Photogrammétrie patrimoniale
Photogrammétrie patrimoniale. Mise en place de dispositifs de prises de vue et d’un flux de production permettant de texturer un modèle 3D calculé par photogrammétrie
Auteur : Nicolas Martin-Beaumont - Directeurs de mémoire : Marc Pierrot-Deseilligny et Jean-Paul Gandolfo
lundi 5 mars 2012
La photogrammétrie, depuis l’évolution numérique des dix dernières années, s’est ouverte à des nouveaux utilisateurs, du particulier pouvant s’amuser à modéliser diverses objets via des plateformes internet, aux professionnels de diverses domaines : médecins, architectes, archéologues etc.. En dépit de cette apparente facilité, des compétences photographiques demeurent nécessaires pour le paramétrage des dispositifs d’acquisition et de la mise en place du flux de post-production.
En arrière-plan du présent travail de recherche, nous soulevons la question de la possibilité pour un professionnel, n’étant ni ingénieur, ni photogrammètre, de maîtriser des prises de vue et des traitements photogrammétriques. La compréhension des outils, mis en œuvre dans ces applications, est un préalable indispensable à la production d’un travail de qualité. Nous nous efforcerons donc d’expliquer chaque étape de la chaine de logiciels photogrammétriques Pastis, Apéro et Micmac, développée par Marc Pierrot-Deseilligny.
Une fois les bases posées, nous nous intéresserons à la texturation des modèles 3D d’objets patrimoniaux, en définissant des protocoles de prises de vue et de post-production. L’objectif sera d’obtenir une bonne fidélité colorimétrique et d’optimiser le raccord entre les images pro- duites. Deux protocoles seront privilégiés : l’un consistera à utiliser la lumière la plus diffuse possible pour limiter les ombres et les reflets spéculaires, l’autre sera basé sur deux photographies, dont l’éclairage ponctuel sera modifié, et avec lesquelles sera calculée une image de synthèse neutralisant les ombres et les reflets. Les photographies seront traitées une fois que certains paramètres auront été caractérisés. La sensibilité spectrale de l’appareil photographique et la distribution spectrale des flashes peuvent permettre de transformer les données brutes de l’appareil, en données colorimétriques.
Notre étude montre qu’un photographe peut apprendre à utiliser la photogrammétrie : de la prise de vue au traitement avec des logiciels interfacés.
1er partie du mémoire
2ème partie du Mémoire
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No Pasaran
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