Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 07-06-2007 16:54
Y'a quelqu'un qui a dû verser du vinaigre d'hyposulfite dans le vin de messe de l'archevêque de Moisenay, çà fait un moment qu'on ne l'avait pas vu de si mauvaise humeur. Vous me direz : il vaut mieux être de mauvaise humeur que ne plus avoir d'humeur du tout. Espérons au demeurant que çà ne cache rien de grave.
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Concernant les question initiales de Guillaume P., puisqu'il fait référence à ce que j'ai écrit récemment pour galerie-photo,
http://www.galerie-photo.com/film-contre-silicium-resolution.html
http://www.galerie-photo.com/film-contre-silicium-bruit.html
on peut ajouter les commentaires suivants et reprenant les questions de Guillaume :
Juste une petite critique : il n'est pas facile de traduire le concept d'efficacité quantique en langage photographique, du moins en langage "de photographe". Le rapport signal/bruit parle un peu plus, mais tout ça ne semble pas si évident si on s'en tient à regarder les images proposées dans les livres, la presse ou les expositions de photographie.
Je confirme qu'il est très difficile sinon impossible d'apppréhender l'efficacité quantique d'un détecteur rien qu'en regardant les images ! Un détecteur gâcheur de photons qu'on laisse poser plus longtemps donnera en principe le même rapport signal sur bruit qu'un autre détecteur plus efficace et qui pose pendant moins longtemps.
On peut néanmoins relier les quelques considérations évoquées dans les articles en référence ci-dessus aux valeurs expérimentales des scans de film, qui avaient conduit il y déjà pas mal de mois (donc une ère géologique dans le monde de la photo sur silicium) à considérerer, suivant en cela les bons conseils de l'archevêque (cela devait être un jour où le chablis était excellent), qu'il faut une surface 2 à 4 fois plis grande de film scanné que de siliicium pour obtenir la même « qualité ».
On peut dire la chose suivante pour situer ce facteur d'équivalence par rapport aux deux arricles résolution et bruit
- si le bruit n'avqit pas d'importance, comme la provia 100F a une courbe FTM assez proche de celle d'un capteur à grille de 7 microns avec filtre anti-moiré, l'équivalence des surfaces serait proche de 1 pour 1 ;
- si la résolution n'intervenanit pas, pour avoir avec une provia 100F un signal sur bruit équivamlent à l'EOS 5D qui gagne d'un facteur 4, il faudrait 16 fois plsu de surface de film
La réalité est donc quelque part entre les deux, peut-être le facteur 4 en surface (soit un facteur 2 sur la diagonale) est-il pertinent aujourd'hui compte tenu des progrès des capteurs & logiciels associés.
Je reviens aux images éditées...la différence de rendu - effet qui commence à nous être familier - qui donne aux êtres l'apparence de statues de cire, effet plastifiant qui s'accorde très bien des matières lisses, mais donne l'apparence du plastique à tout ce qui est chair, minéral, végétal, ... .....je me demande s'il est possible d'identifier la cause de cet effet "plastifiant". Peut-on en expliquer la cause ? Est-il le fait du rapport signal/bruit, de l'interpolation, de l'accentuation ? ....une chose étonnante est de voir que les images numériques pures - les images de synthèse - produisent ce même rendu plastoc qui sied parfaitement aux matières lisses, et rend tout ce qui est vivant sous la même apparence cireuse..
Sur ce point on peut relire avec profit l'aticle d'Henri Peyre mettant en compétition un 6x9 ancien avec un petit compact silicium.
http://www.galerie-photo.com/zeiss-super-ikonta-canon-350d.html
je cite H.P. :
Sur un détail mélangeant matières lisses, comme cette gouttière, et matière grenue, comme les murs, on voit que le numérique a fait merveille sur le plastique (la gouttière est belle). Par contre le mur, derrière, est lui aussi devenu du plastique...
Dans ce test, H.P. compare 50 cm2 de film à environ 4 cm2 de silicium (appareil demi-format 18x24mm), soit un facteur 12 en rapport des surface. Donc en termes de bruit on devrait être à peu preès au même niveau si les dimensions de pixels du scan film sont adaptées à celles du capteur.
Très vraisemblablement « l'effet de plastique » vient de l'interpolation. Dans les images de synthèse, les objets sont définis avec bien moisn de point que ce qu'on voit, tout est calculé par interpolation. Il y aurait donc là une cause commune.
Mais il faudrait comparer avec un tirage analogique du film 6x9 pour voir d'autres différences, en particluer le fait qu l'apapreil numérique a le droit de bricoler sa FTM par un traitement renforçateur.
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