Merci pour l'intérêt que vous portez à Agfa.
Voici un petit film qui me rappelle le temps où j'étais jeune. J'y revois des endroits dans lesquels j'ai trainés mes guêtres pendant des années : [
www.youtube.com]
Ici vous pourrez vous faire une assez bonne idée de ce qui est produit à Mortsel : [
www.agfa.com]
C'est dans ce secteur que je travaillais et plus précisément dans le Microfilm.
Pour la partie médicale voir ici : [
www.agfahealthcare.com]
Pour les arts graphiques voir ici : [
www.agfagraphics.com]
Tout n'est pas fabriqué à Mortsel car au fil du temps Agfa à fait de la croissance externe en achetant des entreprises qui avaient des sites de productions un peu partout dans le monde.
"merci Alain pour ces témoignages vécus de l'histoire de la photo.
pourquoi pas un article pour GP?"
C'est une tâche incommensurable pour moi.
L'histoire d'Agfa-Gevaert a commencé il y a bien longtemps.
Wikipedia résume bien cela : [
fr.wikipedia.org]
En fait, ce qui serait intéressant c'est de connaître les raisons qui ont été à l'origine des grandes décisions de l'entreprise.
Pour cela il faudrait retrouver les décisionnaires des différentes époques.
Dans mon précédent exposé, j'ai omis de parler d'Agfa Camera-Werk basé à Munich et dont l'immeuble a été détruit en février 2008.
Je me souviens encore de ma première visite au début de l'année 1980 dans l'usine de Munich, c'était peu de temps après l'arrêt de la production d'appareils photo qui a entrainé la mise au chomage de très nombreuse personnes.
Cela a été un traumatisme important pour la ville. A l'aéroport, j'avais pris un taxi pour me rendre aux bâtiments d'Agfa en ville. Le chauffeur m'avais demandé pourquoi je voulais aller chez Agfa car il n'y avait plus rien. Tout était fini selon lui.
Bien sûr, tout n'était pas fini mais j'avais été très impressionné en traversant les immenses ateliers de montage complètement vides et silencieux.
Vue de l'extérieur (et parfois de l'intérieur), certaines décisions pouvaient ne pas avoir de sens.
En mode humoristique, nous disions parfois travailler chez Kafka-Gevaert.
Pour rester dans le même mode, un de mes collègues Belges me disait souvent : "il n'est pas nécessaire d'être fou pour travailler chez Agfa, mais ça aide beaucoup".
J'avais moi-même lancé l'idée que si nous travaillons chez Agfa c'est parce que dans une vie antérieure nous avions fait des bétises que le tout puissant réprouvait et que nous méritions un passage au purgatoire.
Pour nous, le purgatoire s'appelait Agfa-Gevaert.
Par contre, les auteurs des actes les plus graves étaient selon le même jugement, dirigés en enfer.
Et l'enfer pour eux, c'était de devenir un client d'Agfa-Gevaert...........(:-))
Amicalement
Alain