j'aimerais bien avoir l'avis d'E.B. sur le sujet...
Euh.... que dire à quelqu'un qui, après avoir essayé différents modèles de chambres, est aujourd'hui équipé d'une [CENSURÉ PAR LE MODÉRATEUR] ?
Donc ce qu'il faut dire à ceux qui sont tentés par une chambre, c'est : bienvenue au club, pour moi le problème est plus celui du « circuit-plan-film » (en acheter, les charger, les exposer, les développer, les exploiter) que celui du choix de la chambre.
Si la question du « circuit-plan-film » est examinée sereinement et qu'on établisse ce que sera son propre « circuit », dans la mesure où il n'y pas activité professionelle avec obligation de résultats, toutes les chambres & leurs limitations deviennent un plaisir, d'une certaine façon.
Concernant le retour au 'blad, je ne peux que souscrire, pour ce bel hiver si bien enneigé, j'ai encore sorti le blad en vrac dans le sac à dos du skieur jurassien
(ah ! la Scala 200 devant les beaux arbres enneigés-de-calendrier-suisse !) et laissé la chambre à la maison...
schème honne mie !
Concernant les mouvements !
- dès qu'on a touché au décentrement vertical, on n'arrive plus à comprendre comment on n'a pu photographier pendant 30 ans des sujets statiques sans avoir ce mouvement.
Et dire que l'Avus 9x12 avec son modeste Skopar de 135 était équipé d'un décentrement vertical !! à l'époque on ne se posait pas la question : dans les années 1920, l'amateur sérieux travaillait en 9x12 et avait accès au décentrement vertical. Ce qui ne l'empêchait pas d'avoir un 6x9 pliant-ordinaire par ailleurs !
(à l'époque de l'Avus 9x12, les amateurs sérieux devaient avoir un bon budget, aujourd'hui les choses ont tout de même bien changé !)
- pour le p'tit scheimpflug de paysage, là c'est plus difficile, surtout si on est en 6x9 avec ne serait-ce qu'un 75...mais on peut monter un 210 sur une chambre 6x9, là, l'angle de bascule façon Ansel Adams redevient confortable !!
- sur ma chambre, les décentrements latéraux-de-précision sont un luxe dont je me sers rarement, oui j'avoue.
E.B.