Voilà, je vais partir 8 moi. Au Nepal en Inde en thailande et a Sri Lanka. Et j'ai comme but de faire un reportage photo avec un vieux nikkormat et un 50 aines de film NB. En tout je vais comptabiliser à peu près 10 passages aux rayon X. Quels sont les risque pour mes film 400 et 800 N et B ?

Faut il que je les envois par la poste ? que je les garde sur moi ? Et si oui quelle solution pour garder mes films dans de bonnes condition malgré les fortes chaleurs à cet période.

De plus est ce que quelqu'un sait si il est évident de trouver de la pelloch dans ces pays ?

Je prends avec grand plaisir toutes informations. Merci d'avance

Bien à vous

niccanando

Les risques sont grands pour vos films , surtout ceux en bobines 120 , pour les films 135 en cassette metal , il y a a moins de risques.
Les envoyer par la poste n'est pas une solution car TOUS les colis arrivant et partant de France sont passés au scanner Rayon X au hub postal de Roissy ( [www.zznortz.org] ) et on ne sait pas comment ces appareils sont réglés (mode soute des avions - voilage a peu pres certain ou mode passager -un peu plus sur).
Le mieux est de les traiter sur place , ainsi ils reviennent developpés et ne passent les scanners que dans un seul sens , soit il existe des photographes capables de les traiter dans le pays , soit vous voyagez avec une cuve et les produits necessaires comme faisaient les anciens photoreporters et vous traitez vos films dans votre chambre d'hotel.

Depuis le passage en vigipirate rouge de 2007, aéroports et autres organismes de contrôle des frontières et monuments n'ont plus l'obligation d'employer des doses "film safe". Ils ont même sans aucun problèmes la possibilité (et c'est du vécu) de pousser le scanner cabine suffisamment pour passer à travers les sacs de protection en plomb.

Nous ne sommes plus dans les années 90 le seul moyen d'être sûr est de contacter le service de douane pour prendre rendez vous pour une fouille manuelle, c'est compliqué souvent il faut se présenter 3-4h avant le vol et cette démarche volontaire est très rarement refusée. Demander cette fouille dans la file est un peu plus épineux, parfois ça passe tout seul parfois le douanier refuse.

Si il s'agit d'un projet officiel en reportage commandé ne pas oublier le bon de commande signé par le client avec le tarif, a présenter avant la fouille, il faut obligatoirement prévenir l'aéroport avant, mais le sac passe dans la catégorie matos professionnel et certains aéroports ont des flux de traitement spécifiques dans ces cas de figures.

Dans tous les cas contacter le service des douanes concerné au moins 72h à l'avance pour les prévenir.

Pour tout ce qui est plans film et 120 trouver ou faire faire des scellés "light and xray sensitive material" idem pour les pelloches à coller sur les boite. Sans ces étiquettes il n'est pas possible d'intenter quelconque action en justice en cas de dommage. Le but n'est pas d'attaquer tous les aéroports mais d'avoir un levier.
Bien penser à noter tout élément d'identification des douaniers refusant un contrôle manuel.

Tous ces leviers tiennent plus du psychologique que de l'action réelle mais fonctionnent assez souvent. Il ne faut pas oublier que certains douaniers ne savent même pas qu'une pelloche peut être sensible aux rayons X.

Lors d'un passage en douane rien dans les boîtiers ou dans les chassis pour les pf... Et l'idéal est d'être clean sur le reste de la fouille rien de douteux même pas une bouteille d'eau histoire de ne pas leur faire perdre leur temps...

L'idéal reste de se documenter sur les moyens d'obtenir du film sur place et le développer avant de partir (en s'envoyant de la chimie poudre par voie postale, les liquides pouvant être interceptés.). La plupart du temps dans ces pays le film est moins cher qu'ici et parfois la pression technique oblige à tester de nouvelles choses (de la gold 200 au caffénol par exemple)
En tous cas bon voyage!

Le but est que tout se passe bien, le type en face est là pour faire son boulot quoiqu'il arrive, même quand on a à faire à un petit cheffaillon ivre de son pouvoir il faut rester aimable et gentil (j'ai failli passer quelques heures dans une boite en verre à cause d'un douanier qui a examiné consciencieusement 2 boites de 25 plans films un a un sous le néon en se grattant la tête essayant de deviner comment mon esprit tordu comptait utiliser ces fines feuilles d'acétate pour détourner l'avion. Coup de chance son officier supérieur est arrivé avant qu'il attaque les 3 autres boites dans lesquelles étaient les doubles j'ai eu droit à des excuses et un remboursement sur facture +10% immédiat. Ce genre de situations est un très gros coup de bol, en règle générale il faut s'estimer heureux qu'ils ne vous enferment pas.)

Et pour les Parisiens qui sont encore persuadés que les scanners cabine ne font rien aux films faites le test, la sainte chapelle est un petit coin très sympa sur l'île de la cité, pour y rentrer il faut faire passer son matériel par un scanner qui arbore un beau logo "kodak film safe scanner", allez y, shootez et admirez les belles vagues sur vos films.

Réparation, Restauration d'équippements photographiques: atelierdeblanc.fr

-"Voilà, je vais partir 8 moi. Au Nepal en Inde en thailande et a Sri Lanka. Et j'ai comme but de faire un reportage photo avec un vieux nikkormat et un 50 aines de film NB. En tout je vais comptabiliser à peu près 10 passages aux rayon X. Quels sont les risque pour mes film 400 et 800 N et B ?"

Je suis admiratif de votre intention de faire de l'argentique.
50 films pour 8 mois cela démontre que vous êtes très sélectif dans le choix de vos sujets. Bravo.

Pour les raisons évoquées ci-dessus (pb des scanners) et de poids autorisé dans les avions (assez souvent 20 kg sur les lignes intérieures), je pars avec un numérique et deux optiques.
C'est le seul moment où je pratique le digital.

Je vais essayer de passer le scanner de la Sainte Chapelle avec une 400 iso pour voir ce que ça donne.

Amicalement

Alain

Hello,

je pars très régulièrement en Asie (Laos, Thailande, Népal) et je n'ai jamais eu de soucis du aux scanner, que ce soit en 135mm ou en plan film/ Je ne reste que quelques semaines sur place par contre et je reste souvent dans un seul pays par voyage.

Programmez quelques jours dans une grande ville de temps en temps, il est toujours possible de trouver un minilab ou à tout le moins la chimie nécessaire pour développer ses négatifs.

Mathieu

Merci pour vos réponse. Mais internet peut parfois être comment dire... contraignant. J'entends de tout. Certains disent qu'il n'y a aucun soucis jusqu’à 20 passages si c'est en cabine et certains disent que c’est dangereux pour les films après 2 passages... Pas évident de faire la part des choses.
Mais un grand merci pour vos réponses.

Cependant est ce que je prends des risque en développant mes négatifs sur place ? Et la pellicule est elle difficile à trouver ?

Si quelqu'un à effectué un voyage du genre avec ces pellicules sont témoignage serait d'une grande aide.

Je suis intéressé par toutes autres informations bien entendu.

bien à vous.

Lorsque j'étais étudiant (dans les années 70), je passais 3 mois par an à Sumatra : quasiment sur l'équateur, humidité proche de la saturation. Mes films n'ont jamais eu de problèmes dûs à cette humidité, et pourtant j'étais sans clim dans les hébergements

niccanando écrivait:
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> Cependant est ce que je prends des risque en
> développant mes négatifs sur place ?
La question que je me pose, c'est de savoir si tu peux transporter ta chimie d'ici à là bas.
Je ne sais pas si les douanes aiment nos poudres et liquides.

> Et la pellicule est elle difficile à trouver ?
Emmène tes films, tu n'auras pas de surprise.

--
Laurent
Bordeaux
[lc972.wordpress.com]

niccanando écrivait:
-------------------------------------------------------
J'entends de
> tout. Certains disent qu'il n'y a aucun soucis
> jusqu’à 20 passages si c'est en cabine et
> certains disent que c’est dangereux pour les films
> après 2 passages... Pas évident de faire la part
> des choses.

Beaucoup fondent leurs dires sur des expériences anciennes, l'actualité est simple: numérique + montée des mesures antiterroristes = risques accrus de voile rayons x a chaque passage.

Seule la fouille manuelle permet de garantir la sécurité des films et images.

Personnellement je donne des infos sur la foi de voyages récents dans des pays occidentaux civilisés. Ces aventures m'ont coûté ou ont coûté à des clients plusieurs euros et clichés impossibles à refaire.

Après la photo reste un domaine de choix j'en connais qui sont partis avec un Holga et plusieurs douzaines de pelloches périmées et faute d'en avoir accumulé assez sont allez faire un tour chez un véto pour rajouter une dose de rayons x sur leurs films avant de les développer.

Personnellement je note que même sans impact direct sur les images les films qui sont passés sous rayons et ceux qui n'y ont pas eu droit ont un comportement différent (sensibilité, acutance densité...) mais peut être ai-je un flux de travail sur les films de voyage un peu trop pointu...

L'acheminement de chimie est un réel problème en effet. je n'ai jamais essayé de passer la douane avec de la chimie hormis de petits sachets dans la trousse de toilette du sac soute permettant de faire du révé et du fix au cas où sur place je n'en trouve pas.

Hello,

Je crois que ça dépend aussi très fort du douanier que tu as en face de toi et de la frontière que tu traverses. Je ne parlerai que de l'Asie du sud est que je connais bien et où je me rends régulièrement.

J'ai voyagé au Népal il y a deux ans en faisant un arrêt en Inde, toutes les entrées des monuments sont sécurisées avec portique et RX pour le sacs; après une dizaine de passages dans ces machins (j'étais vert à la fin du voyage), je n'ai eu aucun soucis, même avec de la 3200 (en format 135).

Je sais par contre que passer la frontière terrestre pour le Vietnam flingue tes négatifs directement.

Je suis allé au Laos en Avril dernier avec ma 4x5 et les plans film qui vont bien, de la chimie en poudre (révélo) et du fix liquide dans le bagage en soute et je suis toujours là pour le raconter ; )
Pas eu de soucis ave les films passés 4x fois au RX (départ à Bruxelles, escale à Abu Dhabi et retour de Bgk).

Si tu passes par des grandes villes (New Delhi, Bangkok, etc...) je pense que tu ne prends pas de grand risques à acheter des films de marque sur place, et il est possible bien souvent de contacter les magasins par mail pour réserver ton matériel à l'avance.

Bon voyage.