ET46 écrivait:
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> Bonjour Moskva
>
> Merci pour le lien donné plus haut. La méthode
> proposée permet une estimation du diaph à 20%
> près. J'aurais souhaité une méthode plus précise.
>
> Dans l'image ci dessous, j'ai précisé le schéma de
> ce que je veux faire:
> [
et.beti.free.fr]
> if
>
> J'effectue une mesure à pleine ouverture(f/2.8)
> que je note Iv0. Je suppose que cette ouverture
> est à peu près juste. Avec cela je peux déduire
> l'éclairement reçu par la cellule pour cette
> ouverture
> Puis je ferme le diaphragme d'un cran (f/4), et je
> remesure. J'en déduis l'éclairement correspondant,
> et je compare à l'éclairement théorique qui
> devrait être deux fois plus faible que le premier.
> L'écart entre le théorique et la mesure me donne
> la surexposition (ou la sous exposition) due à
> l'imprécision du diaph f/4.
>
> Cela j'arrive à le faire sans trop de soucis.
> Malheureusement je n'arrive pas à remonter à la
> valeur du diaph à partir de l'éclairement mesuré
> par ma cellule. Autrement dit je n'arrive pas à
> passer des lux mesurés au diaphragme réel.
>
> J'aurais souhaité avoir un avis des intervenants à
> propos de cette méthode. Si je suis dans la bonne
> direction, si je fais des erreurs de
> raisonnement.
>
> D'autre part, j'ai lu dans un papier glané suir le
> web qu'il était préférable de mesurer un
> éclairement avec le diffuseur plat plutôt qu'un
> diffuseur hémisphérique. Si cela est vrai, quelle
> en est la raison?
>
> Merci beaucoup
>
> Cordialement,
>
> ET46
Si ça vous fait plaisir.......mais c'est de la sodomie d'insectes!
A pleine ouverture, le Ø T est toujours différent du Ø géométrique, plus on ferme, plus les deux tendent à se confondre (regardez les optiques de cinéma). En photographie argentique, ceux qui prétendent à une précision absolue inférieure à 1/3 de Ø disent n'importe quoi. Une précision supérieure ne peut s'obtenir qu'avec un protocole très rigoureux. De plus, la gravure des échelles de Ø est générique et sur des plaques rapportées avec des vis qui ont du jeu... Songez au nombre d' "à peu près " que vous utilisez ensuite:
1/Sensibilité du film non confirmée. C'est la sensibilité recherchée qui est marquée sur les boites, pas la sensibilité vraie!
2/Vitesse à peu près (les obturateurs centraux n'exposent pas de la même manière au centre et sur les bords...
3/Eclairement du sujet plus ou moins uniforme.
4/Température de la chimie mesurée avec un instrument non étalonné.
5/Chimie non testée avec une méthode sensitométrique.
6/Barbotage approximatif.
7/Observation à l'œil........dans des conditions souvent très merdiques.
Ce qui compte en photographie, c'est la RÉPÉTABILITÉ.
L'essentiel, c'est que vos images vous plaisent. Ne cherchez pas d'absolu là ou tout n'est que pifomètrie et appréciation visuelle.
Jean-Pierre Bolle