Par le passé, et surtout pour le « 55 » (positif-négatif), il existait, en étuis cylindriques (quatre par boîte, si mes souvenirs sont bons), de petits feutres imbibés d’un produit de fixage ou vernis pour les positifs (durcissement de la surface sensible et protection aux rayons ultraviolets). Les boîtes de « Polapan 54 » n’en possèdent pas. Quel produit actuel de remplacement peut-on utiliser ?
Merci pour le partage de votre expérience en ce domaine.

En 2003, Emmanuel Bigler écrivait :
« […] sur l'épreuve positive du 665 : ce positif-là doit être laqué avec la petite éponge-raclette désagréable à utiliser. Si on ne laque pas le positif, l'image se dégrade ultérieurement. Le polapan sans négatif récupérable ne requiert pas cette opération. »
Oui, mais la surface reste très fragile, alors comment la protéger ?

Toujours d’actualité : persone n’a une petite idée ?

je pense que le 54 n'a pas besoin de laque (sans ça Pola en mettrait une, comme avec les 55, par exemple...)

Pierre Corratgé
[www.pierrecorratge.com]
[pierrecorratgephoto.wordpress.com]

Merci Pierre d’avoir pris la peine de me répondre.
Malheureusement, seuls mes « Polapan 54 » anciens (environ vingt ans) « laqués » se sont parfaitement conservés ; pour les autres, « non laqués », l’image a totalement disparue malgré une conservation en boîte archives. Je pense utiliser un fixatif neutre (ceux utilisés pour le pastel, le graphite, etc.) mais si quelqu’un avait une expérience en ce domaine… elle me serait très utile. (Je dispose actuellement de trois boîtes – format 4x5” – dont la date d’expiration est décembre 2001 et je voudrais vraiment exposer et conserver au mieux ces dernières reliques en tant qu’image unique.)

L. écrivait:
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> Malheureusement, seuls mes « Polapan 54 » anciens
> (environ vingt ans) « laqués » se sont
> parfaitement conservés

Avec quel produit ont ils été « laqués » ?

LcP écrivait : « Avec quel produit ont-ils été « laqués » ? »

Eh bien, c’est justement là le problème. Par le passé, j’ai utilisé ce que Polaroïd fournissait dans ses boîtes, c’est-à-dire les petits feutres imbibés de ce produit visqueux très fort en odeur. Il me semble même que c’était fourni aussi bien dans les boîtes de « positif » que celles de « positif-négatif » (ma mémoire flanche). Si ce n’est pas le cas, j’ai utilisé le produit proposé pour le « négatif-positif ».

L'odeur n'a pas changé, je viens de vérifier.

[www.polaroid-passion.com]

C’est bien ça ! Est-il encore possible d’en trouver ? sans les films ?

Bonjour,

Il me semble qu'il me reste un ou deux tubes de vernis pour 655...

Si ça vous interresse, et qu'ils ne sont pas secs, je peux vérifier ça ce soir.

Cordialement

À Joakim
Oui, bien sûr, cela m’intéresse ! Tenez-moi informé.
LcP vient, lui aussi, de me faire une proposition identique. Avec un peu de chance, je finirai bien par me constituer un petit stock.
Merci à tous.

si c'est ça, j'en ai plein des pas secs, j'expose mes 55PN pour le négatif donc je ne garde pas les positifs, un peu cramés.

à votre disposition.

Pierre Corratgé
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Hello,

J'ai vérifié, il m'en reste deux bien "humide".... je peux vous les poster si jamais ça vous dépanne.

Cordialement

Je me souviens que lors de la première utilisation du vernisseur
la quantité de produit étalé sur l'image me paraissait trop importante,
j'utilisais alors un précédent pour éponger le surplus avant séchage.

j'ai demandé à Philippe Garcia, qui connait bien le procédé et a écrit un livre dessus. Il pense que c'est le même produit. Dès que je retrouve mon Adams dans le b... ambiant je vous dis ce qu"en disait Tonton Ansel.

Pierre Corratgé
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Merci à tous pour ces informations et propositions. Faites-moi connaitre vos conditions.

Effectivement, les feutres neufs possédaient beaucoup de produit, que je raclais au bord du cylindre pour en diminuer la quantité. Toutefois, pour un bon aspect général définitif, il fallait tout de même une « bonne » couche. Heureusement que la surface, pour du 4x5”, était très exactement limitée à 106 x 132 mm (pour une image de 89 x 114 mm).

Après lecture de Tonton Ansel (bouquin retrouvé à sa place, assez stupéfiant) , il s'avère que le 54 (comme tous les films Polaroid NB à l'exception des 87 et 667 ) se laque avec la même mixture que le 55 qui est un "polymère de base" dans une solution alcool/eau. Odeur caractéristique pour ceux qui connaissent. Ceci pour éliminer les races de réactif, qui sont responsables de l'évolution vers une "métallisation" (correspondant en pratique à un affaiblissement). p 38 et 39 du livre d'Adams.

le tout est illustré d'images affligeantes, comme un portrait de Margaret Bourke-White souriant bêtement, tenant dans ses mains un chat qui a , lui, un regard attentif. :-)

Pierre Corratgé
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Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/06/2012, 11:54 par pierre corratgé.