Auteur: jean d
Date: 26-04-2009 09:53
La loi est une chose, la réalité sur le terrain en est une autre.
Si un pandore énervé tire sur la pelloche au jour, comment l'"artiste" va-t-il prouver devant un tribunal que cette pelloche recelait des trésors latents de créativité...
Ce fil est un concentré de tout ce qui a été dit ici depuis 5 ou 6 ans. Tout est question de loi bien sûr, mais aussi des rapports qui s'établissent, d'entrée ou après négociation, avec les personnes censées (et pas toujours sensées) s'opposer à la prise de vue quel qu'en soit la raison.
Il ne faut pas oublier un truc aussi vieux que la photographie: quand tu braques un appareil (j'ai bien dit braque) sur un objet, un bâtiment et surtout des personnes, tu es perçu à priori comme un agresseur, un voleur, quelqu'un qui vient prendre quelque chose qui ne lui appartient pas, qui va profiter, faire fructifier sans payer un kopeck. Que va-t-il faire de MON image...
Si, avant de sortir ton attirail (j'ai bien dit attirail) tu t'approches, dis bonjour, demandes la permission, sympathises, explique ton projet de manière crédible et surtout sincère, alors certaines barrières tombent. Ça ne marche pas à tous les coups, mais ce n'est que du comportement. C'est au photographe à briser la glace, pour briser l'image qu'il donne spontanément là où il débarque.
|
|