Auteur: Deutsch Olivier
Date: 03-10-2006 19:03
J'aime beaucoup cette idée :
<< En utilisant la couleur, toute mon attitude vis-à-vis de la photographie de rue est passée de "l’instant capturé" à une observation plus dispersée, à la recherche d’un résultat non hiérarchisé dans lequel chaque élément joue un rôle équivalent : les gens, l’architecture, la qualité de la lumière, l’angle de cette lumière, l’importance des ombres, la simultanéité d’évènements mineurs. Cette globalité, je l’ai appelée "champs de la photographie". Il s’agissait pour moi d’une traduction de "l’expérience d’être dans la rue", dans une ville spécifique, un jour déterminé, pendant une saison ou une année précise, qui pouvait permettre au spectateur d’expérimenter lui-même ce que j’ai pu ressentir à ce moment-là. J’espérais alors que les gens allaient peut-être "lire" la photographie et non rechercher l’incident qui les captiverait dans l’image.>>
Propos de Joel Meyerowitz .
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Olivier
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