleau de Rapid. Sur le Velox, je n'ai pas trop d'inquiétude, ça passe très bien les années, même les longues années, je me posais surtout la question de savoir ce qu'étaient le Rapid et l'Unicontrast.

Jimmy

Jimmy,

L'Unicontrast était un papier de tirage industrel,
la modif du contraste était faite avec une lumination annexe.

Donc au départ c'est une émulsion assez dure qui est adoucie par pré-post lumination.

50 ans plus tard que reste il du contraste original mystère !

Pascal

Cela peut aider
Fiche velox
suite

PascalM écrivait:
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> Donc au départ c'est une émulsion assez dure qui
> est adoucie par pré-post lumination.

J'ai lu, il y a peu, un article sur les débuts de la prélumination dans les process industriels, pas moyen de me rappeler ou j'ai pu lire cela.
Sans doute en rangeant ma bibliothèque photo.

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No Pasaran
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Merci à vous tous pour les renseignements et les vieilles docs, j'étais surtout curieux de l'Unicontrast. On va voir s'il en reste quelque chose en post-luminant.

Le Velox (pas Rapid), j'en ai déjà utilisé une fois ou deux, ces vieux chlorures passent parfois les années de façon surprenante, on verra pour celui-là.

Quant aux plaques et au Super XX, il n'y aura pas de miracle, évidemment.

Si tu retrouves le texte, Henri, je suis curieux.

Jimmy

Bonjour Jimmy

Le Velox Rapid avait une sensibilité supérieure au Velox ordinaire qui le rendait "compatible" avec les opérations d'agrandissement.
Quelques chiffres de sensibilité relative piochés dans les docs Kodak de l'époque (pour un grade 2) :
Velox : 6
Velox Rapid : 25
Resisto : 400
Royal Bromide : 1000
Le sensibilité du Velox Rapid est donc toute relative mais en 1947 (date de mon catalogue), la flèche du temps devait tourner moins vite ...
Un flacon d'anti-voile dilué devrait vous aider à tirer le meilleur parti de ces beaux papiers qui étonnent encore quand on parvient à les utiliser aujourd'hui.

Jean-Paul, en piochant à droite et à gauche, on trouve quelques renseignements sommaires sur la rapidité : le Velox Rapid était plus rapide (qui l'eût cru :-)) que le Velox qui était lui-même plus rapide que l'Azo.

Par curiosité, comment se faisait l'analyse du contraste sur les tireuses de l'époque ? Quelle lumière était utilisée ?

Jimmy

Jimmy Péguet écrivait:
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> On va voir s'il en reste quelque
> chose en post-luminant.

Tu peux préluminer également
>
> Si tu retrouves le texte, Henri, je suis curieux.

Ok, je vais chercher

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No Pasaran
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> Tu peux préluminer également

Bien sûr, quand j'écrivais post-luminer, c'était façon de parler.

Jimmy

Bonjour Jimmy,
as-tu consulté ce site ?

Oui, Gilles.

J'aurais dû m'en douter ;-))

Bonjour Jimmy

Pour compléter la liste précédente, la sensibilité relative de l'Azo était donnée à 2,5.
Les tireuses automatiques se généralisent à partir du début des années 1950. L'analyse des négatifs est généralement réalisée par des cellules photo-éléctriques et les sources doivent être de type incandescence (à vérifier quand j'aurai retrouvé mes docs, déménagement de bibliothèque en cours comme Henri ...).
L'adaptation du contraste pouvait être obtenue par lumination auxiliaire mais également par l'intégration de l'effet Callier en modifiant les caractéristiques géométriques de la source, à la manière de Weston père qui avait une belle collection d'ampoules pour tirer ses épreuves par contact. Le papier à grade variable simplifiera le problème à partir des années 60.

Jean-Paul GANDOLFO :
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> L'adaptation du contraste pouvait être obtenue par
> lumination auxiliaire mais également par
> l'intégration de l'effet Callier en modifiant les
> caractéristiques géométriques de la source, à la
> manière de Weston père qui avait une belle
> collection d'ampoules pour tirer ses épreuves par
> contact.

Je n'avais jamais lu (ou je ne m'en souviens pas) cette anecdote sur Weston et de ses ampoules. Je vais reprendre mes bouquins. Une source de lecture éventuellement, Jean-Paul ?

Jimmy

Bonsoir Jimmy

Sans doute un numéro de Popular Photography de la fin des années 70 avec les chroniques affûtées de David Vestal qui mélangeaient allègrement le labo, la sensito et la philosophie tout en laissant loin derrière la Photo Revue du moment.
Je ne suis pas parvenu à retrouver l'article ; comme Henri, je suis encore dans une phase de déménagement qui complique un peu l'accès à mes documents. Works in progress ...
Cole Weston évoque les ampoules employées par son père dans Darkroom 2 (Lustrum Press, 1978, un classique qui a bien vieilli avec R. Gibson) mais sans dépasser les aspects purement quantitatifs (500 watts pour l'Azo quand même!).