Le Glafkidès cité plus haut donne une quantité d'eau en lavage par cuvettes successives qui me semble un bon point de départ, si on ne tient pas compte des recommandations plus récentes de chez Ilford par exemple en utilsiant de l'éliminateur d'hypo (je cite le Glaf' de 1967 paragraphe 150 page 166)
« Dans le lavage par quantités d'eau limitées et renouvelées, il faut, à chaque fois, au moins 20 litres par mètre carré (pendant 5 minutes) en changeant le bain 6 fois. Ce procédé est économique.»
Gabriel a évoqué des cuves de 10 litres, changées 10 fois, soit cent litres pour une demi-douzaine d'épreuves 30x40 cm.
Sachant que 30x40 cm font 12 dm^2, six de ces tirages font donc environ trois-quart de mètre carré.
Selon le Glaf', il faudrait donc dans les 15 litres par trempage, 6 fois donnent donc nonante litres, soit, à très peu de choses près ce que nous dit Gabriel. C'est-y pas beau ? Merci Gabriel !
Laver six 30x40 dans ma bonne Paterson à panier oscillant en ne consommant que nonante litres d'eau, c'est probablement utiliser un débit en-dessous de ce qui permet l'oscillation stable du panier, en en-dessous de ce qui permet une évacuation efficace des horribles sels délétères pour nos épreuves.
Ceci étant dit, les robots du XXIe siècle sont souvent bien plus économes en eau que les humains : vous essaierez de faire une vaisselle de douze couvert de réveillon à la française, dans un bac, à la main, lavé-rincé-séché-plus-les-linges(**note 1)-lavés-rincés-séchés, le tout avec moins de 20 litres d'eau, et on en reparlera. Vers 1960 j'ai un souvenir très vif d'avoir encore vu aux Prés de à Puy Saint Vincent (04-FR) les dames laver le linge au lavoir du village, je me demande combien de litres équivalents elles consommaient pour leur lessive ... mais c'était avec du bon savon-de-Marseille(TM) bio-dégradable, donc on pouvait presque boire l'eau sous le lavoir ...
(** note 1) chez nous, comme (me semble-t-il) en Suisse romande, on dit : un linge de vaisselle.
E.B.