La méthode de l'agrafage sur bois, sans colle, semble donc permettre aux tirages de résister parfaitement, très longtemps. Vu sa simplicité ...
L'allusion au 'club photo' était en fait la citation de celui qui avait crtiqué cette méthode telle que je l'avais décrite ici sur le forum.
Je note donc avec plaisir qu'on peut faire les choses de façon très professionnelle ;-)
J'ai par ailleurs à la maison des tirages N&B réalisés par un pro, qui datent cette époque, fin des années 1960, montés comme indiqué, avec une bonne marge de repliement du papier vers l'arrière ; aucun n'a bougé, ils sont en parfait état également dans une pièce plutôt sèche où la température peut monter à 30° l'été pendant quelques semaines.
Si on prend l'exemple du contreplaqué comme support, en principe il n'y a de colle qu'entre les plis, donc le dos du papier ne voit pas, j'imagine, les émanations de colle ... à confirmer par ceux qui ont des tirages montés de cette façon depuis des décennies. Pareil pour le latté.
Le côté 'club photo - amateur' c'était plutôt de mégoter sur la longueur des rabats et le choix d'un très mauvais bois comme un simple aggloméré ... ce que nous ne recommandons évidememnt pas à nos lecteurs (faites comme je vous dis, surtout ne faites pas comme j'avais fait).
En rien n'empêche de monter par la suite l'image ainsi agrafée sur sa plaque de bois, dans un cadre plus joli au lieu de laisser le tirage tel quel sans marge.
À signaler que lorsqu'avec un groupe de galerie-photoïstes nous avons visité l'exposition « Family of Man » "assemblée" pas Steichen au château de Clervaux (Luxembourg), les tirages que nous avons vus semblaient montés sur bois, sans marge ; mais je ne sais pas comment ils sont tenus.
On aurait plutôt dit un collage ?? J'ai du mal à imaginer que toutes les images aient été montées à la presse à chaud, vu la grande surface de certaines images (il y a un grand Manzanar de Saint Ansel en trois laizes tellement c'est grand).
En principe les tirages originaux de cette exposition (chaudement recommandée) ont été faits au MOMA dans les années 1950, ce serait intéressant de connaître la méthode utilisée par le MOMA pour le montage des tirages d'expo à l'époque.
Je sais que certains tirages de Clervaux ont été restaurés, je ne sais pas quelle est la nature de la restauration ni quels sont les dégâts dûs à plus de 50 ans d''existence en salle d'exposition.
Ceux qui sont allés récemment au château d'eau de Dudelange où il y a également des tirages d'expo anciens (??) pourraient nous dire comment ils étaient montés.
E.B.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/04/2013, 19:16 par Emmanuel Bigler.