Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 19-12-2008 10:57
Bonjour à tous !
Quelques réponses, plutôt mon sentiment personnel car c'est l'honorable maison H. qui devrait répondre !
I am not affiliated, etc...
Ami J-point-C-point-L, bonjour :
On peut se poser la question sur tous ces traitements logiciels : ne vont-ils pas un peu abîmer le fichier de sortie ?
Il suffit de jeter un coup d'oeil à la double page A3 (çà fait donc un A2), pages 44-45 dudit magazine.
Peut-on laisser courir une distorsion de 5%
Aucune idée de la distorsion native du dernier 28 rétrofocus de chez H, c'est un truc à voir...
Au passage j'ai oublié de mentionner dans les infos techniques :
1/ la correction anti-moiré a posteriori ; intéressante, l'approche de chez H : pas de filtre anti-moiré devant le capteur mais un post-traitement astucieux qui repère les gros moirés stupides et qui les étouffe vite-fait-bien-fait de ses petits bras musclés.
2/ possibilité avec certains dos de faire du quat'-passes-sub-pixel comme sur la Sinar de Philippe de F, un protocole pas nouveau pour deux sous, vanté par Philippe de F. pour le rendu ultime sur sujets fixes en capture numérique, aujourd'hui c'est offert par le système H et MM.. Prandini & Bigano pp44-51 dudit magazine ne s'en privent pas.
Ami David, bonjour !
Oui mais leur truc H à aussi un facteur multiplicateur... alors que propose la vénérable maison pour le décentrement en grand angle ?
Le facteur est 1,5. La focale la plus courte chez H c'est le dernier 28 mm à distorsion corrigée informatiquement. Ce qui nous donne une focale minimale actuelle du système H+décentreur de 28+14 = 42 mm.
Vous convertirez en angle de champ en fonction du capteur que vous mettez derrière...
Ami Gabriel, bonjour !
Accepte offres pour ma chère (oh! combien) Arcbody
Désolé je suis ne suis pas acheteur car déjà équipé d'une Arca Swiss 6x9, qui est 'achement mieueuhhh et dont les mêmes Rodenstocks en monture libre m'ont coûté 3 fois moins cher que ceux du Père Victor ;-);-)
Ami Alain-Marc, bonjour !
Mais pour l'instant, je n'ai jamais vu un logiciel "correcteur d'aberrations" (qu'elles soient barillet, chromatiques, etc) ne pas dégrader FORTEMENT les images, que ce soit en définition, piqué ou dégradés...
Hmmmmm... sur ce point, je serais d'une très grande prudence : l'ordina-tueur va tous nous bouffer, il ne respecte a priori jamais le vieux savoir-faire des métiers, il s'en balance et avance en force.
Je veux prendre un exemple vécu dans le domaine de la fabrication mécanique de précision.
Ceux qui connaissent les machines-outils traditionnelles à commande manuelle savent qu'il est « interdit » de fraiser « en roulant » ou « en avalant ». L'apprenti qui se trompe sur le sens de passage risque d'engager la fraise, au mieux il la casse, au pire il se prend la pièce dans la figure... Tout au plus était-il permis sur une machine manuelle à très peu de jeu de faire une toute petite passe de finition (ultime, comme la trichromie ultime de Gary How) en avalant, mais c'était tout.
Eh bien aujourd'hui, les machines-outils à commande numérique, pour autant que je le sache, ne fraisent qu'en avalant mais l'ordinateur et l'asservissement qui sont derrière rattrapent le coup sans faillir. Tricherie ! Diront les anciens qui en ont bavé sur des vieilles machines où l'habileté de l'homme de l'art palliait les défauts de la machine.
Avec l'usinage sur machine moderne, en avalant comme c'était interdit autrefois, en prime on récupère des avantages impossibles en usinage manuel : une vitesse de coupe et un état de surface fantastiques, en particulier par les techniques d'usinage grande vitesse (UGV), on a l'impression que les pièces usinées UGV sortent du polissage tellement elles sont lisses et dépourvues des coups de fraises classiques de l'usinage manuel traditionnel.
Lisse comme une image qui sort d'un capteur numérique, si vous voyez ce que je veux dire !
Donc : pour l'instant je n'ai pas encore vu de limites à la force brute de l'ordinateur dans l'acquisition et le traitement des images.
Mais je ne suis qu'amateur et je ne fais que du film pour mon usage personnel !
Bref, comme toujours, la meilleure image est obtenue directement à la prise de vue, bon éclairage parfaitement maitrisé, bonne mise au point, verticales maitrisées, défauts produits corrigés "à la source" , accessoires au top, finitions parfaites, etc...
Point important et là, je pense que tu as raison puisque chez H introduisent le basculeur-décentreur pour mettre devant leur boîtier reflex ; mais c'est clairement pour contrer ce qui se fait avec les chambres à dos numérique...
Concernant l'éclairage,,. on me pardonnera de m'auto-citer mais je suis 200% d'accord avec Alain-Marc, dans dans mon vieil article de mars 2001, écrit à l'époque des dinosaures, je disais, à propos de l'évolution de la formation professionnelle et du métier de photographe :
Je ne me fais pas de soucis pour les écoles et les formations professionnelles de photographie, car nombre de bases ne changeront pas à commencer par toute l'optique et l'art de l'éclairage, ces deux points résisteront « au numérique » encore un certain temps !!!.
Mes salutations empressées à l'archevêque de Moisenay !
C'est à chaque professionnel de juger le niveau du "Jusqu'ou ne pas aller trop loin" selon sa clientèle.
Hélas... tout le monde ne peut pas être photographe pour FMR, ou avoir des clients comme ceux de MM.. Prandini & Bigano en pages 44 à 51 de la revue Hasselblad, spécial kina 08 !
Mais qui de nos lecteurs refuserait si on lui demandait de faire la même chose ?
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