Auteur: Emmanuel Bigler
Date: 18-12-2008 09:41
les voitures souvent molles et fatigantes
Chacun son truc ! Je me permets de contester amicalement ce que dit notre ami Thierry.
Moi les voitures américaines molles, çà me repose, tout au contraire.
Je repense à la traversée du désert entre L.A.(CA) et Las Vegas (NV).
Confortablement installé, branché sur une radio avec un peu de country-music qui s'efface au fur et mesure qu'on s'enfonce dans le désert loin des émetteurs FM, du cinémascope en vrai avec l'arbre de Josué en décor.
Il ne manque qu'un prédicateur à l'arrière pour faire la lecture de l'Écriture et élever l'âme du conducteur ;-)
Jamais fatigué : c'est beau tout le temps, la clim' bien réglée fait qu'on ne s'endort pas.
Le mythe de la voiture molle qui endort, c'est un mythe franchouillard. le mythe de la voiture nerveuse-qui-double-vite, c'est un autre mythe franchouillard qui nous valait il y a encore 10 ans bien plus de décès sur nos routes françaises que bien des pays d'Europe et bien plus qu'aux États-Unis où toutes les voitures sont molles, faiblardes de la reprise... etc.
Mais les routes sont droites et larges bien qu'en général nettement moins pentues que dans le célèbre aphorisme de M. J.P. Raffarin.
Larges comme les rues de Salt Lake City, là légende dit que les Pères Fondateurs ont imposé une largeur de rue minimale permettant aux chariots des pionniers & leur attelage hippomobile de faire demi-tour sur route directement et sans effort !
Une exception à ces routes larges & peu pentues, c'est la route qui descend directement de Cedar Breaks vers l'autoroute (splendide) qui relie Saint George (UT) à Salt Lake City (UT). Là, on voit les limites des boîtes automatiques, cette descente que j'ai faite plusieurs fois m'a toujours fait peur ; bien qu'il existe un frein moteur en plaçant le levier sur la bonne position, on est trop habitué à la boîte mécanique et on voit que ces autos ne sont faites que pour le plat...
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Concernant le choix entre le 6x6 et la chambre, j'aurais un autre argument pour freiner l'enthousiasme de la chambre-sinon-rien.
S'il s'agit d'un premier voyage, je ne prendrais que le 6x6 avec peut-être deux ou trois optiques de focales bien choisies. Le blad étant l'instrument parfait.
Pour moi ce premier voyage ne serait qu'un repérage pour voir.
Au deuxième voyage je prendrais la chambre après avoir accumulé pas mal de notes ne serait-ce que sur les temps d'accès à tel ou tel site, l'heure de la journée qui va donner les meilleures lumières, etc...
L'approche ultime d'Henri Peyre implique qu'il s'agit du voyage ultime qu'on ne re-fera plus, mais même dans ces conditions, je ne crois pas à mon niveau à la photo ultime.
Mais je ne m'appelle pas Henri Peyre et je n'ai pas son expertise photographique et artistique ;-)
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