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phorum - esthétique et autres discussions - Orthographe mutante

Archives 2006-2009 esthétique et autres discussions
galerie-photo, le Site Français de la Photographie Haute Résolution


 Orthographe mutante
Auteur: Laurent C 
Date:   09-06-2008 22:29

Bonjour,

Voilà ce qui nous attends peut-être un jour sur ce forum...




 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: toai 
Date:   09-06-2008 23:22

Ptdr, méga veugra ton site.trop cool, chiadé.
Fé gafe, y a des gus sur gp qui kiffe grave l'inovassion ds l'ortographe.
y parait c un truc démocratique,tu vois man , c le peuple qui cause.
Burps !


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: l'obtus râleur 
Date:   10-06-2008 00:19

excellent ! quel boulot de programmation quand même.


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: Jean-Claude Launey 
Date:   10-06-2008 07:55

Mes très chers amis je ne sais si c'est le même individu qui a sévi par ailleurs, mais notre très chère langue française est malmenée de la même lamentable façon sur un autre site consacré à la photographie de basse définition.
Vraiment repoussant ce langage.

A part cela on peut facilement faire un faux site en faisant dire n'importe quoi aux intervenants ?

JCL


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: jean d 
Date:   10-06-2008 08:02


La langue française est un patrimoine, mais quand elle prend le visage d'une rombière surranée, il n'est pas désagréable d'imaginer qu'elle puisse de temps en temps se prendre une main au c..


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: toai 
Date:   10-06-2008 08:28

Juste une question :
J'ai appris à causer comme "asse"
sur le Mirc, à l'époque de l'arrivée de l'Internet, bas débit.
Si cela vous tente, on peut causer comme ci dessus,
et on verra ce que cela donne.Alors j'aimerai que s'il y a des gens qui aiment ce genre
de langage, qu'il s'y mettent de suite et on voit si on peut se comprendre.


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: nicom76 
Date:   10-06-2008 08:44

Pardonnez moi d'ètre bref et concis , mais le sujet est d'importance :

Comment peut se comprendre la dialectique ? Si on ne peut que s'étonner de la façon dont Leibniz critique le dogmatisme, Leibniz envisage pourtant la conception irrationnelle de la dialectique et il en spécifie ainsi l'origine phénoménologique sous un angle sémiotique tout en essayant de l'opposer ainsi à son contexte intellectuel et social.
De la même manière, on ne saurait ignorer l'influence de Hegel sur le dogmatisme substantialiste, et on ne saurait reprocher à Descartes son dogmatisme transcendental, pourtant, il serait inopportun d'ommettre qu'il décortique la destructuration rationnelle de la dialectique.
Comme il est manifestement difficile d'affirmer qu'il donne une signification particulière à l'expression originelle de la dialectique, il semble évident qu'il particularise l'expression post-initiatique de la dialectique.
De la même manière, on pourrait mettre en doute Bergson dans son analyse primitive de la dialectique et c'est le fait même qu'il donne, par ce biais, une signification particulière à l'origine de la dialectique qui nous permet de rejetter l'hypothèse qu'il en interprète la destructuration post-initiatique en tant que concept génératif de la connaissance.
Finalement, l'aspect spinozien de la dialectique découle d'une représentation spéculative du dogmatisme universel. Pour cela, on ne saurait écarter de notre réflexion la critique nietzschéenne du dogmatisme. On pourrait pourtant mettre en doute Montague dans son approche irrationnelle de la dialectique. Mais il ne faut pas oublier pour autant qu'il examine la destructuration générative de la dialectique.
Par ailleurs, on pourrait mettre en doute Descartes dans son approche idéationnelle de la dialectique, et on peut reprocher à Bergson son dogmatisme génératif, il faut cependant mitiger ce raisonnement car il conteste la relation entre dialectique et rigorisme.
C'est ainsi qu'on pourrait mettre en doute Kierkegaard dans son analyse synthétique de la dialectique pour l'opposer à son contexte social le dogmatisme moral.
On ne peut, par déduction, que s'étonner de la façon dont Montague critique le dogmatisme sémiotique.

Dans cette même perspective, on ne saurait écarter de notre réflexion l'impulsion sartrienne, car premièrement Jean-Paul Sartre décortique la relation entre monoïdéisme et objectivisme; deuxièmement il en rejette la démystification existentielle dans son acception spéculative. De cela, il découle qu'il envisage la relation entre ultramontanisme et science.
Contrastons néanmoins ce raisonnement : s'il identifie l'analyse rationnelle de la dialectique, il faut également souligner qu'il en spécifie la réalité rationnelle comme concept déductif de la connaissance, et le paradoxe du dogmatisme illustre l'idée selon laquelle le dogmatisme substantialiste et le dogmatisme transcendental ne sont ni plus ni moins qu'un dogmatisme universel rationnel.
C'est le fait même qu'il conteste alors l'origine de la dialectique qui nous permet de rejetter l'hypothèse qu'il en conteste l'analyse phénoménologique en tant que concept originel de la connaissance.
Notons par ailleurs qu'il donne une signification particulière à la conception déductive de la dialectique dans le but de la resituer dans toute sa dimension sociale.

C'est dans une optique analogue qu'il s'approprie la destructuration phénoménologique de la dialectique, et on ne peut contester la critique spinozienne du dogmatisme rationnel, il faut cependant mitiger cette affirmation car Kant identifie la conception métaphysique de la dialectique.
Pour cela, il interprète la réalité originelle de la dialectique pour l'opposer à son contexte politique le dogmatisme primitif.
Finalement, la dialectique illustre un dogmatisme primitif de la société.

Néanmoins, il s'approprie la destructuration rationnelle de la dialectique, et premièrement Rousseau conteste le dogmatisme métaphysique de la société; deuxièmement il en restructure l'origine déductive en tant qu'objet primitif de la connaissance. Il en découle qu'il interprète la relation entre antipodisme et esthétisme.
Notre hypothèse de départ est la suivante : la dialectique ne synthétise qu'imprécisément la dialectique substantialiste. De cela, il découle qu'il réfute la réalité rationnelle de la dialectique.
Contrastons néanmoins ce raisonnement : s'il restructure la réalité universelle de la dialectique, il est nécessaire d'admettre qu'il en systématise la démystification irrationnelle en tant qu'objet déductif de la connaissance, et le dogmatisme transcendental ou le dogmatisme ne suffisent pas à expliquer le dogmatisme spéculatif dans une perspective chomskyenne contrastée.
C'est le fait même qu'il s'approprie ainsi la relation entre contemporanéité et postmodernisme qui infirme l'hypothèse qu'il en donne une signification selon la réalité minimaliste dans son acception cartésienne.
Par ailleurs, on ne peut contester la critique kierkegaardienne dans le but de l'opposer à son cadre social et intellectuel.

Néanmoins, il envisage l'analyse post-initiatique de la dialectique. Le dogmatisme ou le criticisme sémiotique ne suffisent néanmoins pas à expliquer l'extratemporanéité transcendentale dans son acception substantialiste.
La dialectique tire, de ce fait, son origine du criticisme rationnel, et ainsi, on pourrait mettre en doute Spinoza dans son approche originelle du criticisme.
Le criticisme primitif ou l'extratemporanéité ne suffisent alors pas à expliquer le criticisme idéationnel en tant qu'objet déductif de la connaissance.
Néanmoins, Spinoza donne une signification particulière à la démystification universelle de la dialectique et l'aspect kierkegaardien de la dialectique est ainsi déterminé par une intuition primitive de l'extratemporanéité sémiotique.

Dialectique minimaliste : Une théorie métaphysique.

Si on ne saurait ignorer l'impulsion kantienne de l'extratemporanéité phénoménologique, Montague conteste néanmoins la relation entre causalisme et antipodisme et il en identifie, par la même, l'analyse spéculative dans une perspective cartésienne contrastée.
C'est le fait même qu'il envisage l'origine de la dialectique qui infirme l'hypothèse qu'il en identifie l'expression déductive en regard du criticisme.
Néanmoins, il spécifie la destructuration métaphysique de la dialectique, et la dialectique ne peut être fondée que sur le concept du criticisme primitif.
C'est le fait même qu'il particularise, par la même, l'analyse originelle de la dialectique qui nous permet de rejetter l'hypothèse qu'il en spécifie l'expression existentielle dans sa conceptualisation.
C'est d'ailleurs pour cela qu'on ne saurait assimiler, comme le fait Montague, l'extratemporanéité à un criticisme transcendental et la dialectique illustre ainsi un criticisme de l'individu. Il faut cependant mitiger cette affirmation car il interprète l'origine de la dialectique, et la dialectique ne synthétise qu'imprécisément le criticisme métaphysique.
Par le même raisonnement, on ne saurait assimiler, comme le fait Kant, le criticisme spéculatif à une extratemporanéité transcendentale. Contrastons néanmoins ce raisonnement : s'il restructure la relation entre connexionisme et objectivité, c'est aussi parce qu'il en donne une signification selon la démystification empirique en tant qu'objet synthétique de la connaissance bien qu'il systématise la conception spéculative de la dialectique, et la dialectique ne synthétise d'ailleurs qu'imprécisément le criticisme existentiel.

Avec la même sensibilité, il particularise l'analyse existentielle de la dialectique, car d'une part Kierkegaard systématise la réalité sémiotique de la dialectique, d'autre part il en caractérise l'expression minimaliste dans son acception rousseauiste.
Il faut cependant mitiger ce raisonnement car il conteste l'origine de la dialectique ; le paradoxe de l'extratemporanéité métaphysique illustre en effet l'idée selon laquelle l'extratemporanéité et le criticisme ne sont ni plus ni moins qu'une extratemporanéité post-initiatique rationnelle.
Si d'une part on accepte l'hypothèse qu'il systématise alors le criticisme génératif de l'Homme, et qu'ensuite on accepte l'idée qu'il s'en approprie la destructuration empirique comme objet transcendental de la connaissance, cela signifie donc qu'il rejette la réalité morale de la dialectique.
C'est dans cette optique qu'il rédéfinit comme déductive la dialectique (voir " interprétation originelle de la dialectique ") et la dialectique ne saurait ainsi se comprendre autrement qu'à la lueur du criticisme génératif.

Pourtant, il est indubitable qu'il identifie la démystification déductive de la dialectique. Notons néansmoins qu'il en identifie l'origine idéationnelle en tant que concept phénoménologique de la connaissance, et la vision kierkegaardienne de la dialectique est à rapprocher d'une représentation phénoménologique du criticisme minimaliste.
Chomsky envisage, de ce fait, que la dialectique illustre un criticisme substantialiste en tant qu'objet déductif de la connaissance. Il est alors évident que Noam Chomsky caractérise l'extratemporanéité par son criticisme primitif. Notons néansmoins qu'il en spécifie l'aspect universel en tant qu'objet rationnel de la connaissance, et la dimension kierkegaardienne de la dialectique est d'ailleurs déterminée par une représentation transcendentale de l'extratemporanéité transcendentale.

Pourtant, il serait inopportun d'ommettre qu'il examine la réalité transcendentale de la dialectique, et notre hypothèse de départ est la suivante : la dialectique ne se comprend qu'à la lueur du criticisme universel. Cela signifie notamment qu'il caractérise l'extratemporanéité originelle par son criticisme primitif.
D'une part il spécifie l'extratemporanéité circonstancielle comme concept génératif de la connaissance alors même qu'il désire le resituer dans le contexte politique et intellectuel, d'autre part il en systématise la destructuration générative dans une perspective kierkegaardienne.
Contrastons cependant ce raisonnement : s'il spécifie la réalité substantialiste de la dialectique, il faut également souligner qu'il en identifie l'aspect subsémiotique comme objet universel de la connaissance, et le criticisme universel ou l'extratemporanéité ne suffisent pas à expliquer l'extratemporanéité existentielle sous un angle génératif.
Notre hypothèse de départ est la suivante : la dialectique tire en effet son origine du criticisme existentiel. C'est alors tout naturellement que Jean-Paul Sartre identifie la démystification phénoménologique de la dialectique.
C'est ainsi qu'il décortique l'origine de la dialectique afin de l'opposer à son cadre intellectuel et politique.

C'est dans cette même optique qu'on pourrait mettre en doute Spinoza dans son approche irrationnelle du criticisme, et on ne saurait assimiler, comme le fait Montague, l'extratemporanéité à une extratemporanéité empirique, pourtant, il serait inopportun d'ommettre qu'il spécifie l'extratemporanéité synthétique de l'Homme.
Notons par ailleurs qu'on ne saurait reprocher à Sartre son extratemporanéité substantialiste pour la considérer selon le primitivisme métaphysique le primitivisme existentiel.
Finalement, l'aspect kantien de la dialectique s'apparente à une représentation circonstancielle du rigorisme existentiel.

Pourtant, il est indubitable qu'il systématise le monogénisme irrationnel de la société tout en essayant de le resituer dans sa dimension sociale. Soulignons qu'il s'en approprie l'aspect moral en regard du monogénisme, et on ne peut contester l'influence de Bergson sur le rigorisme. Mais il ne faut pas oublier pour autant qu'il interprète la relation entre immutabilité et spiritualisme.
Avec la même sensibilité, il s'approprie l'analyse sémiotique de la dialectique, et on ne peut que s'étonner de la manière dont Rousseau critique le monogénisme, il faut cependant mitiger ce raisonnement : s'il décortique le monogénisme moral en tant qu'objet minimaliste de la connaissance, c'est aussi parce qu'il s'en approprie l'expression empirique comme concept déductif de la connaissance bien qu'il se dresse contre l'analyse phénoménologique de la dialectique.
C'est dans une optique identique qu'on ne peut contester la critique kantienne du monogénisme métaphysique et le fait que Hegel conteste, par la même, l'origine de la dialectique signifie qu'il en restructure la destructuration subsémiotique en tant que concept synthétique de la connaissance alors même qu'il désire l'opposer à son cadre intellectuel et social.
On ne peut, par déduction, contester la critique du monogénisme par Descartes.

Prémisces de la dialectique métaphysique.

Nous savons que Hegel donne une signification particulière à l'expression morale de la dialectique. Or il en identifie la destructuration transcendentale dans son acception déductive alors qu'il prétend la resituer dans toute sa dimension politique et intellectuelle, c'est pourquoi il réfute la démystification irrationnelle de la dialectique afin de l'opposer à son cadre intellectuel.
C'est dans cette optique qu'il rédéfinit comme générative la dialectique telle qu'elle est définie par Kierkegaard, et on ne saurait écarter de la problématique la critique du monogénisme moral par Bergson, cependant, il interprète la réalité primitive de la dialectique.
C'est ainsi qu'on ne saurait reprocher à Bergson son rigorisme minimaliste et si la dialectique empirique est pensable, c'est tant il en décortique la démystification rationnelle dans son acception hegélienne tout en essayant de la resituer dans toute sa dimension politique et sociale.
Finalement, la dialectique permet de s'interroger sur un rigorisme sémiotique de la pensée sociale. C'est avec une argumentation identique qu'il donne une signification particulière à la conception spéculative de la dialectique. On peut, par ce biais, reprocher à Kierkegaard son rigorisme substantialiste, il est alors évident qu'il spécifie la relation entre aristotélisme et confusionnisme. Notons néansmoins qu'il en identifie l'origine déductive en tant qu'objet minimaliste de la connaissance.
On ne peut considérer qu'il caractérise le rigorisme irrationnel par son monogénisme universel qu'en admettant qu'il en particularise l'analyse métaphysique en regard du monogénisme.
Notons par ailleurs qu'on ne saurait écarter de cette étude la critique cartésienne du monogénisme substantialiste et c'est le fait même que Chomsky systématise ainsi le monogénisme empirique de la pensée sociale alors qu'il prétend l'opposer ainsi à son contexte social qui infirme l'hypothèse qu'il en décortique l'analyse empirique en tant que concept moral de la connaissance alors qu'il prétend supposer le monogénisme minimaliste.
La dialectique ne saurait, finalement, se comprendre autrement qu'à la lueur du monogénisme subsémiotique.

C'est ainsi qu'il s'approprie la conception transcendentale de la dialectique, car si on ne saurait reprocher à Spinoza son monogénisme substantialiste, Spinoza particularise pourtant le monogénisme idéationnel de la pensée individuelle et il en interprète alors la destructuration empirique dans sa conceptualisation.
Pour cela, il rejette alors le monogénisme primitif de la pensée individuelle, et on ne peut alors contester l'impulsion kantienne du monogénisme, cependant, Chomsky conteste l'expression post-initiatique de la dialectique.
Dans cette même perspective, il donne une signification particulière à un monogénisme dans sa conceptualisation alors même qu'il désire supposer le rigorisme transcendental et c'est le fait même qu'il conteste en effet la relation entre géométrie et rigorisme qui infirme l'hypothèse qu'il en caractérise la destructuration post-initiatique en tant qu'objet idéationnel de la connaissance tout en essayant de supposer le rigorisme spéculatif.
On ne peut, pour conclure, contester l'impulsion cartésienne du monogénisme empirique.

Notons par ailleurs qu'on ne peut que s'étonner de la manière dont Bergson critique le rigorisme, car si la dialectique empirique est pensable, c'est tant il en décortique la réalité phénoménologique comme objet phénoménologique de la connaissance.
Cela nous permet d'envisager qu'on pourrait mettre en doute Kierkegaard dans son analyse substantialiste du monogénisme, et on ne saurait reprocher à Descartes son monogénisme phénoménologique, pourtant, il spécifie le rigorisme rationnel de la société.
On ne peut considérer qu'il examine l'origine de la dialectique qu'en admettant qu'il en décortique la démystification rationnelle en tant que concept transcendental de la connaissance.
C'est dans cette même optique qu'il donne une signification particulière à la destructuration synthétique de la dialectique pour l'opposer à son cadre intellectuel le rigorisme rationnel.
On ne saurait, pour conclure, ignorer l'impulsion montagovienne du monogénisme idéationnel.

Ainsi, Descartes spécifie la contemporanéité circonstancielle sous un angle moral bien qu'il examine l'expression sémiotique de la dialectique. La dialectique s'oppose, par la même, fondamentalement à la contemporanéité circonstancielle.
Le paradoxe du finitisme idéationnel illustre, de ce fait, l'idée selon laquelle le finitisme substantialiste et le finitisme ne sont ni plus ni moins qu'un finitisme empirique. D'une part Hegel se dresse contre l'expression primitive de la dialectique, d'autre part il en spécifie la destructuration phénoménologique dans une perspective bergsonienne contrastée.
Pourtant, il serait inopportun d'ommettre qu'il examine le finitisme existentiel sous un angle déductif bien qu'il caractérise la contemporanéité par son finitisme spéculatif, et la formulation spinozienne de la dialectique découle d'ailleurs d'une représentation déductive du pluralisme idéationnel.

Il est alors évident qu'il caractérise le pluralisme minimaliste par sa liberté primitive. Il convient de souligner qu'il en décortique la destructuration rationnelle en tant qu'objet transcendental de la connaissance. La dialectique ne peut pourtant être fondée que sur l'idée de la liberté déductive.
On ne peut en effet que s'étonner de voir Leibniz critiquer la liberté métaphysique, et si d'une part on accepte l'hypothèse que Descartes donne une signification particulière à la relation entre pluralisme et géométrie, et que d'autre part il s'en approprie la destructuration idéationnelle sous un angle spéculatif, cela signifie donc qu'il particularise l'expression transcendentale de la dialectique.
Le paradoxe du pluralisme rationnel illustre, de ce fait, l'idée selon laquelle la liberté et le pluralisme ne sont ni plus ni moins qu'un pluralisme minimaliste rationnel.
Pourtant, il est indubitable qu'il donne une signification particulière à la démystification spéculative de la dialectique. Il convient de souligner qu'il en donne une signification selon la destructuration irrationnelle dans son acception idéationnelle dans le but de critiquer la liberté transcendentale.

Par le même raisonnement, il spécifie la conception originelle de la dialectique. La dialectique s'appuie, par ce biais, sur une liberté rationnelle de l'individu.
Le paradoxe du pluralisme illustre, par la même, l'idée selon laquelle le pluralisme primitif n'est ni plus ni moins qu'un pluralisme moral post-initiatique. Comme il semble difficile d'affirmer que Kierkegaard restructure l'analyse phénoménologique de la dialectique, il est manifeste qu'il donne une signification particulière à un pluralisme empirique dans son acception nietzschéenne tout en essayant de l'opposer à son contexte politique et intellectuel.
Il faut cependant contraster cette affirmation : s'il réfute la destructuration empirique de la dialectique, il est nécessaire d'admettre qu'il en conteste l'analyse circonstancielle en tant que concept moral de la connaissance, et la dialectique illustre d'ailleurs une liberté dans sa conceptualisation....

Si par hasard , oisiveté, abnégation ou masochisme , vous étes arrivés au bout de se pensum .... je vous prie de me pardonner, ce texte est le fruit d'une génération spontanée complètement aléatoire et hasardeuse ...
Bien que ?....

Très cordialement / Nicolas

Plus d'informations à : http://www.charabia.net/gen/gendisp.php?gen=1&fonc=1




 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: jeanba3000 
Date:   10-06-2008 08:59

Ah oui pas mal, manque plus qu'une réponse motivée à Nicom76 par Deniz Schneider :-)


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: jean-paul Royer 
Date:   10-06-2008 09:22

Hein, qu'est ce qu'il dit?


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: Michel Guigue 
Date:   10-06-2008 09:26

Il a dit <<bref et concis>> !

Heureusement ;-).


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: Emmanuel Bigler 
Date:   10-06-2008 09:38

Comme disait Raymond Devos : On ne peut pas faire plus concis




 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: Milochau 
Date:   10-06-2008 09:50

Génial


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: jean d 
Date:   10-06-2008 10:07

On dirait du Lacan, mais en vrac.


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: nicom76 
Date:   10-06-2008 10:11

y'a d'ça ....


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: jean d 
Date:   10-06-2008 10:21

Tu vois, finalement, Lacan est limpide à côté:

Petit extrait du tome I des "Ecrits":

"A quelqu’un, grâce à qui ceci est plutôt signe…
Un signifiant qui donne prise sur la Reine, que soumet-il à qui s’en empare ? Si la dominer d’une menace vaut le vol de la lettre que Poe nous présente en exploit, c’est dire que c’est à son pouvoir qu’il est passé la bride. À quoi enfin ? À la Féminité en tant qu’elle est toute-puissante, mais seulement d’être à la merci de ce qu’on appelle, ici pas pour des prunes, le Roi.
Par cette chaîne apparaît qu’il n’y a de maître que le signifiant. Atout-maître : on a bâti les jeux de cartes sur ce fait du discours. Sans doute, pour jouer l’atout, faut-il qu’on ait la main. Mais cette main n’est pas maîtresse. Il n’y a pas trente-six façons de jouer une partie, même s’il n’y en a pas seulement une. C’est la partie qui commande, dès que la distribution est faite selon la règle qui la soustrait au moment de pouvoir de la main.
Ce que le conte de Poe démontre par mes soins, c’est que l’effet de sujétion du signifiant, de la lettre volée en l’occasion, porte avant tout sur son détenteur d’après-vol, et qu’à mesure de son parcours, ce qu’il véhicule, c’est cette Féminité même qu’il aurait prise en son ombre.
Serait-ce la lettre qui fait la Femme être ce sujet, à la fois tout-puissant et serf, pour que toute main à qui la Femme laisse la lettre, reprenne avec, ce dont à la recevoir, elle-même a fait lais ? « Lais » veut dire ce que la Femme (8) lègue de ne l’avoir jamais eu : d’où la vérité sort du puits, mais jamais qu’à mi-corps.
Voici pourquoi le Ministre vient à être châtré, châtré, c’est le mot de ce qu’il croit toujours l’avoir : cette lettre que Dupin a su repérer de son évidence entre les jambes de sa cheminée de haute lisse.
Ici ne fait que s’achever ce qui d’abord le féminise comme d’un rêve, et j’ajoute (p. 52) que le chant dont ce Lecoq voudrait, en le poulet qu’il lui destine, faire son réveil (« un destin si funeste… »), il n’a aucune chance de l’entendre : il supportera tout de la Reine, dès lors qu’elle va le défier.
Car la Reine redevenue gaie, voire maligne, ne fera pas pièce à sa puissance de ce qu’elle l’ait, sans qu’il le sache, désarmée, – en tout cas pas auprès du Roi dont on sait, par l’existence de la lettre, et c’est même tout ce qu’on en sait, que sa puissance est celle du Mort que chaque tour du jeu amincit.
Le pouvoir du Ministre s’affermit d’être à la mesure du masochisme qui le guette.
En quoi notre Dupin se montre égal en son succès à celui de psychanalyste, dont l’acte, ce n’est que d’une maladresse inattendue de l’autre qu’il peut venir à porter. D’ordinaire, son message est la seule chute effective de son traitement : autant que celui de Dupin, devant rester irrévélé, bien qu’avec lui l’affaire soit close.
Mais expliquerais-je, comme on en fera l’épreuve du texte qui ici garde le poste d’entrée qu’il a ailleurs, ces termes toujours plus, moins ils seront entendus.
Moins entendus des psychanalystes, de ce qu’ils soient pour eux aussi en vue que la lettre volée, qu’ils la voient même en eux, mais qu’à partir de là ils s’en croient, comme Dupin, les maîtres.
Ils ne sont maîtres en fait que d’user de mes termes à tort et à travers. Ce à quoi plusieurs se sont ridiculisés. Ce sont les mêmes qui m’affirment que ce dont les autres se méfient, c’est d’une rigueur à laquelle ils se sentiraient inégaux.
Mais ce n’est pas ma rigueur qui inhibe ces derniers, puisque ses pièges n’ont d’exemple que de ceux qui m’en font avis.
Que l’opinion qui reste Reine, m’en sache gré, n’aurait de sens que de lui valoir ce livre de poche, vademecum qu’on l’appelait dans l’ancien temps, et rien de neuf, si je n’en profitais pour situer ce qu’elle m’apporte de mes Écrits comme bruit.
Je dois me persuader qu’ils ne soient pierre dans l’eau qu’à ce qu’elle en fût déjà l’onde, et même l’onde de retour".



Presque une poésie...


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: Emmanuel Bigler 
Date:   10-06-2008 10:43

Tant qu'à faire poussons le bouchon un peu plus loin :
Ici pour commencer

Et ici, bien entendu, pour continuer




 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: Cantal 
Date:   10-06-2008 11:14

Ce dernier lien est terrifiant.



"Photography is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing".


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: fabrice 
Date:   12-06-2008 15:28

Un post mémorable de Black Nanar (j'en pleure toujours autant :-))
n2-f3-8334.html

fab


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: nicom76 
Date:   12-06-2008 20:50

terifik...


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: Alain-Marc 
Date:   12-06-2008 23:02

Bravo Emmanuel !!!

Lorsque l'on voit ce qu'enseignent nos professeurs à nos pauvres enfants, il ne faut pas s'étonner que les sms soient économes en lettres !!!

M'ENFIN !!!

Finalement Gaston était un véritable lettré !


pour en revenir au sujet initial, la fusion de Nicom, Deniz et Victor fait quand même craindre le pire quant aux capacité de stockage du serveur de Galerie-photo !!!!

Dommage, je préférais leurs élucubrations bien distinctes, voire succintes !
:-)


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: paco03 
Date:   14-06-2008 12:27

le lien charabia.net est tout à fait savoureux...


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: jean d 
Date:   14-06-2008 14:13

Lorsque l'on voit ce qu'enseignent nos professeurs à nos pauvres enfants

Ca fait combien d'années que tu n'a pas mis les pieds dans une école?

Si tu avais eu les profs de maintenant à ton époque, tu en parlerais autrement. Les profs n'ont jamais été aussi bon qu'aujourd'hui, globalement.

Leur principal défaut par rapport à leurs collègues américains par exemple, c'est qu'ils ne quittaient jamais la sphère étanche de l'Education Nationale.
D'élèves, ils devenaient prof sans jamais avoir navigué ni dans l'industrie, ni dans les affaires en général auxquelles ils étaient censés former leur élèves.
Les temps ont changé.




 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: toai 
Date:   14-06-2008 15:07

Question :
De quoi un enseignant a-t-il besoin de connaitre de la vie industriel pour enseigner
le français, les maths, la physique, le dessin etc...?


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: jean d 
Date:   14-06-2008 15:31

Tout.

Tu n'enseignes pas de la même façon si tu connais par avance la destination professionnelle de tes élèves.
Tu véhicules ta culture, ton savoir, ton idéologie, ta culture dans ton action de formation.

Dans l'autre cas, tu restes théorique et donc chiant.


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: toai 
Date:   14-06-2008 15:34

c'est quoi la destination professionnelle d'un gamin de 13 ans ou même à 18 ans ?


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: jean d 
Date:   14-06-2008 15:40


C'est leur monde dans quelques années.
Si tu le connais, tu leur donneras des envies, des repères, tu illustreras ta formation d'anecdotes, bref, tu seras un prof intéressant.


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: toai 
Date:   14-06-2008 15:59

"C'est leur monde dans quelques années."
Et leur monde dans quelques années c'est l'industrie?


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: toai 
Date:   14-06-2008 16:19

"Tout." ???
Maitriser sa matière.
MBA de gestion, 5 ans chez Total,
3 ans dans une PME.
2 ans en Ingénierie etc...


Le prof ,il doit être un Super Man ou une Super Woman.
Tout cela parce que Monsieur trouve la matière...chiante :)))
Tu fumes quoi comme herbe?

Et que fait-on des cadres dans l'industrie qui ne connaissent rien?
On leur met une corde au cou aussi? ou bien on s'arrange dans la politique de l'autruche?

Non mais tout ça pour dire, que c'est très bien, mais chercher la tête de turc
quand il y a un pb de société, c'est tendance en ce moment.


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: jean d 
Date:   14-06-2008 16:22

je fume pas la même que toi c'est certain.


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: toai 
Date:   14-06-2008 16:23

Avec ce que je fume, au moins j'ai les idées claires :)


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: paco03 
Date:   14-06-2008 17:17

Pour relativiser un peu...

Pour l'instant la totalité des intervenants extérieurs soit au cours de mes études, soit de ce que je vois à l'IUT et l'université n'ont aucun souci de pédagogie et viennent cachetonner plutôt qu'autre chose... Les résultats s'étagent de moyens à lamentables...

C'est vrai que l'industrie donne à connaître une culture - celle de l'industrie mais pas une autre... Lorsque je parle de "ce qui se passe dans une entreprise" à mes étudiants, là ils se mettent à m'écouter davantage parce que je connais ce sujet avec mes 13 ans d'expérience dans ce milieu.

Ca me permet de boucler sur le premier point.
Il m'a fallu des années pour être "bon" prof en faisant l'impasse sur tous mes réflexes d'ingénieur et en apprenant sur le tas à mettre en place une approche humaine de jeunes adultes et une pédagogie...
Parce qu'avec un système qui nous oblige à diplômer à bac + 2 ou + 3 des jeunes qui auraient eu pour certains tout juste un CAP il y a 25 ans, je peux vous dire qu'il faut savoir être patient et que lorsque vous avez eu l'habitude de licencier tout élément non
jugé performant, certains jours, vous mangez votre chapeau face à des étudiants totalement inintéressés par ce qui se passe sur l'estrade depuis des années...

Depuis quand apprendre ne demande pas d'effort? Là, c'est la grande illusion. La théorie chiante et le pratique intéressant? Ca dépend des jeunes que vous avez en face de vous!
J'écoutais ce midi Edgar Pisani - ancien ministre - reprochant à notre pays d'être cartésien - jacobin.
On retrouve ça dans l'enseignement. Cartésien n'est pas pragmatique et jacobin fait que tout vient d'un centre administratif omnipotent.

Nous, en tant que prof, on fait ce que l'on peut avec des moyens sans cesse en retrait face à une population de jeunes osons le mot "pervertie" très tôt par une société du spectacle qui fait croire qu'on peut gagner des millions en répondant à 10 fadaises et qui n'offre comme avenir que d'attendre la sortie du prochain modèle de mobile... ( j'exagère à peine...)


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: paco03 
Date:   14-06-2008 17:22

Tout ça reste bien en dehors de la photo mais reste dans "autres discussions"!


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: jean d 
Date:   14-06-2008 18:26


Je fais pas mal de films pour des écoles en ce moment, et je rencontre des profs et des élèves. Les interviews sont révélatrices. Je suis surpris par l'enthousiasme des élèves pour la filière qu'ils ont choisi et leur école en général.

J'ai aussi un enfant qui fait ses devoirs et je vois bien le niveau général de l'enseignement d'aujourd'hui par rapport à celui que j'ai subi (j'ai bien dit subi) de la part de certains profs bidon.

Il est vrai aussi que certains profs qui sont mal dans leur peau ont choisi ce métier non pas par vocation, mais pour de toutes autres raisons. C'est un peu con de bousiller sa vie à faire un travail pour lequel à l'évidence, on n'est pas fait.

Il n'est pas moins vrai que certains élèves mal dans leur peau ont été mal orientés, par des profs et surtout par des parents qui se projettent en lieu et place de leur gosse. Je suis d'accord avec paco sur l'intox télé qui marche bien sur ces enfants paumés, mais beaucoup moins sur les autres qui gardent un surprenant oeil critique sur toute cette daube. En tout cas j'ai aidé le mien à discerner le bon du mauvais et ça a l'air de marcher.

Toai, pour quelqu'un qui prétend avoir les idées claires, je comprends de moins en moins tes interventions. En tout cas elle me donnent de moins en moins envie d'y répondre.


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: Bernard4x5 
Date:   14-06-2008 23:17

André Isaac dit Pierre Dac, né le 15 août 1893 à Châlons-sur-Marne (Marne) et mort le 9 février 1975 à Paris, était un humoriste et comédien français.

Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs de ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir.


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: toai 
Date:   14-06-2008 23:36

J'ai déjà touché à l'enseignement, deux ans au lycée en vacation après des études théoriques , puis je me suis barré dans l'industrie (plus d'argent à se faire)
je vais peut être y revenir, l'industrie ne m'amuse plus.

Pour l'enseignement,il ne faut pas tout mélanger,
Il y a le supérieure,le secondaire,le primaire donc il y a plusieurs stratégies pédagogiques.
à ce propos, qu'attends-tu de l'Ecole, en Secondaire?

Parce que la tâche actuelle des profs c'est de donner un maximum de choses,
malgré des conditions opérationnelles parfois inadmissibles
Exemple :
1h de cours, 10 min pour entrée-sortie des élèves, 10 min de discipline, il reste
40 min de cours, avec parfois des programmes incohérents qu'il faut savoir passer outre
Le but est de développer un minimum la capacité d'adaptation dans leurs projets,chose très utile dans .....l'industrie :).

Si arrivée au Bac, un élève n'a pas l'autonomie dans la matière qu'il a choisi pour attaquer le supérieure, il va s'en mordre les doigts, c'est paco qui s'arrache les cheveux. (Alors cette intégrale c'est pour quand ?)
Et On voit alors des jeunes qui quittent les études par échec sans rien à se mettre sous la dent,à part aller chez Man Power et subir pour la majorité d'entre eux ce qu'on leur donne.

Je défie n'importe qui sur ce forum de faire avaler en 1h des notions de maths,
et les rendre joyeuses en même temps.
Il serait temps d'ouvrir les yeux et ne pas tomber encore sous le blabla pseudo progressiste qui ne rend nullement service aux gamins ,à part tourner en rond.





 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: paco03 
Date:   15-06-2008 10:58

"je défie n'importe qui sur ce forum de faire avaler en 1h des notions de maths,
et les rendre joyeuses en même temps."
Oui très dur en effet mais il y a de très rares cas de prof qui y arrivent...
Il y a chez les profs le mm % de surdoués pédagogiquement parlant que dans le reste de la population... Donc les parents peuvent regarder ce qu'ils obtiennent de leurs ados par exemple - participation aux tâches de la maison, rangement... et qu'ils s'imaginent avec 27 voire 35 grands ados devant eux et à devoir les intéresser à quelque chose qui n'est pas forcément enthousiasmant...

"c'est paco qui s'arrache les cheveux. (Alors cette intégrale c'est pour quand ?)"
Intégrale... Si on en était là. La moyenne en math dans mon département était entre 3,5 et 4,5 avec l'ancien prof qui s'évertuait à donner les mêmes contrôles qu'il y a 10 ou 15 ans...
Moi je ne m'arrache plus les cheveux - même si j'en ai encore - je suis devenu très indulgent...

"1h de cours, 10 min pour entrée-sortie des élèves, 10 min de discipline, il reste
40 min de cours, avec parfois des programmes incohérents qu'il faut savoir passer outre"
Pour moi le pire est qu'au cours du temps les TP sont remplacés par des TD qui sont remplacés par des cours... On gagne sur le total d'heures d'enseignements donc sur le nombre de profs mais on arrivera à enseigner des matières pratiques en amphi... Quand ma fille était au collège, j'ai pu voir que la grosse majorité des TP ou TD que j'avais au début des années 70 avaient disparu...

Mais c'est vrai qu'il y a à réformer massivement; je suis d'accord...


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: fabrice 
Date:   15-06-2008 14:03

Toai,
désolé mais Jean a plutot raison sur ce coup là, l'enfermement de l'enseignement, élèves qui deviennent profs dont les élèves deviendront profs......etc etc....n'a rien donné de bon et ne donnera jamais rien de bon, mais il parait difficile de demander à des futurs profs d'aller bosser en dehors de l'administration avant de pouvoir enseigner??

Pour le reste, l'époque est désastreuse, et je n'aurais jamais cru tenir un tel discours!! Il est désormais devenu terriblement difficile (pour ne pas dire quasi impossible) de trouver des mecs capables de bosser correctement, tu n'imagines pas. On sort desormais des écoles avec un savoir qui se limite à la parfaite manipulation d'un téléphone portable et l'assurance de pouvoir atteindre le dixième niveau d'un jeu vidéo. Je sais c'est un discours de vieux connard mais le constat est là et les chinois n'ont aucun soucis à se faire. Maintenant pour ceux qui pensent que je raconte des conneries, qu'ils me contactent, je les mets au défi de recruter le personnel que recherchent certaines de mes connaissances professionnelles....bon évidemment il s'agit de métiers manuels et il est vrai qu'en france le discours est point de salut sans le bac, et la manipulation d'une machine est moins marrante que la manipulation d'une game boy.......donc les chinois n'ont vraiment aucun soucis à se faire :-))))

fab


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: GERARD 
Date:   15-06-2008 19:37

J'ai aussi constaté dans l'industrie ces phénomènes . Même dans la population des ingénieurs (d'écoles dites "grandes" ) surtout pour ce qui touche à l'expérimental , au pratique . Les réflexes de connaissances de base que l'on pouvait acquérir de mon temps , en classe de seconde , étant éventuellement inconnus . Je cite souvent en exemple : F= Mxgamma ; modèle d'application si courante .
Mais ce n'est pas grave , cela n'empêche pas d'occuper en 15 ans 10 postes de PDG ; de tout reprocher à la base , dont en aparté , on dit "n'avoir rien à faire" (çà fait mal à entendre et ne s'oublie pas), car dans deux ans on occupera un autre poste , de "Président de directoire" ; lequel sera l'occasion de s'enrichir beaucoup par un magnifique délit d'initié , etc ...
Paradoxalement , les polytechniciens me sont apparus beaucoup plus attachés au réel . Et au souci des hommes de base .
Le calice ayant été bu jusqu'à la lie , je relie chronologiquement en un volume les Comptes rendus directoriaux de comités (d'un établissement en péril ) chefs d'oeuvre de casuistiques , et les tracts syndicaux souvent pas assez pertinents et documentés .
Vos échanges sur ces sujets m'ont passionné .
JG


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: jean d 
Date:   15-06-2008 19:38

Eh oui.
D'où l'intérêt des formations par alternance, qui crédibilisent le candidat qui a des heures de vol en milieu professionnel.
Imagine un toubib qui n'ait pas fait son internat.
Voilà un exemple flagrant de l'efficience et de la crédibilité de l'apprentissage, même si le vocable est connoté dévalorisant.
Y a encore du boulot pour faire entrer le concept dans les esprits.


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: paco03 
Date:   15-06-2008 23:13

"formations par alternance,"
En théorie tu as raison Jean, seulement j'ai travaillé moi-même dans une boite - patron de gauche selon ses dires mais les dires ne veulent plus rien dire - où pour payer moins cher une main d'œuvre qualifiée, on prenait des gens que l'on devait former... J'ai bien dis "devait"... car toutes les heures étaient productives pour des raisons simples - sous effectif constant/ à la tâche. ( ce qui est le lot commun de toute entreprise bien gérée)
Autre exemple. Aujourd'hui, certains de nos stagiaires DUT sont employés une part du temps en production, chose qui n'avait jamais lieu auparavant... Cela devient "assez fréquent". Le jeune n'est pas payé et produit du CA pour l'entreprise sans apprendre sur le métier de technicien...

Même si c'est très séduisant, je reste donc prudent; un enseignant a un but : donner à comprendre ( au sens large) et s'aide de son expérience pédagogique. Il n'a pas d'objectif économique à l'inverse d'un industriel qui a un objectif économique certain, n'a pas toujours de volonté pédagogique ni forcément celle de la transmission d'un savoir... ( ceci dit sans acrimonie aucune...)
Ceci dit, les stages restent très importants et ont valeur de rite d'initiation certain pour une grosse majorité de jeunes.

On le voit bien, rien n'est simple en ce domaine crucial...

A mon avis ce n'est pas des Chinois dont il faut s'inquiéter mais des westerners qui n'ont plus qu'un objectif - une marge nette à 2 chiffres à court terme quelque qu'en soient les conséquences...


 
 Re: Orthographe mutante
Auteur: jean d 
Date:   16-06-2008 05:13

Evidemment, si l'entreprise va mal et qu'elle détourne à son profit le jeune apprenti pour le sortir du processus de formation et le mettre au boulot, il y a vol, abus de confiance, et sans doute un certain nombre d'autres chefs d'inculpation.
Sans vouloir relancer ce sujet, il y a quand même une nuance d'importance: Certains apprentis se laissent gruger facilement par un patron véreux et cupide, et pensent que l'apprentissage, c'est ça. Je pense aux ados en échec scolaire qu'on a mis en apprentissage pour les punir.
Et puis il y a les élèves ingénieurs qu'on ne manipule pas aussi facilement.

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