Auteur: Michel Guigue
Date: 03-11-2009 03:11
En ce 2 novembre 2009, tardivement, je viens de passer un bon moment sur FR3 avec Alain BADIOU, philosophe, qui a tenu des propos que j'ai trouvé pertinents sur l'amour !
"Éloge de l'amour" étant sa dernière production littéraire, l'animateur Frédéric Taddeï a su parfaitement mener le dialogue (faire son travail) en amenant Alain Badou au bout de ses considérations.
Baignant pleinement dans diverses activités photographiques qui m'occupent pleinement l'esprit, je me suis amusé à remplacer "amour" par "photographie" dans les propos parfaitement clairs de l'auteur, tout en l'écoutant.
J'ai retenu, de ses considérations sur le fait qu'il ne faudrait jamais finir un amour ou qu'il faudrait réinventer le communisme, qu'il faut "faire durer".
Faire durer !
Faire durer l'amour, puisque c'était le sujet ; sa notion d'amour n'étant pas particulièrement dédiée à une accompagnatrice de vie mais à toute autre passion.
(c'est du moins ma compréhension)
J'ai retenu aussi que :
<<La fin est souvent une révélation, du moins une raison de l'avoir attendue>>
Écoutant tout ça avec mon filtre photographique, cette notion de l'attente de la fin révélatrice m'a interpelé sérieusement.
Comment une photographie peut-elle être une fin en soi ?
Comment faire en sorte qu'elle le soit ?
A-t-elle besoin d'un début et d'un développement, d'une histoire et d'une fin ?
Je termine en citant Alain BADIOU : <<Ne finissez jamais un amour>>
J'ai capté "ne finissez jamais une photographie" !
Voilà,
C'est pas la phrase du mois mais une réflexion sur la finalité du déclenchement.
M.G.
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