Bonjour à vous deux,
Mon spotmètre est le Pentax (le V).
J'envisage sérieusement de le passer chez Gérard Métrot pour vérifier qu'il est bien juste parce que le 1/3 de diaph est une valeur "ténue" alors autant en être certain.
Pour aller avec, je lui demanderai aussi de contrôler mes deux obturateurs. Dès lors, j'aurai des éléments solides sur lesquels me baser pour ne pas bruler les hautes lumières.
Vos dernières interventions tournent plus autour de la deuxième partie de ma question qui concerne les sujets dont le contraste est moins important que ce que peut supporter le film.
Dans mon histoire de coquelicots blé & ciel bleu, je n'étais pas gêné par des HL. Donc, leur préservation n'était plus un critère.
Du coup la prise de décision m'est apparue comme plus complexe dans le sens où, paradoxalement, je n'avait pas de contrainte à laquelle me raccrocher !
"Où" positionner le brin de blé, le pétale de coquelicot, ou le fond de ciel pour qu'ils aient un rendu "tel que vu". comment tirer le maximum du contraste de couleur (la saturation de chaque couleur) généré par ces trois éléments ?
En sous exposant un peu ? Par rapport à quoi ? Au milieu ?
L'utilisation de la charte proposée par Frédéric me parait judicieuse. La précision apportée par François sur le fait que le résultat sera un positionnement centré est intéressante et peut servir de repère.
Dès lors, comment interpréter ? Existe-t-il des règles, rationnelles, si ce n'est simples, pouvant servir de base à un cheminement ?
Pardon pour ces questions qui peuvent paraître naïves, mais à chaque fois que ce sujet est abordé, il est centré sur les capacités des films à encaisser et les contraintes habituelles.
Mais une fois qu'on est sorti de "en négatif on pose pour les ombres... en positif on pose pour les hautes lumières", une fois qu'on n'est plus dans un environnement de contraintes, quels sont les guides sur lesquels ont peut s'appuyer pour décider d'un temps de pose ?
A titre d'exemple, je vois parfois des photos d'Arums éclairés par l'arrière sur un fond sombre. Ils sont rarement bien exposés et une recherche
google le montre assez rapidement.
Si je mesure au spotmètre un pétale d'arum, je peux le poser quelque part entre 0 et +2 1/3 (si on décide que c'est la limite haute pour les HL). Le fond est noir et donc ne compte pas. Il va y avoir maximum 3 diaph entre la tige et les pétales (peut-être plus, mais rien qui outrepasse les capacités d'enregistrement de mon ekta)
Ma question alors, comment puis-je interpréter ce que je vois pour capter à la fois toutes les nuances de blanc et garder la saturation du vert ?
Si l'ekta peut être "brulé" à cause d'un tiers de diaph, on peut facilement en déduire que tous les 1/3 de diaph l'image change. Comment cerner au mieux la pose idoine ?
Le but bien sûr étant de sortir, sans faire un "bracketing" de folie un ekta agréable à regarder et ne nécessitant pas un traitement dans PS ou LR.
J