Auteur: Jean-Louis Salvignol
Date: 23-08-2007 08:05
Pour moi qui, grâce à la reprise de ce fil - et à Gabriel - découvre tout juste GA, j'ai une lecture spontanée totalement inversée de la sienne.
Je le situe disons entre Cindy Sherman, Diane Arbus et Sophie Calle, si vous préférez dans un univers qui se loge entre fiction et performance.
Aller jusqu'à autofiction, pourquoi pas, dans la ligne de ce texte savant qui parle de Marcel Proust :
Ici
Deux citations de ce texte :
"le Charlus centaure - image de bisexualité - "
et j'ajoute une révérence au grand Pablo :
Là
"Ces « jeunes gens en fleurs » selon l'expression d'Antoine Compagnon[10] ont des charmes ambigus, végétaux, ils exposent l'hermaphroditisme qui a existé aux origines de la vie."
Si l'on envisage "jeunes gens" sans connotation :
Là
Premières impressions d'une série de masques excessivement subtils derrières lesquels GA cache très systématiquement, qui sait, son mysticisme profond.
Défrichage un peu sauvage et sommaire, mais ce travail, quête de l'Âge d'Or et retour au mythe de l'androgynie, "tient - sacrément - la route" !
JLS
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