Auteur: Henri Gaud
Date: 05-12-2008 15:33
<<(…)en faisant remarquer le côté figé et conventionnel dans le choix des lois de séparation, Struan montre du doigt l'attitude des multinationales qui consiste à décider sans nous laisser le choix.<<
<<Pourtant la trichromie directe semble démontrer que l'utilisation des lois de séparation "conventionnelles" (sélection RVB) permet de capturer une grande étendue de teintes et valeurs !<<
Bien sûr que les industriels ne sont pas plus mauvais que nous autres les photographes grand formiste ;-))) ils ont fait les bon choix, mais sans vraiment dire ce qu'ils faisaient, et en figeant le système, je ne peux pas choisir, c'est vexant, d'autres pensent à notre place.
<<Le traitement informatique n'a aucun mal à suivre puisqu'il est lui-même fondé sur la même loi de séparation. C'est peut être finalement le meilleur débouché possible (ou le plus logique). Au logiciel ensuite de se débrouiller pour redistribuer les couleurs de manière à ce qu'elles soient reproductibles par l'imprimante (cas du jet d'encre).<<
C'est ce que l'on appelle la gestion de la couleur, mais cela concerne surtout la restitution, la capture est vraiment un autre problème, et là la trichromie directe permet de faire ses choix et de les assumer (il n'y a pas que des réussites glorieuses).
<<C'est la phase "black-out" qui échappe au trichromiste !<<
Black out pas trop quand même, juste un ICC.
<<Le cas de l'impression jet d'encre me fait penser à autre chose : on sait que dans le monde des couleurs matérielles (synthèse soustractive), il faut ajouter au minimum une couche de noir (CMJN de la quadrichromie). Les imprimantes jet d'encre fonctionnent aujourd'hui avec sept couleurs. Faut-il s'inspirer de cette tendance à multiplier les pigments de base pour élargir la palette des couleurs reproduites ?<<
Il y a deux démarches chez les fabriquants, les ajouts de teintes descendues (gris, cyan clair, magenta clair), pour donner du modelé au 1/4 de ton, et les ajouts de Noir (Le moyen d'élargir les 3/4 de ton est connu depuis longtemps) et les ajouts des vert et orangé pour élargir l'espace couleur.
<<(A ce compte là, je comprends la difficulté d'un procédé "tout analogique" si on devait produire les masques de séparation pour sept pigments, assurer leur calage et tutti quanti…)<<
Pour les masques ce serait toujours assez simple, mais pour les séparations c'est différents, pour les teintes claires c'est très simple, c'est la même loi de séparation mais avec 2 film de sortie et 2 gamma bien différents. Pour les vert et orangé, pas franchement simple, mais il faudrait y penser dès la prise de vue et traiter les négatifs différement des films de base Rouge/Cyan ; Vert/Magenta ; Bleu/Jaune. Mais extraire des orangé et des verts de nos films RVB me semble assez contreproductif.
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<<Il n'en reste pas moins qu'un système bridé en amont pour des raisons objectives, mais contestable, aura beaucoup de mal à rester transparent, d'ou ce problème de formatage, mais ce n'est pas le sujet de l'article de Struan.<<
<<Sur la transparence (du moins son absence) des procédés industriels, je suis d'accord : on se confronte au secret de fabrication, tout comme en numérique on ne sait rien du traitement qui peut avoir lieu entre le signal analogique délivré par le capteur et sa restitution en RAW.<<
Argentique et numérique sont dans le même bateau, mais nous allons bientôt admettre que les Titans de l'argentique étaient des "petits" à côté des Titans modernes.
<<on ne sait rien non plus des algorythmes de la moulinette fichier > jet d'encre.<<
C'est moins important, il ne s'agit que de restitution .....
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