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phorum - esthétique et autres discussions - Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille

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 Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Henri Gaud 
Date:   18-08-2007 09:41

Mon été a consisté a courrir derrière ou devant les nuages pour attraper le peu de météo potable, histoire de faire le boulot que mes clients attendent de ma modeste entreprise.

J'ai l'impression que notre système devient binaire dans tous les domaines, la méteo en est une illustration, mais toute les activités subissent le même module, il n'y a plus de nuance, qq exemple.

Trop de boulot, ou pas de boulot, typique du monde photographique,
Numérique ou argentique, y a pas d'intermédiaire, la preuve l'argentique crève.
Artiste ou tacheron productif, pas de position médiane,
Connu mondialement ou totalement inconnu, le photographe de province n'existe plus, tout comme le peintre de province.
Je pourrais vous faire une liste interminable.

Mais ce n'est pas mon propos, cette binairalisation de notre monde, ne facilite pas vraiment la détente et l'épanouissement, il n'y a que deux état possible, en haut ou en bas, et la désillusion est très vite là, c'est juste mon propos.

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 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Philou 
Date:   18-08-2007 09:49

Cout de blouse Henri ?

Courage, aprés la tempette vient le beau temps. Avec votre ténacité, vous trouverai bien de quoi rebondir.

Philippe le néophyte
mon blog


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: CharlesT 
Date:   18-08-2007 19:17

Il est grand temps que vous fassiez un tour en GB - ça vous requinquera! Le photographe de province se porte bien et arrive à être connu localement; de plus, il utilise l'argentique pour la prise de l'image et le numérique pour le traitement et la diffusion. J'ai récemment découvert Richard Kinley par exemple.
Charles
PS artiste ou tacheron? Je vais pas me relancer là-dedans...

http://www.chtwist.com


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Henri Gaud 
Date:   18-08-2007 19:25

Il ne s'agit pas de moi,
Mais de ce que je vois, et de ce que je ressens,
Il n'est de reconnaissance que mondiale,
La planète est devenue un village,
C'est sans doute l'époque qui veut çà,
Un monde binaire.

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 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Georges Giralt 
Date:   18-08-2007 19:28

Henri, rien n'est perdu !
http://www.youtube.com/watch?v=6YsHg47UY7k la relève est là !


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Christian Rousseaud 
Date:   18-08-2007 20:03

On est tout de même des photographes reconnus par notre famille et même parfois par nos amis....
Au moins, on n'est pas harcelé par les paparazzi

Ch Rousseaud


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Fabien 
Date:   18-08-2007 20:22

Au train ou cela va on va être obligé d'utiliser que du lith et des fichier codés sur 1 bit.
Matisse a fait de belles chose en bleu et blanc

Il y a toujours une solution


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: jean d 
Date:   18-08-2007 20:43

La photo traverse une période de doute.
On a eu la même chose avec les camescopes.
Pourquoi payer un film 20 000 euros alors qu'un camescope coûte 1000 euros, je vous le demande.
Aujourd'hui, les camescopes ont rejoint l'endroit qu'ils n'auraient jamais dû quitter: Le placard. Les industriels ont compris tous seuls que c'est pas le camescope qui fait le film. Même un très bon camescope. Même un très très bon camescope.
Le camescope, c'est 3% du film et encore pas toujours.

La photo va faire le même parcours. On sent déjà le doute s'installer chez les possesseurs de compacts, bridges et autres reflex dont il se servent sans rien connaître à la photographie.
Et puis faut penser à recharger la batterie, et puis faut vider les 437 photos du week end chez papy René, parce que ya le mariage de Paul et Suzette samedi, et qu'il vont pas prendre un photographe hein, y se sentent plus de facturer 500 euros, ça va pas non...?

Même une agence immobilière vient de m'appeler pour faire des "vraies photos de photographe" tellement celles qu'ils ont faites sont à chier. Et pourtant ch'comprends pas, c'est un très très bon appareil...

Combien de temps faudra-t-il attendre...Pas facile à dire.

Quant au caractère binaire des affaires, aussi longtemps que je me souvienne, il a toujours existé. Longtemps après avoir démarré, on a du boulot ou pas de boulot, sans savoir pourquoi on en a ou on en a pas.
C'est plusieurs années après que les deux pôles se rejoignent pour établir une forme de régularité, avec des hauts et des bas, mais sur un fond de roulement stabilisé nettement au dessus de l'alimentaire pur. Les chantiers récurrents d'une année sur l'autre, le bouche à oreille, quelques beaux coups et voilà des travaux qui tombent de partout, y compris venant de l'étranger, puisque les entreprises entretiennent des partenariats avec étrangers.

Une seule règle: Un travail impeccable, un service parfait, une réactivité immédiate à la moindre sollicitation du client, avec une valeur toujours ajoutée par rapport au contrat, y compris la gratuité de certains services privés à la personne même du client.

Le fonds de commerce ainsi constitué à la vitesse d'une stalactite est en béton.


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: DG 
Date:   18-08-2007 22:00

Trop de boulot, ou pas de boulot, typique du monde photographique,

non, il n'y a pas que des milliardaires, ou des RMistes photographes.

Numérique ou argentique, y a pas d'intermédiaire, la preuve l'argentique crève.
c'est vrai au niveau du grand public, et d'un certain type de photographe, mais chez bon nombre d'artistes l'argentique a toujours sa place (grand tirage... )

Artiste ou tacheron productif, pas de position médiane,
mais si, mais si !!!

Connu mondialement ou totalement inconnu, le photographe de province n'existe plus,
pas d'accord, il y a pleins de milieux différents, il n'y a pas que le monde d'art press et de la fiac...

Je pourrais vous faire une liste interminable.

c'est peut être ta vision des choses qui est binaire... on finit tous par dire, c'était mieux avant !

Aujourd'hui (mais pour combien de temps ?), les photographes on un choix considérable de traitement de leurs images... et sa c'est pas binaire !

RA4
CIBA
Lambda (en perte de vitesse par rapport au jet d'encre)
Jet d'encre (plein de type de support... à la rentrée, une arrivée en masse de papier type baryté pour jet d'encre).
Baryté Noir et Blanc
RC noir et blanc
...

Un photographe peu montrer ses images au monde entier pour pas un rond... site internet.

Le numérique permet d'avoir un retour rapide sur son image, pendant l'apprentissage, c'est génial !

un fauché qui a des choses à dire, peut récupéré un apn et shooter sans frais techniques !

Je pourrais vous faire une liste interminable. ;-)


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Henri Gaud 
Date:   18-08-2007 22:25

DG,

Je ne plaide pas pour le : c'était mieux avant

Surtout pas,
Je ne me suis jamais autant amusé,
Je fais presque ce que je veux,
Franchement c'est très plaisant.

Mais ce système reste binaire,
Je connais beaucoup trop de type formidable,
Qui sont de bons photographes,
Qui rament avec une sorte de RMI,
Ce qui n'est pas très grave,
Mais qui n'ont plus les moyens de s'exprimer.

Mais si toi DG,
Tu vois autre chose,
Je suis rassuré,
Ma vision n'est que partielle.

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 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: DG 
Date:   18-08-2007 22:34

j'affirme ce que je dis, mais je ne parle pas de mon cas !
j'en profite pour passer une annonce ;-)

photographe marseillais plutôt fauché mais de bonne humeur, cherche mécène pour l'achat de plans films 20x25 ekta en vue d'un travail en Allemagne.

j'ai fait les comptes, je pars avec de la 4x5 :-(
je ne parviens pas à me résigner au 5D... question de format de sorti !
mais dans le fond, ça ne changera pas grand chose... reste à avoir quelque chose à dire !


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Henri Gaud 
Date:   18-08-2007 22:37

Il te faut combien de boites ?

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 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: PascalM 
Date:   19-08-2007 00:18

Comme DG je ne vois pas spécialement de binaire.

Tu as tout dit et fort bien.

J'ajoute que je connais quelques photographes provinciaux qui ont du boulot, pour qui ça marche bien avec même une diffusion mondiale. Encore faut accepter que la photo soit vaste et multiple.

J'ajoute aussi qu'un magazine peut parfaitement vivre en province et avoir une audience nationale et même un peu plus.

Pascal
mielep-aux bons soins de-wanadoo.fr


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Alain-Marc 
Date:   19-08-2007 00:52

Effectivement, on est plutot dans un ère binaire...
La météo nous le montres tout les jours...
Tout comme les politiques que nous avons choisi !
:-)
Cela donne un climat (...) dont on peut s'en ressentir !

certains, au sud de la loire peuvent s'en étonner avec légereté !

mais au nord, fin aout, d'avoir bénéficié d'une période ensoleilée d'un mois et demi... On ne peut plus prendre cela avec légereté !!!
:-(

A-M


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   19-08-2007 11:02

Je ne crois pas à ce clivage entre photographie argentique et photographie numérique. ce sont deux outils qui concourent à un même but, par des voies différentes.
Par contre je crois dur comme fer au clivage entre bons et mauvais photographes, qu'ils soient amateurs ou professionnels.

Le principal grief que j'adresserai à la photographie numérique c'est cette illusion qu'avec un appareil à 1000 ou 1500 euros on devient un photographe, comme avec une trousse de clefs Facom on devient mécanicien.
C'est la "démocratisation" - en ce sens le mot est haïssable - qui a nivelé la photographie par le bas.
C'est ce que disait Jean entre les photos chez papy René et le mariage de Paul et Suzette. Acheter un appareil n'a jamais donné de talent, et tout métier s'apprend.

Auparavant, les chambres et les moyens formats étaient des appareils réservés aux professionnels. Les amateurs passionnés utilisaient du 24x36, les grandes heures du Nikkormat, tou out au plus du Yashica TLR.
Je me souviens d'une fois, où, en entrant dans un monument, j'ai demandé si les photos étaient autorisées. En voyant mon matériel (c'était un Mamiya) le gardien m'a dit "Ah, vous êtes professionnel, alors pas de problème". J'ai eu du mal à lui faire admettre que je n'étais qu'un amateur.

Qui n' pas essuyé les remarques sarcastiques du type qui vous voit avec une chambre 4x5", le trépied, le voile et tout le toutim, et qui vous fait remarquer qu'avec son compact numérique, il fait d'aussi belles photos, et qu'il n'a pas besoin de s'encombrer de tout ce barda.
On oublie toujours que la photographie est un métier, que ça ne commence pas quand on appuie sur le déclencheur et ça ne finit pas quand on va chercher les 10x15 au labo du coin. Qui irait appeler un plombier bricoleur, ou un gars qui aurait appris son métier dans les encyclopédies des éditions Atlas ?

Le bricolage en général s'est démocratisé. Beaucoup de monde répare sa voiture, sa machine à laver, son électricité, sans faire appel à un professionnel et puis, on dépanne le voisin, et puis les amis...
Ce n'est pas spécifique à la photographie. Il suffit d'aller dans les grandes surfaces de bricolage le samedi pour voir pourquoi tous les métiers du bâtiment sont en train de crever. Pourquoi n'importe qui s'improvise commerçant, pourvu qu'il ait les moyens de louer un local et de payer un pas de porte.
Certains métiers veillent à leur statut, au moyen de conseils de l'ordre, et la législation protège encore quelques professions de l'amateurisme et du bricolage. Mais si on laissait faire, tout foutrait le camp de la même façon.

Ce n'est pas spécifique à la photographie, c'est un phénomène de société. Nous sommes seulement plus sensibilisés pour ce qui concerne la photo, mais c'est pareil dans tous les métiers.




 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Bouzard Daniel 
Date:   19-08-2007 11:51

Bonjour,

Avant le numérique il y avait ceux qui pensait qu'avec un Leica ou Nikon ou.... ils seraient des bons photographes. Qui n'a pas entendu" il a un appareil qui fait de bonnes photos". Il n' y a pas pire pour un photographe.Donc numérique ou argentique c'est pareil.
Ce que je reprocherais au numérique c'est que de plus en plus la technique impose ses lois au détriment de l'artistique et du créatif ( ce qui devrait être l'inverse). L'appareil et tout ce qui va avec ( scanner, imprimante, ordinateur...) n'est plus un outil mais
le " créateur". Par exemple en projection numérique format carré interdit, projection verticale de dimensions plus faibles il n' y a pas de projecteur au format carré.

Daniel
http://www.danielbouzard.com


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Henri Gaud 
Date:   19-08-2007 11:57

La dualité numérique argentique pour un professionnel n'est pas vraiment ce problème évoqué par JLL ou par Daniel.

Mais plutôt, si je veux garder ma place, il faut que je craque 10 000 à 100 000 euro dans un équipement à durée de vie assez courte et a fiabilité et autonomie relative. C'est pour cela que c'est binaire, ceux qui ont 50 000 euro à craquer et ceux qui ne les ont pas.

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 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: JCR38 
Date:   19-08-2007 12:01


Il y a un aspect peu pris en compte ci-dessus. En numérique, le champ des aides automatiques est potentiellement infini. Si bien sur il y a un marché pour ceux-là

JCR




 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   19-08-2007 12:45

Vous avez raison, et c'est un point de vue de professionnel, donc quelque part une question de survie. A part de vivre de son métier de photographe, je plaçais la réflexion sur un autre plan, celui qu'expliquait Daniel, matériel ou esthétique.

Et le matériel prend le pas sur le côté artistique et esthétique.
Normal, le matériel est fait de solutions toutes faites, de "systèmes". Quand on entre dans un système, Hasselblad ou Rollei ou d'autres, on reste dedans.
L'esthétique oblige à une réflexion, une introspection,et parfois à des révisions déchirantes. L'art est souvent une quête douloureuse plus qu'une facilité.

Au passage, je constate quand même que ce sont parfois ceux qui sortent des canons et des règles établies qui sont salués comme de véritables artistes.
Le sont ils réellement, c'est un tout autre débat. On est un magnifique artiste pour certains, quand on produit des photos absolument nulles pour d'autres.




 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: PdF 
Date:   19-08-2007 13:40

La question de l'acquisition de matériel numérique s'est posée pour moi voici 7/8 ans. Soucieux de prendre le train en marche avant qu'il ne prenne trop de vitesse, j'avais décidé de l'achat d'un dos numérique Sinar 23 avec ce qui l'entourait (Sinarcam, ordi puissant, etc...). Une aide financière "familiale" m'a permis d'y arriver, car le chiffre d'affaire de ma société était insuffisant. Et la solution de l'emprunt ne me m'emballait pas, suite à quelques souvenirs désagréables.

Le fait de "rester" en Sinar m'a toutefois permis certaines économies, puisque toute une partie de mon matériel 4/5 a pu être reconvertie. Enfin, c'est ce que j'imaginais. Car l'évidence du renouvellement d'un parc d'optiques performantes s'est posée de manière évidente. Heureusement que monsieur Sinar avait pensé à la possiblité de monter les objectifs Mamiya 645 (pas les RZ, dommage !) et Nikon. Bingo ! C'étaient respectivement les deux systèmes que j'utilisais en MF et 24/36.

Maintenant, les affaires marchant nettement mieux après quelques temps de vaches maigres, après la reprise de mon 23 HR pour un 43 HR, je me suis équipé d'optiques numériques Sinaron, et tout va pour le mieux.

Les choses sont aujourd'hui claires: mon matériel numérique, adapté pile-poil à mon type de travail, se rentabilise au quotidien sans trop de difficultés. Le choix d'un système cohérent me permet de l'adapter au fur et à mesure "en douceur" (l'année prochaine, ce sera sans doute pour un nouveau dos, 22 ou 33 Mpix multishoots).

Si je n'avais pas opéré ma reconversion au bon moment, je serais aujourd'hui dans la situation des deux collègues avec qui je partageais le studio voici une quinzaine d'années: l'un est entrepreneur-plombier-électricien, l'autre est agent immobilier. Quand le bâtiment va, tout va.

Le matériel argentique ne me sert plus que "pour le plaisir". Pour mon travail "personnel". Étant précisément en cours de rangement de mon atelier, je constatais précisémént que mon obturateur DB était en panne, n'ayant plus été sollicité depuis de longs mois. Tous mes objectifs "argentiques" étaient décorés de poussière...

Mon unique problème actuel, c'est la possibilité de trouver du temps pour la photographie "personnelle", mon boulot de photographe m'occupant beaucoup plus. Et peut-être trop. Les longues heures passées devant mes Mac en sont un signe fatal.

Aujourd'hui, on passe moins de temps à produire les images qu'à les postproduire...

PdF




 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: PascalM 
Date:   19-08-2007 17:06

Daniel

Ce que je reprocherais au numérique c'est que de plus en plus la technique impose ses lois au détriment de l'artistique et du créatif{/i]

Il est vrai que le vidéoprojecteur carré n'est pas au programme.

Mais hier il n'y avait pas réellement de possibilités pour tirer un négatif couleur, en dehors du RA4 et son papier plastifié point de salut (ou alors à des tarifs impossibles).
Aujourd'hui il existe une multiplicité de supports d'impression réellement accessibles et dans des formats très variés.

Le panoramique est devenu assez simple et il existe même la "réalité virtuelle" sur 360°

Le champ des possibles me semble bien au contraire s'être élargi même si parfois certains secteurs particuliers sont en effet en retrait... mais qui interdit de continuer à projeter de bonnes vieilles dias !

PS: Pour la projection HP a un joli projet a base de multiples projecteurs accouplés, on va pouvoir projeter du carré, du rond du patatoïde, du panoramique, du 360°, du vertical... encore un peu de patience.

Pascal
mielep-aux bons soins de-wanadoo.fr


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: PascalM 
Date:   19-08-2007 17:34

désolé, aujourd'hui j'ai du mal avec l'italique !

Pascal
mielep-aux bons soins de-wanadoo.fr


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: GERARD 
Date:   19-08-2007 18:04

D'autres techniques ont muté , exemple tubes sous vide , en transistors. , ce qui a créé des problèmes à beaucoup d'artisans .
A cette occasion passée , les cerveaux ont travaillé leur capacité en matière d'analogie fonctionnelle , pour survivre .
J'en connais qui ont encore la nostalgie des tubes ( en dehors du domaine justifié à mon avis des appareils de reproduction des sons ) .
Ne sommes nous pas en photographie dans la même situation que celle évoquée ci-dessus?
JG


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Jean-Louis Salvignol 
Date:   19-08-2007 18:19

Gérard,

On trouve aussi des tubes dans les chasseurs russes (Mig 29...) :



JLS




 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: guillaume péronne 
Date:   20-08-2007 09:39

Puisqu'on parle de tout et de rien, et à moins que le département de l'Oise soit frappé d'une crise du bâtiment, les entreprises du dit secteur sont plutôt confrontées au problème de ne pas pouvoir répondre à toutes les demandes : en un mot, trop de boulot. Le type qui s'improvise "tout-corps-d'état", c'est un autre problème : terrains trop chers donc budget alloué à la construction rétréci comme peau de chagrin, donc système D : on fini soi-même sa maison.

C'était juste pour parler de tout et de rien, preuve — s'il en fallait — que nous sommes bien de culture latine, et que nous devrions tenter de nous en guérir, et, comme notre omniprésident, adopter une attitude pragmatique… : )

Signé : la marionnette perchée.


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   20-08-2007 09:42

"à moins que le département de l'Oise ne soit frappé..."




 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: guillaume péronne 
Date:   20-08-2007 09:43

: )


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: DG 
Date:   21-08-2007 00:54

une pause... respirez...


"La vie de chaque homme est un chemin vers soit même, l'essai d'un chemin; l'esquisse d'un sentier. Personne n'est jamais parvenu à être entièrement lui-même, chacun, cependant, tend à le devenir, l'un dans l'obscurité, l'autre dans plus de lumière, chacun comme il se peut."

Hermann Hesse


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: nicolas.R 
Date:   22-08-2007 10:07

Bonjour à Tous,

Ce qui m'intéresse dans l'analyse d'Henri, c'est sa référence au binaire. Le binaire est en lui-même un protocole d'échange qui génère son propre mode d'auto-destruction, avec ses corollaires violents. Le binaire est réducteur mais comme il tend à devenir le seul mode de relation, la réduction du champ des échanges a un effet de destruction des nuances qui justement ont besoin de ce champ pour s'exprimer. La relation d'intérêt, intérêt pris dans son acception la plus large, engendre une tension quasi insoutenable. Cette manifestation du tout ou rien est une négation en elle-même et un constat d'auto-enfermement dans les limites de l'ego. Le moi-je devenant alors le seul référent dont nous connaissons tous les effets...
La négation du ternaire, donc de la possibilité d'une forme de transcendance, au sens étymologique du terme ( chacun teintant cette notion des signatures qui lui sont propres ) est la cause de cette asphyxie de l'être et donc de ses potentialités et de la nécessité de reconsidérer un espace vital pour chacun...

Bien cordialement

Nicolas


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Mirochoco 
Date:   22-08-2007 11:08

To be or not to be!!!


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Jean-Claude Launey 
Date:   22-08-2007 12:13

binaire.... ternaire...... quaternaire.... ?
moi, je suis plutôt ..... primaire !

JCL


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: jean d 
Date:   22-08-2007 13:58

Henri binaire?
Ca me va comme définition.


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Jean-Louis Llech 
Date:   22-08-2007 16:44

Nicolas, tu n'interviens pas souvent, et c'est dommage. Mais tu devrais les garder moins longtemps, il y a une date limite d'édition, non ? ;>))
Je le relirai (décypterai) à tête reposée, parce que là, j'en suis à mon second cachet d'aspirine.
Amitiés.




 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Jean-Louis Salvignol 
Date:   22-08-2007 16:57

Je suis très étonné que dans la problématique même, binaire (a,b) ou ternaire (a,b,c) , abstraction soit fait de l'infinie complexité - et de la richesse potentielle - des combinatoires.

Et prime sur Ou.

JLS


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Jean-Louis Salvignol 
Date:   22-08-2007 16:57

faite !!!


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: nicolas.R 
Date:   22-08-2007 20:04

Jean-Louis,

Désolé pour le cachet d'aspirine, sincèrement, mais je me suis permis de rebondir sur ce sujet qui n'est pas sémantique mais à mon sens très profond et très réel. Il faut que je me replonge dans ces théories pour être plus précis et à l'occasion je te transmettrai les références.
Il est vrai que j'ai un mode de penser qui peut sembler abstrait, mais relis la citation que j'ai fait de Pessoa dans le fil sur "pour la survie du forum" et tu verras que je n'abuse pas plus que cela de l'intellect, du moins je tente...

Bien amicalement

Nicolas

ps: tu as raison, je vais veiller à la date de péremption de mes élucubrations :-)


 
 Re: Les illusions perdues ou l'histoire de la bouteille
Auteur: Aspix 
Date:   23-08-2007 13:13

Merci. Bienvenue cette mise en perspective (critique) du binaire, mode de pensée tellement contaminant ces temps-ci…

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