Re: Très bon scanners multi-formats?
Envoyé par:
NCC
Date: 26/03/2012, 11:15
Jeanba3000 écrivait:
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> Le prépresse, comme son nom l'indique, regroupe
> les opérations avant passage à la presse, c'est à
> dire l'impression chez l'imprimeur, c'est donc la
> création et l'exécution graphique des documents à
> imprimer, y compris donc l'acquisition des
> iconographies (photo, illustration…) à l'aide de
> scanners de niveau professionnel. En gros les
> Imacon sont l'entrée de gamme du scanner
> prépresse, je ne sais pas trop où se situe la
> limite supérieure, probablement quelque part dans
> les scanners à tambour rotatif…
>
> Dans le tas, je déconseillerais les Screen
> Cézanne, non pas parce que la qualité serait
> mauvaise, mais parce que l'ergonomie du matériel
> comme celle du pilote sont vraiment rebutantes
> (suite au test d'un exemplaire d'occasion en
> compagnie de Joerg Krusche et Philippe May qui
> confirmeront).
Bonjour,
Jeanba a bien résumé.
La limite supérieure, dans ce domaine, ce pourrait être les derniers modèles de scanners rotatifs à grand tambour des gammes Celsis 6xxx ou Chromagraph S3x00, d'imposantes machines de près d'une tonne conçues autour d'anciens châssis du temps où les scanners flashaient directement sur film. Ces machines ont ensuite été développées pour pouvoir communiquer (dans un premier temps) puis être pilotées (pour les plus récentes) par des micro-ordinateurs.
Beaucoup de ces mastodontes sont encore en service, quelques uns sont parfois mis en vente à des prix dérisoires en regard de leurs performances et de leur prix initial. La maintenance est souvent problématique, l'encombrement et la lourdeur des processus les met hors de portée du travail d'un photographe qui cherche un scanner pour son usage personnel.
A la fin des années 1990 ont été développées des scanners rotatifs dits "de table", nettement moins encombrants car toute l'électronique avait été déportée sur les micro-ordinateurs et que seul le traitement numérique des fichiers était retenu (plus aucune nécessité de flashage direct), car les tambours étaient plus petits (souvent limité au A4+ ou au A3 car on ne scannait quasiment plus de grands bromures) et qui proposaient néanmoins des performances (en terme de résolution et de densité d'analyse) grosso modo du même niveau que leurs vénérables prédécesseurs.
Ces scanners rotatifs sont encore très côtés des photograveurs et de plus en plus des photographes, car leur usage à l'aide d'ordinateurs, même si ceux-ci sont anciens, est nettement plus simple et facile à appréhender que les pupitres de commandes manuelles des premiers modèles. Surtout que ce qui se passe à l'écran, même si ce ne sont que des aperçus, est une bonne indication des paramètres pris en compte et vus par la machine.
Dans ces gammes, on trouve de bons Dainippon Sreen DT-S, les Howtek, Aztek, Scanmate pour ne citer que les plus couramment cités.
Mais au même moment les scanners à CCD ont commencé à proposer des performances leur permettant de concurrencer les scanners rotatifs à tubes photomultiplicateurs, c'est ainsi que sont apparus de très bons scanners à plat (chez Agfa, Fuji, Heidelberg, Scitex-Creo-Kodak pour ne citer que les marques les plus représentées), à tambour virtuel (Imacon-Hasselblad), à défilement (du type des Nikon Coolscan) ou reprenant le principe de petits agrandisseurs (Leafscan).
Les scanners à plat ont comme principaux avantages sur les rotatifs d'accepter une plus grande variété de supports et, dans bien des cas, une mise en place bien simplifiée, plus accessible à des opérateurs moins qualifiés.
Ceux à tambour virtuel, à défilement ou les mini-agrandisseurs, bien que n'acceptant que des transparents (scanner des opaques sur un Imacon étant plus une option de secours qu'une réelle fonctionnalité), sont malgré tout d'une manipulation bien plus aisée que les rotatifs, d'où leur succès auprès des photographes ou des petites agences. En plus, les derniers modèles de Coolscan ou de X5 sont d'une rapidité incroyable.
Il est difficile de répondre de manière synthétique à la première question posée; il vous faudra préciser vos usages, buts, moyens et besoins.