Oui Emmanuel.
Mais rien de plus jouissif, après les multiples essais, que de sortir ENFIN un baryté en tous points parfait.
Moment rare, puisqu'il est le maillon final d'une longue chaîne d'aléas dont on tente à chaque fois de réduire la dérive et l'impact.
Et qu'on note dans le petit carnet les données (métadonnées tu vas prendre froid) qui ont conduit à cette réussite.
Réussite pour soi, bien entendu. Le travail n'est jamais parfait, on le sait, mais quand même.
Et puis contrairement à la chaîne numérique à l'intérieur de laquelle on peut remonter jusqu'au raw pour modifier tel ou tel paramètre, la chaîne argentique se présente en paliers fixes en deçà desquels toute manipulation est impossible, ou très difficile, voire destructrice.
C’est ce caractère en partie empirique qui fait le charme, qui fait que 2 tirages identiques ne le sont pas.
C'est la différence entre un synthé doublé d'un séquenceur qui joue impeccablement Haydn à la trompette et
Tine Thing Helseth
Désolé pour le HS, c'est la faute d'Emmanuel.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/12/2012, 15:54 par jean.